CRINMAIL 66

25 octobre 2007 - CRINMAIL 66

 

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**NOUVELLES BREVES**

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Vos contributions seront les bienvenues si vous travaillez dans le domaine des droits de l'enfant. Pour nous les faire parvenir, envoyez un e-mail à [email protected].
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VIOLENCE CONTRE LES ENFANTS: Pétition des ONG présentée aux Nations Unies [nouvelles]

[New York, le 19 novembre 2007] - Plus de milles organisations de plus de 130 pays de part le monde ont fait appel à l'Assemblée Générale des Nations Unies (ONU) afin qu'elle établisse un Représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU sur la Violence contre les enfants.

Cet appel fut présenté sous forme d'une pétition initiée par le Conseil Consultatif d'ONG pour le suivi du rapport du Secrétaire Général des Nations Unies sur la violence contre les enfants. Des représentants des regions d'Afrique, d'Asie, de l'Amérique du Nord, de l'Amérique du Sud, des Caraïbes et de l'Europe et l'Asie centrale ont pris la parole lors de la 62ème session de l'Assemblée Générale afin de réiterer leur demande.

L’étude de 2006 du Secrétaire Général de l’ONU sur la Violence contre les enfants montre l’étendue impressionnante de cette violence ainsi que ses effets destructeurs sur les enfants, leurs familles, leurs communautés et la société en général. L’étude constate clairement le besoin urgent d’une action immédiate pour prévenir et lutter contre la violence faite aux enfants sous toutes ses formes.

Le rapport détaille également un nombre de recommandations pour les Etats membres sur des mesures pour en finir avec la violence contre les enfants, y compris une recommandation pour la création d'un poste de représentant special. L'année dernière, lors la 61ème session de l'Assemblée Générale, les Etats parties furent incapables d'arriver à un accord pour l'établissement d'un tel mécanisme. Cette année, les Etats membres considèrent une fois de plus cette question lors des débats généraux sur les droits de l'enfant et les négotiations sur la resolution omnibus sur les droits de l'enfant.

En 1996, L'ONU établi le role du Représentant spécial du Secrétaire Général de l'ONU sur les enfants et les conflits armés. Créer ce nouveau poste assurerait la protection des enfants se trouvant dans des situations de violence autres que les conflits armés.

Le représentant special sur la violence contre les enfants travaillera avec le système onusien, les Etats membres, les ONG, les enfants et les jeunes en tant que défenseur de haut niveau et de renom qui entreprendra des actions concrètes afin d’en finir avec la violence contre les enfants partout dans le monde.

"Tous les jours, des millions d’enfants dans le monde sont victimes de violence : des filles et des garçons de tous âges, de tous les milieux sociaux et de toutes les nationalités. Partout où ils vivent – au sein de leurs foyers et de leurs familles, à l’école, dans les institutions, sur les lieux de travail et dans leurs communautés – les enfants peuvent être battus, agressés sexuellement, torturés et même tués" explique la déclaration des ONG.

Informations supplémentaires

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    Le CRIN par email: [email protected]

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    COMITE DES DROITS DE L'ENFANT: Compte rendu de la journée de discussion générale
    [nouvelles]

    [GENEVE, le 21 septembre 2007] - Le comité des droits de l'enfant tenu sa journée de discussion générale vendredi 21 septembre sur le sujet "Ressources pour les droits de l'enfant – Responsabilité des Etats" (article 4). Après les présentations initiales, la réunion se divisa en deux groupes pour discuter de "l'utilisation des ressources selon leur usage optimal et "les ressources disponibles ainsi que leur allocation aux enfants."

    Mme Yanghee Lee
    , Présidente du Comité, a débuté la réunion en insistant sur la nécessité d'inclure la provision de manière à appliquer pleinement la Convention sur les droits de l'enfant. La signification d' ‘usage optimal’ et de ‘ressources disponibles’ sera primordiale lors de ces discussions, a-t'elle déclaré.

    Elle a ajouté: “Nous devons nous rapeler qu'il est de la responsabilité des Etats de mettre en application les droits économiques, sociaux et culturels.”

    Mr Kamal Siddiqui
    , membre du Comité des droits de l'enfant, a inauguré les présentations. Il a déclaré: “Nous sommes autant concernés par les ressources humaines et organisationelles que financières.” La prise en considération des ressources doit être qualitative, ainsi que quantitative, a t'il dit.

