28 juillet 2006 - CRINMAIL 50
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- MOYEN-ORIENT: Les enfants, premières victimes du conflit [nouvelle]
- MARIAGES FORCES : Demande d’information pour le prochain rapport de la Rapporteuse Spéciale sur la traite des femmes et des enfants [nouvelle]
- NIGER: Un demi million d'enfants font toujours face à la malnutrition [nouvelle]
- TRAVAIL DES ENFANTS: Abus contre les travailleurs domestiques [nouvelle]
- EUROPE: Nouvelle stratégie pour la participation des jeunes [nouvelle]
- J8: Faire adopter la Convention des droits de l’enfant par tous les pays [nouvelle]
- COMITE DES DROITS DE L'ENFANT: Elections 2007 et rôle des ONG [publication]
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Vos contributions seront les bienvenues si vous travaillez dans le domaine des droits de l'enfant. Pour nous les faire parvenir, envoyez un e-mail à [email protected]. Si vous ne recevez pas ce message en format HTML, vous ne verrez pas ses liens hypertextes. C'est pourquoi, à la fin de chaque article, nous avons inclu une adresse URL complète qui vous renvoie à une page web contenant de plus amples informations.
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MOYEN-ORIENT: Les enfants, premières victimes du conflit [nouvelle]
LIBAN
Les partenaires de Save the Children UK rapportent que 45 pour cent de ceux qui sont tués au Liban sont des enfants, et que 200 000 des 500 000 réfugiées sont également des enfants.
L’accès humanitaire aux zones du sud du pays est problématique. Déjà, le transport entre Beyrouth et le sud du Liban est devenu difficile et dangereux. Les risques de se trouver dans une zone de bombardement ajouté aux difficultés engendrées par les destructions massives d’infrastructures et de voies d’approvisionnement rend les missions d’aide aux enfants les plus affectés extrêmement difficiles. Si les biens et l’approvisionnement ne parviennent pas dans le sud, les magasins et les hôpitaux vont cruellement manquer d’approvisionnement essentiel.
Rana, 12 ans, vient de Tyre, et elle est l’aînée de quatre enfants dans sa famille. “Le premier jour de la guerre nous avons acheté quelques produits, mais l’approvisionnement en nourriture est presque terminé et nous sommes inquiets qu’il ne reste plus rien très bientôt. Nous sommes privés de tant de choses ici, même de quitter notre maison. Nous haïssons la guerre. Mon souhait le plus cher est qu’elle se termine le plus vite possible car nous souffrons énormément”
GAZA
Mahmmoud Ahmad est le directeur d’un centre de communauté pour les enfants à Gaza, soutenu par Save the Children. “La situation est dévastatrice. Les coupures de courant et les pénuries d’eau sont les problèmes principaux. La sécurité alimentaire dans les foyers est gravement mise en péril car quelles que soient les réserves de nourriture que possèdent les populations, elles sont facilement endommagées et c’est le même problème dans les magasins. A Rafah le courant a été coupé pendant trois jours successifs. Les enfants sont effrayés à l’idée de quitter leurs foyers en raison de l’insécurité et des grandes difficultés à pouvoir se déplacer. Gaz a besoin d’aide, quel qu’elle soit.”
Save the Children s’inquiète à propos de tous les enfants affectés par l’actuel conflit, d'où qu'ils soient. Les enfants au Liban, à Gaza et en Israël sont tous exposés au traumatisme et à la terreur du conflit violent.
La directrice de Save the Children, Jasmine Whitbread, appelle à un cessez-le-feu urgent afin de permettre à l’aide humanitaire d’atteindre les zones les plus touchées. “Les populations doivent être autorisées à se diriger vers des endroits plus sûrs et à se rendre dans les hôpitaux. Les organisations humanitaires doivent pouvoir avoir accès aux enfants qui, comme d’habitude, sont les plus violemment touchés par le conflit.“
Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9399
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MARIAGES FORCES : Demande d’information pour le prochain rapport de la Rapporteuse Spéciale sur la traite des femmes et des enfants [nouvelle]
La Rapporteuse spéciale sur la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, Mme Sigma Huda, consacrera son prochain rapport thématique aux aspects du problème des mariages forcés en rapport avec son mandat.
Elle a préparé un questionnaire pour rassembler les informations sur ce sujet, en anglais, français et espagnol et sera reconnaissante si les réponses lui parviennent au plus tard le 31 octobre, afin d’être utilisées dans son prochain rapport au Conseil des Droits de l’Homme.
