CRINMAIL 28

10 décembre 2004 - CRINMAIL 28

 

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Vos contributions seront les bienvenues si vous travaillez dans le domaine des droits de l'enfant. Pour nous les faire parvenir, envoyez un e-mail à [email protected].
Si vous ne recevez pas ce message en format HTML, vous ne verrez pas ses liens hypertextes. C'est pourquoi, à la fin de chaque article, nous avons inclu une adresse URL complète qui vous renvoie à une page web contenant de plus amples informations.

_________________________________________________________________________________ - JOURNEE MONDIALE DE L'ENFANCE: Bilan sur la Convention des Droits de l'Enfant [ressources internet]

- UNICEF: La Situation des Enfants dans le Monde 2005: L'enfance en Péril [rapport]

- JOURNEE MONDIALE DU SIDA: Améliorer l'Accès des Femmes et des Jeunes Filles au Traitement contre le SIDA et les Protéger de la Violence [nouvelle]

- APPROCHES DE PROGRAMMATION BASEES SUR LES DROITS: Nouvelle Ressource CRIN [site web]

- ETUDE DES NATIONS UNIES SUR LA VIOLENCE CONTRE LES ENFANTS: Création d'un Site Web CRIN Consacré aux Activités de la Société Civile [nouvelle]

- ENFANTS SOLDATS: Des Générations d'Enfants Oubliés par les Gouvernements [rapport]

- ENFANTS SOLDATS: Création du Collectif Français [nouvelle]
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JOURNEE MONDIALE DE L'ENFANCE: Bilan sur la Convention des Droits de l'Enfant [ressources internet]

Le 20 novembre 2004, la communauté des droits de l'enfant a fêté le 15ème anniversaire de la signature de la Convention relative aux droits de l'enfant. La Convention a été adoptée de façon unanime par l'Assemblée Générale des Nations Unies le 20 Novembre 1989, et elle est entrée en vigueur le 2 Septembre 1990. La Convention est le traité le plus accepté dans l'histoire des droits de l'homme, puisqu'elle a été ratifiée par tous les pays du monde sauf deux: les Etats-Unis et la Somalie.

Inspirée de différents systèmes légaux et tenant compte de diverses traditions culturelles, la Convention représente un ensemble de standards et d'obligations acceptées internationalement. Elle énumère les droits dont tous les enfants, sans exception ni discrimination, doivent bénéficier: le droits à la survie; le droit à la protection contre les influences néfastes, les abus et l'exploitation; le droit à la participation dans la vie de famille, dans la vie culturelle, dans la société, etc.

Les Etats qui ont ratifié la Convention s'engagent à entreprendre toutes les actions et les politiques nécessaires à la réalisation des standards fixés par la Convention. Mais le succès de la Convention dépend aussi des ONGs et autres organisations internationales, qui, selon l'article 45a de la Convention, ont un rôle essentiel à jouer dans la surveillance et la mise en pratique des droits établis par la Convention.

Pour bon nombre d'organisations, la Journée Mondiale de l'Enfance fut l'occasion d'une réflexion sur les accomplissements concrets de la Convention relative aux droits de l'enfant, à travers des réunions, des conférences, des forums internet et des rapports d'observation. CRIN a créé une page web spéciale consacrée aux événements et aux publications relatifs au 15ème anniversaire de la signature de la Convention (cette page est mise à jour régulèrement).

De plus, la Fondation Marie-Vincent vient de mettre sur pied un site internet, www.20novembre.org , traitant de la Journée Mondiale de l'Enfance, qui a eu lieu le 20 novembre 2004, à l'occasion du quinzième anniversaire de la signature de la convention relative aux droits des enfants par les pays membres de l'ONU. Ce site a pour objectif d'informer sur la situation précaire des enfants dans le monde et sur les diverses activités organisées dans le cadre de cette journée dans la Francophonie.