    Mr Siddiqui a fait remarquer que lorsque les Etats signent la Convention, ils doivent coopérer sur la scène internationale mais aussi prendre leur responsabilités au niveau national. Il a mentionné un certain nombre de facteurs qu'il considère primordiaux à la question de l'affectation des ressources, notamment la volonté politique, le système de taxation et la coopération internationale. “Une forte volonté politique ne vaut rien dans le vide,” a-t'il déclaré. Les problématiques telles que les dépenses militaires, le repérage indépendant, l'implication de la société civile et, en particulier, la question de savoir s'il y a eu une consultation véritable avec les enfants, sont fondamentales.

    Au sujet de l'utilisation des ressources selon leur usage optimal, il a aussi énuméré plusieurs facteurs d'une importance particulière, y compris de savoir si un travail de ciblage a commencé et ce, visant à assurer que les ressources aillent aux groupes les plus marginalisés, telles que les filles; si il y a de la coordination entre les fournisseurs de services et les bénéficiaires; si il y a des démarches pour la mise en place de solutions peu coûteuses; et si il y a un contrôle régulier et indépendant de la façon dont les ressources sont utilisées.

    Mr Patrick Reichenmiller, de la Banque Mondiale, a ensuite parlé au nom de Mme Iqbal Kaur, spécialiste sur la protection sociale au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, de la Banque Mondiale, étant absente en raison de son vol retardé.

    “Il est inutile de rationaliser l'importance d'investir dans les enfants", a t'il commencé, ajoutant que la Banque mondiale était déterminée à soutenir cet agenda.  Il a déclaré qu'il avait l'intention de mettre en évidence l'intérêt de la Banque mondiale pour les enfants, tout en insistant sur le besoin d'un action collective "participative, transparente et vérifiable."

    Bien que de nombreux progrès aient été faits, la plupart des objectifs du Millénaire pour le développement relatifs aux enfants ne seront pas atteints,  déclaré Mr Reichenmiller. Il a continué par décrire comment les enfants et les jeunes sont au centre des politiques de développement humain et social de la Banque mondiale. Il a ajouté que la collaboration avec l'UNICEF et l'OMT ont été très constructives.

    Mme Lee a déclaré qu'elle espérait que cette réunion soit le début d'un relation étroite entre la Banque mondiale et le Comité.

    Mr Eibe Riedel, membre du Comité sur les droits économiques, sociaux et culturels (ECOSOC) a ensuite pris la parole.

    “C'est un honneur de pouvoir parler d'un sujet qui importe tant”, a t'il dit.

    Il a parlé de l'importance des mots "prendre des mesures", qui suggèrent des objectifs à long terme n'accablant pas l'Etat d'attentes immédiates. Cependant, a t'il ajouté, tous les droits contiennent des principes clés devant être honorés sans délai, dont la non-discrimination.

    Un autre élément important est la non-rétrogression des provisions, a ajouté Mr Riedel. Il  a dit que les Etats parties doivent garantir à chaque instant les droits minimaux, comme l'accès au logement, à la santé, et à une éducation de base. Les modalités nécessaires pour obtenir ces objectifs sont à la charge des Etats, et “il n'y a pas de recette unique pour la réalisation des droits”, a t'il déclaré. “Il faut une approche pays par pays.”

    La problématique de l'allocation des ressources est toujours controversée, pas le moins à cause du language vague utilisé dans la CDE, a déclaré Mr Reidel, bien que, ajouta-t'il, c'était la seule façon d'adopter les provisions.

    Il a prévenu: “Les contraintes de ressources en elles-mêmes ne peuvent justifier l'inaction. Les Etats parties doivent dire ce qu'ils ont fait malgré tout  pour améliorer la situation. Même les Etats les moins dévelopés peuvent mettre sur pied des systèmes de protection des droits élémentaires.” Là où, par exemple, il y a eu un désastre naturel tel le Tsunami, l'Etat a une obligation de solliciter une assistance internationale.

    Il a conclu en disant que le Comité encourage les Etats à prendre l'approche la plus appropriée à leur situation. Certains diront que c'est trop facile pour les Etats, mais le Comité regarde toujours si un Etat a pris des mesures suffisantes en général. “Il y a des limites à la discrétion de l'Etat”, a t'il dit.

    Découvrez davantage d'informations sur la journée générale de discussion ici (des informations sur les réunions des groupes de travail seront postées en temps voulu)

    Informations supplémentaires

     

    Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=15159

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    ASSEMBLEE GENERALE: Rapport du Secrétaire général sur les petites filles [publication]

    Le présent rapport, qui est soumis en application de la résolution 60/141 de l’Assemblée générale, contient un résumé des activités des organes créés en vertu d’instruments relatifs aux droits de l’homme et des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme; il examine en particulier l’impact des mesures prises au niveau national sur le bien-être des petites filles. Le rapport contient également des informations sur le programme des Nations Unies concernant les efforts visant à prévenir et traiter la fistule.