Veuillez envoyer vos réponses ainsi que toute autre information à Mme Rachel Rico-Balzan: [email protected] et à Mme Geneviève Clottey: [email protected]. Fax: +41 22 9179006.
Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9482
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Genevieve Clottey: [email protected]
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NIGER: Un demi million d'enfants font toujours face à la malnutrition [nouvelle]
[LONDRES, 27 juillet 2006] – Un an après que Save the Children a commencé à répondre à la crise alimentaire au Niger, près de 500 000 enfants sont toujours exposés aux risques de malnutrition. Les enfants les plus vulnérables du pays et leurs familles stagnent dans la pauvreté et les effets de l’année passée se font toujours sentir.
Le Niger connaît en ce moment sa saison de famine annuelle et les programmes de nutrition de Save the Children dans les régions de Zinder et de Maradi voient actuellement plus de 100 nouveaux cas d’enfants souffrant de malnutrition sévère tous les jours. Les réserves de la récolte de l’an dernier s’épuisent à présent, les moyens d’obtenir des revenus sont limités et les familles attendent les résultats de la saison des pluies de cette année, qui a déjà jusqu’à quatre semaines de retard dans certaines régions.
Natalie Hogg, directrice du programme de Save the Children au Niger, a déclaré: "Des milliers d’enfants au Niger ont toujours besoin de notre aide cette année. Ils n’ont pas assez à manger et beaucoup d’entre eux souffrent de malnutrition aigüe. La malnutrition infantile n’est pas la conséquence d’une urgence exceptionnelle, mais résulte de la pauvreté, du manque d’accès aux soins, du sous-investissement à long terme, de la vulnérabilité chronique, et des changements de climat. L’an dernier ces problèmes étaient exacerbés par des récoltes catastrophiques, mais les causes sous-jacentes existent toujours et doivent être attaquées de toute urgence."
Save the Children appelle à une donation à long-terme afin de s’attaquer aux causes de la situation prévisible et chronique au Niger. L’aide alimentaire a sauvé des vies d’enfants l’an dernier mais il s’agit d’une réponse de dernier ressort, et non d’une solution à la pauvreté chronique et au sous-développement dans le pays le plus pauvre du monde. Des investissements argent comptant, appropriés et durables doivent être réalisés même après que les caméras de télévision disparaissent.
Cela fait un an aujourd’hui (le 27 juillet) que Save the Children a envoyé un avion d’aide contenant des tonnes d’approvisionnements en produits nutritifs d’urgence au Niger. L'organisation agit à présent régulièrement dans 33 sites de distribution au Niger et a traité plus de 15 000 enfants sévèrement malnourris ainsi que 36 000 atteints de malnutrition modérée.
L’organisation a récemment pris la décision de maintenir sa présence au Niger, en travaillant sur le terrain pour protéger les enfants vulnérables et leurs familles. Au cours de cette famine Save the Children projette d’augmenter proportionnellement les activités de ses programmes par anticipation de l’augmentation du taux d’enfants malnourris.
Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9537
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Save the Children UK
1 St John's Lane, London EC1M 4AR, UK
Tel: + 44 20 7012 6400; Fax: + 44 20 7012 6963
Email: [email protected]
Website: http://www.savethechildren.org.uk
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TRAVAIL DES ENFANTS: Abus contre les travailleurs domestiques [nouvelle]
[JAKARTA, 27 juillet 2006] – Les travailleurs domestiques sont confrontés à un vaste éventail d’abus très graves et sont systématiquement exploités au travail. Human Rights Watch a déclaré dans un nouveau rapport publié aujourd’hui que les principaux abus dont ils sont victimes incluent : des abus physiques et sexuels, la séquestration, le non-paiement de leurs salaires, la privation de nourriture et de soins médicaux, des heures de travail excessivement longues sans journée de repos.
Les gouvernements excluent généralement les travailleurs domestiques des protections au travail accordées à d’autres catégories professionnelles et ne parviennent pas à règlementer des pratiques de recrutement qui endettent lourdement les travailleurs ou les informent de façon erronée sur leurs conditions de travail.