La Fondation Marie-Vincent a pour mission la prévention des abus et de la violence faits aux enfants et oeuvre au Québec. L'objectif est de diffuser de l'information sur la journée mondiale de l'enfant et inviter tous les groupes et organisations à faire connaître leurs activités par le biais de ce site.

Pour de plus amples information, contacter:

Fondation Marie-Vincent
492, boulevard Décarie, Ville Saint-Laurent (Québec) Canada H4L 3K9
Tel: + 1 (514) 362 6226; Fax: + 1 (514) 748 1547
Email: [email protected]  
Websites: www.marievincent.org  

Visiter: http://www.crin.org/docs/resources/Events/AnniversaryCRC.asp  

Visiter: http://www.20novembre.org  

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UNICEF: La Situation des Enfants dans le Monde 2005: L'enfance en Péril [rapport]

[LONDRES, 9 décembre 2004] - Malgré l'adoption quasi universelle de normes de protection de l'enfance, un nouveau rapport de l'UNICEF indique que plus de la moitié des enfants du monde souffrent de privations extrêmes liées à la pauvreté, à la guerre et au VIH/SIDA, autant de facteurs qui les spolient de leur enfance et retardent le développement des nations.

En présentant le rapport annuel sur "La Situation des enfants dans le monde", son dixième, la Directrice générale de l'UNICEF, Carol Bellamy, a déclaré que plus d'un milliard d'enfants étaient privés de l'enfance saine et protégée que promet la Convention de 1989 relative aux droits de l'enfant, le traité de défense des droits de l'homme le plus accepté du monde. Le rapport rappelle que l'incapacité des gouvernements à respecter les normes de la Convention cause un préjudice durable aux enfants et freine tout progrès dans le domaine des droits de l'homme et de l'économie.

Le rapport - intitulé « L'Enfance en péril » - porte sur trois des facteurs les plus importants et les plus destructeurs qui menacent l'enfance aujourd'hui : le VIH/SIDA, les conflits et la pauvreté.

Le rapport explique que les enfants font l'expérience de la pauvreté différemment des adultes et que les indicateurs traditionnels de revenus ou de consommation ne rendent pas adéquatement compte de l'impact de la pauvreté sur les enfants. Il propose à la place une analyse des sept « privations » de base dont souffrent les enfants et qui hypothèquent leur avenir.

Le rapport dresse également le bilan d'un programme en dix points, créé par l' UNICEF en 1995, qui vise à protéger les enfants des conflits. Il examine également la situation des enfants soldats, le viol comme arme de guerre, les crimes de guerre contre les enfants et le tort que causent les sanctions, entre autres, et il montre que si des progrès ont été faits, ils sont loin de suffire à atténuer l'impact de la guerre sur les enfants.

Les conflits aggravent la pauvreté et le rapport souligne à quel point il est important que la communauté mondiale accorde une plus grande attention et davantage d'investissements aux situations de sortie de conflits, afin de garantir une transition progressive et stable vers le développement.

Les conséquences les plus visibles du VIH/SIDA sur les enfants se manifestent par le nombre important d'orphelins, qui dépasse maintenant 15 millions dans le monde. Le VIH/SIDA ne tue pas seulement les parents mais affaiblit également le réseau d'adultes protégeant les enfants. Parmi les malades et les mourants figurent les enseignants, les agents de santé et d'autres adultes dont dépendent les enfants. Et parce que la prévalence du SIDA se concentre dans certains endroits, une fois que les adultes commencent à mourir, cela a des effets catastrophiques sur les enfants de la communauté qui restent en vie.

Étant donné le délai qui existe entre l'infection par le VIH et la mort causée par le SIDA, la situation de crise va s'aggraver pendant au moins les dix prochaines années, même si le nombre de nouvelles infections se stabilisait immédiatement ou commençait à diminuer. Le rapport énumère les mesures que les pays doivent prendre en vue de prévenir la propagation du SIDA, de maintenir en vie les adultes séropositifs et de faire en sorte que les enfants déjà orphelins bénéficient de soins et d'affection.