    Information supplémentaires

    Pour de plus amples informations, contacter:
    La Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme
    OHCHR-UNOG, 8-14 Avenue de la Paix, 1211 Genève 10
    Tél: + 41-22 917-9000; Fax: + 41-22 917-9016
    Web: www.unhchr.ch

    Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=15005

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    IRAN: Exécution possible d'un mineur déliquant [nouvelles]

    [le 24 octobre 2007] - Ali Mahin Torabi a été reconnu coupable d’un meurtre commis alors qu’il était âgé de seize ans et risque d’être exécuté très prochainement, bien que l’Iran soit partie à la Convention relative aux droits de l’enfant et à d’autres traités internationaux interdisant expressément l’exécution de mineurs délinquants. Il est actuellement détenu à la prison de Reja’i Shahr, à Karaj, près de Téhéran, et risque d’être exécuté d’un moment à l’autre.

    Le 3 février 2003, Ali Mahin Torabi a été arrêté à la suite d’une bagarre sur un terrain de jeu du lycée Bani Hashemi. Il aurait porté un coup de couteau mortel à un camarade d’école nommé Mazdak Khodadian, qui est mort des suites d’une hémorragie. Ali Mahin Torabi, alors âgé de seize ans, a déclaré à de multiples reprises n’avoir réalisé que son camarade avait été blessé qu’en entendant les cris de la foule qui s’était formée lors des troubles sur le terrain, ajoutant qu’il ne l’avait pas frappé délibérément.

    L’avocat d’Ali Mahin Torabi a souvent attiré l’attention sur l’absence de clarté et les doutes entourant les événements qui ont conduit à la mort de Mazdak Khodadian, soulignant par exemple que d’après le coroner, l’arme n’avait pas pénétré le corps de la victime de manière directe et que le coup n’avait donc pas pu être porté intentionnellement.

    Le 8 février 2003, la 33e chambre du tribunal de droit commun chargé d’enquêter sur les infractions de mineurs à Karaj a condamné Ali Mahin Torabi en vertu du principe de qisas (juste châtiment). Le 8 juin 2004, certaines sources indiquaient que la 27e chambre de la Cour suprême avait confirmé la peine capitale. Cependant, selon de nouvelles informations, l’Ayatollah Mahmoud Hashemi Shahroudi, responsable du pouvoir judiciaire, a ensuite ordonné que l’affaire soit résolue au moyen d’un arbitrage. Aux termes de l’article 206-b du Code pénal iranien, un homicide est qualifié d’assassinat « si le meurtrier commet intentionnellement un acte de nature à provoquer la mort, même si [le meurtrier] n’a pas l’intention de tuer».

    La mère de Mazdak Khodadian aurait exigé le paiement de la diya (prix du sang) en échange de son pardon. Son mari y serait cependant opposé et réclamerait l’exécution d’Ali Mahin Torabi. Comme les proches de la victime, en l’occurrence ses parents, ne parviennent pas à un accord, Ali Mahin Torabi reste menacé d’une exécution.

    Informations supplémentaires

  • Amnesty International: Peine de mort: faits et chiffres 
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    Pour de plus amples informations, visiter: http://www.amnestyinternational.be

    Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=15251

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    CONSEIL DE L'EUROPE: Entrée en vigueur de la Convention sur la lutte contre la traite des êtres humains [nouvelles]

    [STRASBOURG, le 24 octobre 2007] – La Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains (STCE n° 197) va entrer en vigueur le 1er février 2008, à la suite de sa ratification par Chypre, qui est le dixième Etat à la ratifier. A cette occasion, Terry Davis, le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe, a fait la déclaration suivante :

    « La Convention est délibérément dure pour les trafiquants et elle fait une nette différence pour les victimes de ce crime. Ces victimes bénéficieront d’une aide très large et de la protection de leurs droits fondamentaux.

    L’Europe va enfin utiliser cet instrument nouveau et d’une grande portée pour lutter contre cette forme moderne d’esclavage. Avec dix ratifications, nous sommes au-dessus du seuil requis pour que la Convention puisse entrer en vigueur, mais celle-ci ne donnera toute sa mesure que lorsqu’elle aura été ratifiée par d’autres pays d’Europe et d’ailleurs.