Le rapport de 93 pages, Passés sous silence : abus contre les travailleurs domestiques partout dans le monde, synthétise les recherches conduites par Human Rights Watch depuis 2001 sur les abus commis contre les femmes et les enfants domestiques originaires du Salvador, du Guatemala, d’Indonésie, de Malaisie, du Maroc, des Philippines, d’Arabie Saoudite, de Singapour, du Sri Lanka, du Togo, des Emirats Arabes Unis et des Etats Unis ou travaillant dans ces pays.
« Des millions de femmes et de filles deviennent domestiques parce que ce type de travail constitue l’une des rares options qui leur soit accessible, » a déclaré Varia. « Les abus se produisent souvent dans des domiciles privés, loin de tout regard extérieur. »
Dans les situations les pires, les femmes et les filles sont prisonnières de situations de travail forcé ou ont fait l’objet d’un trafic qui les a contraintes à accepter un travail de domestique dans des conditions proches de celles de l’esclavage.
L’Organisation Internationale du Travail (OIT) estime que c’est dans la catégorie du travail domestique, plus que dans toute autre impliquant des enfants, que l’on trouve le nombre le plus élevé de filles de moins de seize ans. En Indonésie, l’OIT estime qu’il y a pratiquement 700 000 enfants domestiques alors qu’au Salvador plus de 20 000 filles et femmes âgées de 14 à 19 ans sont employées comme domestiques.
Des conditions de travail proches de l’exploitation pure et simple font souvent du travail domestique l’une des pires formes du travail des enfants.
Human Rights Watch a déclaré que le nombre de femmes migrantes a augmenté de façon significative au cours des trois dernières décennies et elles représentent maintenant environ la moitié de la population des migrants estimée à 200 millions dans le monde. La féminisation des migrations liées au travail est particulièrement marquée aux Philippines, en Indonésie et au Sri Lanka où les estimations nationales indiquent que les femmes représentent entre 60 et 75 pour cent des migrants légaux, beaucoup étant employées comme travailleuses domestiques au Moyen-Orient et en Asie.
Estimer la quantité et la fréquence des abus commis est difficile compte tenu de l’absence de mécanismes pour enregistrer de tels actes, du manque de protections légales et des restrictions à la liberté de mouvement des travailleurs domestiques. Cependant, de nombreuses indications laissent penser que ces abus sont très répandus. En Arabie Saoudite, les ambassades d’Indonésie, du Sri Lanka et des Philippines gèrent des milliers de plaintes par an. En janvier 2004, par exemple, l’ambassade du Sri Lanka a estimé qu’elle recevait environ 150 travailleurs domestiques par mois ayant fui le domicile de leur employeur. Selon des informations fournies par des ambassades à Singapour, au moins 147 travailleurs domestiques ont trouvé la mort en chutant de bâtiments depuis 1998 du fait de conditions de travail dangereuses ou par suicide.
La législation sur le travail à Hong Kong offre un exemple positif : les travailleurs domestiques ont droit à un salaire minimum, à une journée hebdomadaire de repos, à des congés de maternité et aux jours fériés officiels.
En général, la législation sur le travail doit être accompagnée de lois pénales permettant que soient traduits en justice les délits tels que les abus physiques, psychologiques et sexuels, le travail forcé, la séquestration et le trafic d’êtres humains. En augmentant de 1,5 le nombre de pénalités infligées pour des infractions telles que coups ou séquestration si elles sont commises contre des travailleurs domestiques, Singapour a, à juste titre, pris en considération les risques particuliers auxquels étaient confrontés ces travailleurs.
Les lois punitives sur l’immigration, comme en Malaisie et en Arabie Saoudite, qui découragent les migrants employés comme domestiques de fuir le domicile de l’employeur qui les maltraite et de porter plainte pour infraction pénale, doivent faire l’objet d’une réforme.
Le Dialogue de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies sur les migrations et le développement qui doit se tenir en septembre 2006 sera un cadre important pour que les gouvernements augmentent leur coopération et préviennent les abus associés aux migrations issues du travail domestique. Cette semaine, des commissions nationales sur les droits humains dans toute l’Asie se sont réunies pour discuter des questions liées aux femmes migrantes et aux migrants illégaux lors d’une conférence organisée par la Commission nationale indonésienne sur la violence contre les femmes.
Human Rights Watch a exhorté les gouvernements à étendre les principales protections du travail aux travailleurs domestiques, à établir des normes régionales minimales sur l’emploi pour empêcher toute compétition malsaine et à garantir que les employeurs et les agents pour l’emploi seront tenus pour responsables des abus commis. Ces gouvernements devraient également considérer comme prioritaire l’élimination des pires formes de travail des enfants, notamment le travail domestique des enfants.
Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9469
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Human Rights Watch
350 Fifth Avenue, 34th floor, New York, NY 10118-3299, US
Tel: +1 212 216 1837; Fax: +1 212 736-1300
Email: [email protected]
Website: http://www.hrw.org
Rapport en anglais
EUROPE: Nouvelle stratégie pour la participation des jeunes [nouvelle]
[BRUXELLES, le 20 juillet 2006] - Dans une communication adoptée aujourd’hui, la Commission souligne la nécessité d’améliorer l’information des jeunes pour amener ceux-ci à s’investir pleinement dans la vie démocratique au niveau national et européen. Cette communication fait suite au Livre Blanc de 2003 intitulé « Un nouvel élan pour la jeunesse européenne », dans lequel les États membres s’engageaient à prendre en compte les préoccupations de la jeunesse européenne dans l’élaboration des politiques. Elle appelle précisément ces États membres à poursuivre les actions conçues pour mieux informer et guider les jeunes.
Le commissaire européen en charge de l’éducation, de la formation, de la culture et du multilinguisme, M. Ján Figel’, a expliqué : « Les jeunes représentent un quart de la population européenne ; il est donc essentiel de mobiliser tout leur potentiel, au moment où l’Union européenne s’efforce de devenir l’une des sociétés les plus axées sur la connaissance et les plus dynamiques du monde. En effet, les jeunes sont confrontés à de rudes défis alors que l’Europe s’adapte aux réalités sans cesse fluctuantes de l’économie mondialisée, et il est du devoir de la classe politique de veiller à ce qu’ils fassent partie intégrante de la société. » « Les politiques pour les jeunes doivent toujours être élaborées avec les jeunes », a conclu M. Figel’.
Cette communication s’inscrit dans le prolongement de l’invitation faite par les États membres à la Commission d’assurer le suivi du Livre Blanc de 2003 en faisant le point sur l’application des principales actions qui y sont exposées. Elle s’inspire des rapports nationaux à ce sujet et s’articule autour de plusieurs messages clés.
Les jeunes Européens doivent pouvoir accéder facilement à l’information : seuls quelques États membres ont mis en place une stratégie d’information traitant des questions importantes pour les jeunes. Un large consensus se dégage toutefois quant à la nécessité d’approfondir ce point. Le portail européen de la jeunesse et ses liens vers les portails nationaux spécifiquement destinés aux jeunes ont remporté un vif succès.
Il faut prendre des mesures pour encourager les jeunes à la participation civique: malheureusement, les États membres ont accompli peu de progrès dans la concrétisation de cet objectif commun, même si le cadre juridique en la matière s’est amélioré.
Les États membres s’engagent à travailler en étroite collaboration pour encourager la participation effective des jeunes Européens: ils marquent leur accord de principe sur l’utilisation de la méthode ouverte de coordination (MOC), mécanisme qui facilite la coopération entre eux. Cette méthode suppose la consultation des organisations de jeunes lors, par exemple, de la rédaction des rapports nationaux, qui sont l’une des pierres angulaires de la MOC.
Le nouveau programme de la Commission européenne «Jeunesse en action» (2007-2013) stimulera la politique de la jeunesse en Europe: ce nouveau programme contribuera à promouvoir la participation civique des jeunes, de manière que ceux-ci apparaissent comme des partenaires aux yeux de ceux qui élaborent les politiques les concernant, d’une part, et puissent apporter leur concours à un dialogue structuré, d’autre part.
Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9533
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J8: Faire adopter la Convention des droits de l’enfant par tous les pays [nouvelle]
[SAINT PETERSBOURG, 18 juillet 2006] - Le sommet du Junior 8 s’est achevé lundi soir près de St-Pétersbourg. Ce J8, réservé aux jeunes, avait pour but de peser sur les décisions des chefs d’Etats et de gouvernements participant au G8. Interview d’Emmanuel Gerlin, jeune ambassadeur de l’Unicef, qui a participé aux débats, notamment dans le groupe chargé de faire des propositions contre la violence et l’intolérance.
Comment se déroule la fin de ce sommet ?