Comme l'indique le rapport, combler le fossé entre l'enfance idéale et la réalité que connaisse la moitié des enfants du monde est une question de choix. Il faut à cette fin:
- Adopter une approche du développement économique et social qui soit fondée sur les droits de l'homme, en s'efforçant tout particulièrement d'aider les enfants les plus vulnérables.
- Adopter dans tous les domaines du développement des politiques équitables sur le plan social, qui tiennent compte des enfants.
- Accroître les investissements des donateurs et des gouvernements en faveur des enfants, en évaluant et en analysant les répercussions qu'ont sur les enfants les budgets nationaux.
- Obtenir l'engagement des particuliers, des familles, des entreprises et des communautés à prendre part continuellement à l'amélioration des conditions de vie des enfants et à mobiliser leurs ressources de façon à promouvoir et à protéger les droits des enfants.

Pour de plus amples informations, contacter :

UNICEF (United Nations Children's Fund)
H-9, 3 United Nations, Plaza, New York, NY 10017, United States
Tel: + 1 212 824 6127; Fax: + 1 212 326 7731
Email: [email protected]  
Website: http://www.unicef.org  

Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=4946  

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JOURNEE MONDIALE DU SIDA: Améliorer l'Accès des Femmes et des Jeunes Filles au Traitement contre le SIDA et les Protéger de la Violence [nouvelle]

[GENEVE, 30 Novembre 2004] - A l'occasion de la Journée mondiale du SIDA 2004, le 1er décembre, l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) invite les pays à fixer des cibles nationales spécifiques pour le traitement des femmes et des jeunes filles et de prendre les mesures voulues pour garantir un accès équitable aux services de prévention et de traitement du SIDA.

Alors que 47% des personnes infectées par le VIH dans le monde sont des femmes, des jeunes filles et des fillettes, on ne dispose pas actuellement d'informations fiables sur le nombre de celles qui bénéficient d'un traitement. La plupart des pays recueillent des données générales sur le nombre de personnes traitées mais sans ventilation selon le sexe ou l'âge. Pour pouvoir assurer un accès équitable au traitement et suivre l'évolution de la situation, les pays devront recueillir des données non seulement sur les personnes qui sont infectées mais aussi sur le nombre d'hommes, de femmes et d'enfants qui ont accès à la prévention et à un traitement.

L'OMS souligne également l'importance de la lutte contre la violence à l'encontre des femmes et des jeunes filles qui doit faire partie intégrante de la riposte à la pandémie de SIDA. La violence à l'encontre des femmes est un phénomène largement répandu: selon les estimations, la proportion des femmes dans le monde qui ont subi de la part de leur partenaire des sévices physiques ou sexuels au cours de leur existence se situe entre un cinquième et un tiers. Des études effectuées en Afrique du Sud, en République-Unie de Tanzanie et au Rwanda font apparaître un risque de contamination par le VIH trois fois plus important chez les femmes victimes d'actes de violence que chez les autres. Les études tendent également à montrer que dans de nombreux cas, le premier rapport sexuel d'une jeune fille n'est pas souhaité ou a lieu sous la contrainte. Le risque de transmission du VIH est plus important en cas de rapport forcé, surtout chez les jeunes filles et les jeunes femmes en raison de l'immaturité des voies vaginales et de leur fragilité.

Les différentes formes de violence à l'encontre des femmes et des jeunes filles accroissent leur vulnérabilité à l'infection par le VIH et affaiblissent les efforts de lutte contre le SIDA. Pour des millions de femmes, la violence et la crainte de la violence sont une réalité quotidienne et, de plus en plus, il en va de même du SIDA. Partout dans le monde, les femmes sont exposées à la violence le plus souvent du fait de leur partenaire et dans le cadre même de la famille et du foyer - qui sont supposés être sûrs.