Samedi dernier, nous avons rassemblé nos propositions avec l’aide des modérateurs qui animaient les journées de travail, afin d’arriver à élaborer un communiqué final. Je crois que c’est dans le groupe sur les maladies infectieuses qu’il y a eu le plus de débats. Sarah Labhar, de l’Unicef comme moi, a été déçue que l’encouragement à développer la recherche sur les traitements pédiatriques ne soit pas adopté. C’est l’un des aspects de la lutte contre le sida, que nous, ambassadeurs de l’Unicef, tenons à défendre au-delà des intérêts économiques qui animent la recherche. Une fois le communiqué établi, nos propositions ont été dimanche présentées aux chefs d’Etats et de gouvernements du G8. Chacune des délégations avait un représentant. Pour la France, c’était Xavier Attwell, du lycée français Charles de Gaulle de Londres. La presse a mis en avant le fait qu’il s’était exprimé en anglais, mais il a surtout, en plus de son intervention publique, pu passer du temps avec le président Chirac pour lui parler plus longuement de nos idées. Puis la délégation française a rencontré le président Jacques Chirac lundi, très brièvement.
Quelles sont les recommandations que vous avez mises en avant ?
Je faisais partie du groupe sur la violence et l’intolérance. La plupart des solutions que nous avons proposées tournent autour de l’éducation. Chaque groupe avait une vidéo-conférence avec des jeunes d’un pays en développement : le nôtre a dialogué avec Mexico. Nous nous sommes prononcés en faveur d’un enseignement gratuit et accessible à tous. Pour ma part, j’ai insisté pour que la Convention internationale des droits de l’enfant soit adoptée par tous les pays qui ne l’ont pas encore fait. Cette solution a été retenue dans notre communiqué final.
Vous avez fait partie du groupe médias. En quoi cela consistait-il ?
Nous avons organisé une conférence de presse. Chacun des membres devait écrire un article en anglais sur le site du J8. Faire partie de ce groupe était un moyen de prendre la parole plus directement. Si j’ai choisi de m’y investir, c’est aussi parce que j’aimerais devenir journaliste à l’avenir.
La fin du J8 correspond à la soirée de clôture qui a lieu lundi soir. Vous prenez l’avion du retour mardi. Quel sentiment garderez-vous de ce sommet ?
C’était une expérience exceptionnelle, l’occasion de donner nous mêmes notre avis sur les sujets débattus par les participants du G8. De ce point de vue, c’était très satisfaisant. C’était aussi une confrontation avec des jeunes venus d’autres horizons. Reste à espérer que les propositions sur lesquelles nous nous sommes mis d’accord seront suivies d’effets et que les chefs d’Etats et de gouvernements seront incités à les appliquer à travers les projets politiques qu’ils développeront dans leurs pays.
Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9330&flag=news
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COMITE DES DROITS DE L'ENFANT: Elections 2007 et rôle des ONG [publication]
Le Comité des droits de l’enfant est un organe composé de 18 experts indépendants qui surveille l’application de la Convention relative aux droits de l’enfant par les États parties. Il surveille aussi la mise en œuvre des deux Protocoles facultatifs à la Convention, l’un concernant l'implication d'enfants dans les conflits armés, l’autre la vente d’enfants.
Les membres du Comité sont élus pour quatre ans par les Etats parties, selon l'article 43 de la Convention relative aux droits de l'enfant. Les membres sont élus en leur capacité personnelle et peuvent être réélus s'ils sont nominés.
La prochaine réunion des Etats parties se tiendra aux Nations Unies à New York en février 2007 pour élire les candidats qui remplaceront les neuf membres actuels dont les mandats expirent le 28 février 2007:
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Mme Alison Anderson (Jamaïque)
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M Jacob Doek (Hollande)
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M Kamel Filali (Algérie)
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Mme Moushira Khattab (Egypte)
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M Hatem Kotrane (Tunisie)
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M Lothar Krappmann (Allemagne)
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M Norberto Liwiski (Argentine)
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M Awa Ouedraogo (Burkina Faso)
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M Rosa Maria Ortiz (Paraguay)
Un guide sur la façon dont les ONG peuvent influencer les nominations et les élections des membres du Comité vient d'être publié par le Groupe des ONG pour la Convention relative aux droits de l'enfant.
Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9526
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Groupe des ONG pour la Convention des droits de l'enfant
1 rue Varembé, 1202 Genève, Suisse
Tel: + 41 22 740 47 30
Email: [email protected]
Website: www.crin.org/NGOGroupforCRC
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