Pour assurer aux femmes et aux jeunes filles un accès équitable au traitement et aux soins, les pays doivent se préoccuper des obstacles auxquels elles se trouvent confrontées, par exemple, le problème des transports et de la distance à parcourir ou celui des heures d'ouverture et des longues attentes dans les centres de santé. L'intégration des services concernant le VIH/SIDA aux services de santé sexuelle et génésique, tels que la planification familiale et les soins prénatals, peut également contribuer à répondre aux besoins particuliers des femmes et réduire le risque de stigmatisation.

Les programmes doivent tenir compte de facteurs tels que le coût des médicaments et des soins ou les mécanismes de récupération des coûts qui peuvent pénaliser les femmes. Dans bien des pays, l'égalité d'accès aussi bien aux ressources financières qu'aux moyens de générer un revenu n'existe pas pour les femmes, ce qui les prive souvent d'un accès au traitement. La distribution gratuite d'antirétroviraux là où les services sont dispensés pourrait donc accroître le nombre de femmes commençant un traitement et améliorer l'observance. Ces solutions seront particulièrement précieuses pour les femmes qui ont moins de temps et de ressources à disposition et pour celles qui sont moins mobiles.

[Source: Organisation Mondiale de la Santé]

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APPROCHES DE PROGRAMMATION BASEES SUR LES DROITS: Nouvelle Ressource CRIN [site web]

De nombreuses agences et organisations tiennent désormais compte des droits de l'homme dans leur processus de programmation (conception, mise en oeuvre et évaluation de programmes) et leurs pratiques en matière de développement. Le Réseau d'information des droits de l'enfant (CRIN) vient de créer une nouveau site internet sur les approches de programmation basées sur les droits de l'homme. Vous le trouverez directement à l'adresse suivante: http://www.therightsapproach.org. Vous pouvez également cliquer sur le Thème "Rights-based Programming" sur le site de CRIN: http://www.crin.org.

Le site contient les sections suivantes en anglais:
- Documents: une liste de documents-clés mise à jour régulièrement.
- Information: annonces, événements, liens et CRINMAILs.
- Le Guide: introduction à la programmation basée sur les droits et lectures complémentaires.
- Thèmes: toute l'information qui se trouve sur le site classifiée par thèmes.
- Recherche: par auteur, titre et mot-clé.
- Contact: coordonnées et lien pour le Forum (voir ci-dessous).

L'information sur ce site est donnée principalement en anglais, mais Le Guide est aussi disponible en français. Les pages du Guide visent à aider les profanes en matière d'approches basées sur les droits à mieux appréhender ce domaine. Chacune d'elles contient une brève explication suivie d'une courte sélection d'ouvrages de base.

Le Guide aborde les sujets suivants:
- Qu'est-ce qu'une approche de la programmation basée sur les droits de l'homme?
- Comment mener une programmation basée sur les droits?
- Reconnaissance des droits comme partie intégrante du développement humain
- Création d'un cadre international pour les droits de l'homme
- Outils et manuels de formation relatifs à la programmation basée sur les droits : par où commencer?
- Différentes approches de la programmation basée sur les droits
- Questions et réponses
- Glossaire de termes relatifs aux droits de l'homme

CRIN aimerait recevoir votre opinion, commentaires et suggestions sur le site TheRightsApproach. Vous pouvez envoyer un email à [email protected] ou utiliser la page 'Contact Us' du site.

CRIN a créé un forum avec Dgroups dans le but d'inciter les organisations et les professionels des droits de l'enfant à participer davantage dans les discussions et les échanges d'information concernant la programmation basée sur les droits. Dans ce forum, vous pourrez participer à des dicussions, proposer des documents, télécharger des documents, compléter les calendrier d'événements... Pour vous inscrire au forum de CRIN sur les droits humains, envoyez un courrier électronique sans message à [email protected]  ou consultez le site www.dgroups.org/groups/rightsforum. Après vous être inscrit, vous pourrez publier vos contributions sur ce forum en envoyant vos messages à [email protected]. Consultez www.dgroups.org/groups/rightsforum pour lire les archives ou poster/télécharger des documents.

Vous pouvez également vous inscrire au Rights CRINMAIL, un bulletin électronique mensuel dont le but est d'informer et de consolider la communauté croissante des praticiens oeuvrant au développement et à la promotion de ces droits. Vos contributions à CRINMAIL seront les bienvenues: envoyez un email à [email protected].

Pour de plus amples informations, contacter:

Tom Hewitt, CRIN Co-ordinator
c/o Save the Children, 1, St John's Lane, London EC1M 4AR, UK
Tel: + 44 (0)20 7012 6866; Fax: + 44 (0)20 7012 6952
Email: [email protected]  
Website: http://www.crin.org  

Visit: http://www.therightsapproach.org  

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ÉTUDE DES NATIONS UNIES SUR LA VIOLENCE CONTRE LES ENFANTS: Création d'un Site Web CRIN Consacré aux Activités de la Société Civile [nouvelle]

Le Comité des Droits de l'Enfant a consacré deux journées de débat général au thème de la violence contre les enfants: en 2000 sur la violence d'Etat contre les enfants et en 2001 sur la violence contre les enfants au sein de la famille et à l'école. Suite à ces journées et à la recommandation du Comité, le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU) a reçu le mandat, par l'Assemblée générale, de mener une étude globale et approfondie sur la violence contre les enfants.

En février 2003, le Secrétaire général a désigné le professeur Paulo Sérgio Pinheiro en tant qu'expert indépendant pour diriger cette Etude. L'Etude de l'ONU a pour but de fournir une vision globale et approfondie de la violence contre les enfants et des recommandations claires et précises pour combattre toutes les formes de violence contre les enfants par des mesures législatives, éducatives et autres. L'Etude documentera l'importance, l'incidence et les conséquences des différentes formes de violence contre les enfants. Elle passera en revue les connaissances actuelles en matière de causes, de risque associé et de facteurs de protection. Elle se centrera sur la prévention de la violence, notamment par l'identification des meilleures pratiques dont celles conçues et utilisées par et pour les enfants. A tous les niveaux, l'Etude soulignera les points de vue et les expériences des enfants eux-mêmes et encouragera leur participation active.

L'expert indépendant fera un compte-rendu de l'évolution de l'Etude devant la Commission des droits de l'homme en 2005 et rendra le rapport final en 2006. Les recommandations seront présentées à l'Assemblée générale au même moment. Une version populaire et destinée aux enfants sera également réalisée.

L'impact de l'Etude dans la vie réelle des enfants va dépendre en particulier de l'importance de la participation du public et des actions au niveau national. Le Secrétariat pour l'Etude attend en effet les soumissions des organisations de la société civile, des associations pour enfants/jeunesse, de l'ONU, des ONGs, des universités, etc. De plus, des Consultations régionales auront lieu dans toutes les régions du monde au début de l'année 2005. Des processus sous-régionaux, nationaux et sous-nationaux influenceront ces Consultations.

Le Réseau d'information des droits de l'enfant (CRIN) est en train de développer un site internet consacré aux activités de la société civile concernant l'Etude. Le but de ce site sera de favoriser l'accès à toutes les informations concernant les enfants et la violence, et de faciliter l'influence des organisations de la société civile sur l'Etude. Il permettra aussi l'échange d'informations entre professionels, praticiens, chercheurs, et autres concernés par l'Etude.

Le site web fournira des informations pratiques sur tous les aspects de l'Etude sur la Violence Contre le Enfants, y compris: publications, outils de formation pour praticiens, instruments légaux, documents analytiques, statistiques, etc. Il contiendra aussi des informations sur les Consultations régionales et sur le Sous-groupe des ONGs sur les Enfants et la Violence (qui appartient au groupe des ONGs pour la Convention relative aux droits de l'enfant), ainsi que sur la Commission Consultative des ONGs.

Ce nouveau site web devrait être disponible au début de l'année prochaine. D'ici là, vous trouverez des information utiles aux liens suivants:

Le Sous-groupe des ONGs sur les Enfants et la Violence: http://www.crin.org/docs/resources/publications/NGOCRC/subgroup-violence.htm  

Page-thème sur la Violence sur le site web de CRIN: http://www.crin.org/themes/viewTheme.asp?ID=15&name=Violence+against+Children  

Comité des Droits de l'Enfant:
http://www.ohchr.org/english/bodies/crc/study.htm  

Le site officiel des Nations Unies pour l'Etude sera bientôt disponible au lien suivant: http://www.violencestudy.org  

Pour de plus amples informations, contacter:

Réseau d'information des droits de l'enfant (CRIN)
c/o Save the Children
1, St John's Lane, London, EC1M 4AR, United Kingdom.
Tel: + 44 20 7012 6865; Fax: + 44 20 7012 6952
Email: [email protected]  
Website: http://www.crin.org  

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ENFANTS SOLDATS: Des Générations d'Enfants Oubliés par les Gouvernements [rapport]

[LONDRES, 17 novembre 2004] - Certains gouvernements font obstacle aux avancées réalisées pour mettre un terme à l'utilisation d'enfants comme soldats, selon un collectif international d'organisations humanitaires et de défense des droits humains s'exprimant dans un rapport qui vient d'être publié.

La Coalition pour mettre fin à l'utilisation d'enfants soldats a récemment publié l'étude la plus complète à ce jour sur les enfants soldats. Selon ce document, des enfants combattent dans presque tous les conflits d'importance, aux côtés des forces gouvernementales et aux côtés des forces d'opposition. Ils font partie des blessés, sont soumis à d'horribles exactions et se font tuer.

La Coalition accuse les gouvernements de l'Union européenne, le G-8 et le Conseil de sécurité des Nations unies de ne pas assumer leur rôle dirigeant. Elle demande la mise en application immédiate de l'interdiction de faire combattre des enfants.

"Les enfants doivent être protégés de la guerre et non utilisés en tant que combattants. Au lieu de cela, des générations entières se font voler leur enfance par des gouvernements et des groupes armés", a déclaré Casey Kelso, responsable de la Coalition pour mettre fin à l'utilisation d'enfants soldats. "Un monde qui n'autoriserait pas les enfants à faire la guerre est possible, mais les gouvernements doivent faire preuve de volonté politique et de courage pour cela en faisant respecter le droit international."

Le rapport 2004 sur les enfants soldats passe en revue les tendances et évènements qui se sont produits depuis 2001 dans 196 pays. Malgré quelques améliorations, la situation reste la même ou a empiré dans un certain nombre de pays. La fin de la guerre en Afghanistan, en Angola et en Sierra Leone a conduit à la démobilisation de 40000 enfants, mais plus de 25000 ont été entraînés dans les seuls conflits de Côte d'Ivoire et du Soudan.

Les occasions de progrès, notamment la création et le soutien grandissant en faveur d'un traité des Nations unies sur les enfants soldats, la création de programmes de démobilisation dans certains pays et l'élan en faveur de poursuites judiciaires pour les personnes soupçonnées d'enrôler des enfants, ont été mises à mal par des gouvernements qui ont rompu leurs promesses ou n'ont pas su montrer la direction politique à suivre.

Bien que le Conseil de sécurité des Nations unies ait condamné l'enrôlement d'enfants soldats et surveille les pays recrutant des enfants pour mener leurs guerres, certains membres ont bloqué tout progrès réel en s'opposant à ce que des pénalités concrètes soient imposées à ceux qui violent cette interdiction. Selon la Coalition, le Conseil de sécurité devraient prendre des mesures immédiates et décisives pour sortir les enfants des conflits en appliquant des sanctions ciblées et en poursuivant devant le Tribunal pénal international ceux qui enrôlent des enfants comme soldats.

Au moins 60 gouvernements, parmi lesquels l'Australie, l'Autriche, l'Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et les États-Unis, continuent de recruter légalement des mineurs âgés de 16 ou 17 ans.

Pour de plus amples informations, contacter:

Coalition to Stop the Use of Child Soldiers
Coalition pour mettre fin à l'utilisation d'enfants soldats
International Secretariat
2-12 Pentonville Road, 2nd Floor, London N1 9HF, UK
Tel: + 44 (0)20 7713 2761; Fax: + 44 (0)20 7713 2794
Email: [email protected]  
Website: http://www.child-soldiers.org  

Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=4828  

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ENFANTS SOLDATS: Création du Collectif Français [nouvelle]

[PARIS, 18 novembre 2004] - Jacques Hintzy, président de l'UNICEF France et Jean-Claude Alt, responsable pour Amnesty International France de la Commission Enfants, ont annoncé la création, en France, du Collectif contre l'utilisation d'enfants soldats. A l'instar des Coalitions déjà existantes dans certains pays (dont la Grande Bretagne et la Belgique), ce Collectif français regroupe des associations qui souhaitent relayer les actions et publications de la Coalition internationale et assurer une veille sur la France. Sont, à ce jour, membres du Collectif français contre l'utilisation d'enfants soldats: Amnesty International France, Défense des Enfants International-France, Terre des Hommes France, UNICEF France. Handicap international lui apporte son soutien.

La Coalition internationale pour mettre fin à l'utilisation d'enfants soldats, fondée en 1998, réunit des organisations non gouvernementales nationales, régionales et internationales. Les ONG fondatrices sont Amnesty International, Défense des enfants international (DEI), Human Rights Watch, Fédération internationale Terre des Hommes, Alliance international Save the Children, Service jésuite des réfugiés et le Bureau Quaker auprès des Nations unies à Genève.

A sa création, l'objectif de la Coalition était l'adoption d'un Protocole additionnel à la CIDE interdisant toute forme de recrutement et toute forme de participation des enfants aux conflits. Ce Protocole est entré en vigueur en février 2002 sans toutefois parvenir à l'ensemble de ses objectifs. Aujourd'hui la Coalition travaille à mobiliser l'opinion publique et la volonté politique en faveur du "Double 18" qui interdirait toute forme de recrutement et de toute forme de participation des enfants de moins de 18 ans aux conflits. Le réseau de la Coalition internationale s'étend sur tous les continents grâce à cinq coalitions régionales et à un peu plus de 40 coalitions nationales.

A l'initiative d'Amnesty International section française, et grâce à la volonté de quatre autres ONG à dimension internationale, le "Collectif français contre l'utilisation d'enfants soldats" a vu le jour à l'occasion du 20 novembre, journée internationale des droits de l'enfant.

La participation des organisations au Collectif repose sur l'acceptation de valeurs communes sur la question des enfants soldats, et les ONG membres s'engagent formellement à défendre le "Double 18" sans condition.

En novembre 2004, les membres actifs du Collectif sont:
- Amnesty International section française (représentée par la Commission enfants),
- le Comité français pour l'UNICEF,
- Défense des enfants international (section française)
- Terre des hommes (section française).
Le Collectif bénéficie également du soutien de Handicap International.

Les objectifs du Collectif sont de relayer la politique et les actions de la Coalition internationale, sensibiliser le grand public et les instances gouvernementales et régionales en France sur la question des enfants soldats, assurer une veille sur la France.

Pour de plus amples informations, contacter:

Rosalie AZAR, Responsable de la question des enfants soldats
Amnesty International - Section française
Commission Enfants
76 Bd de la Villette, 75940 Paris cedex 19, France
Tel: + 33 (0)1 53 38 65 32
Web: http://www.amnesty.asso.fr  
Email: [email protected]  

[Source: UNICEF et Amnesty International]
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CRINMAIL en français est une liste électronique d'adresses du Child Rights Information Network (CRIN). CRIN ne certifie, ne valide, ni ne vérifie les informations envoyées par ses membres à CRINMAIL. La responsabilité de la validité et de l'exactitude de toute information y figurant incombe à son auteur.

 

Pour vous abonner à cette liste visiter le site internet: http://www.crin.org/email.

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