    Le fait que ce traité ait été conclu dans le cadre du Conseil de l'Europe le rend applicable à tous les pays d’Europe, parmi lesquels les pays d’origine, de transit et de destination des victimes de la traite. Il est également ouvert aux pays non européens, si bien qu’il apporte une réponse universelle à un problème universel. »

    Parmi les principales caractéristiques de la nouvelle convention, on peut citer :

    • des mesures d’assistance obligatoires et un délai de rétablissement et de réflexion d’au moins trente jours pour les victimes de la traite;
    • la possibilité de délivrer un permis de séjour aux victimes non seulement en raison de leur coopération avec les forces de l’ordre mais aussi pour motifs humanitaires;
    • la possibilité de sanctionner pénalement « les clients »;
    • une clause prévoyant la possibilité de ne pas sanctionner les victimes de la traite;
    • un système renforcé de coopération internationale et un mécanisme de contrôle indépendant, le GRETA, chargé de veiller à la mise en œuvre de la Convention par les Parties.

    Informations supplémentaires

     

    Pour de plus amples informations, contacter:
    Conseil de l'Europe
    Nationality and Family Law Unit, Private Law Department
    Directorate General I – Legal Affairs, F-67075 Strasbourg Cedex
    Tél: +33 3 88 41 25 51; Fax: +33 3 90 21 50 33
    Web: www.coe.int

    Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=15250

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    SANTE: L’éducation nutritionnelle dans les écoles primaires [publication]

    [ROME, le 9 octobre 2007] - Apprendre aux enfants à l’école ce qu’est une alimentation saine est une des stratégies de prévention de la malnutrition et des maladies liées à l’alimentation, souligne la FAO qui déplore que cet aspect ait été longtemps négligé.

    La FAO vient de publier un Guide de planification permettant aux éducateurs de mettre en place un programme d’éducation nutritionnelle à l'école primaire.

    “Ce dont les gens ne se rendent pas compte,c'est que ce n’est pas seulement la quantité, mais aussi la qualité de l'alimentation qui détermine la croissance, la santé et la capacité d'apprentissage de l'enfant. L'alimentation n'est pas uniquement un processus biologique; elle dépend d’habitudes et de perceptions acquises, ainsi que de l’environnement culturel et social. C’est pour cela que l’éducation nutritionnelle est aussi importante”, a déclaré Ezzeddine Boutrif, Directeur de la Division de la nutrition et de la protection du consommateur à la FAO.

    Une bonne éducation nutritionnelle permet aux enfants de choisir leur régime alimentaire avec des moyens limités, de préparer la nourriture de façon hygiénique et d’éviter les risques alimentaires.

    Quand ces enfants deviendront parents à leur tour, ils seront conscients des bienfaits de l'allaitement maternel et d'une alimentation complémentaire adéquate, et pourront apprendre à leurs enfants ce qu'est un régime alimentaire sain et équilibré.

    “Enseigner la nutrition à l’école peut contribuer à limiter les coûts des maladies liées à l'alimentation. L’éducation nutritionnelle doit être une priorité pour les gouvernements”, a souligné M. Boutrif.

    Des habitudes alimentaires qui se dégradent

    Les problèmes chroniques liés à l'alimentation, comme l’excès de poids et l’obésité, le diabète, l’hypertension et les maladies cardiovasculaires ne sont pas limités aux pays riches mais augmentent partout dans le monde du fait des changements du style de vie et des pratiques de consommation.

    Au niveau mondial, 1,6 milliard d’adultes souffrent d’un excès de poids et au moins 400 millions sont obèses. Parmi eux, deux personnes sur trois vivent dans des pays à faibles ou à moyens revenus. La grande majorité se trouve dans les pays à marchés émergents et les économies en transition, selon l’Organisation mondiale de la santé.

    ”Bien sûr, la faim et la sous-alimentation restent un problème majeur pour quelque 820 millions de personnes dans les pays en développement qui n’ont pas les moyens de produire ou de se procurer des aliments de bonne qualité en quantité suffisante”, a déclaré Peter Glasauer, expert en éducation nutritionnelle à la FAO.

    “Mais la mondialisation et le développement économique ont également introduit de nouveaux aliments et altéré les habitudes alimentaires et les styles de vie dans beaucoup de pays en développement. Avec l’exode rural, de moins en moins de personnes produisent leurs propres aliments et la plupart des gens dépendent entièrement des approvisionnements commerciaux. L’éducation nutritionnelle dans les écoles primaires est un moyen efficace de promouvoir une bonne nutrition”, a-t-il ajouté.

    Un manuel destiné au travail de planification

    Le nouveau Guide de planification s’adresse aux fonctionnaires des ministères, aux enseignants, aux experts en nutrition, aux professionnels de la santé et à tous ceux qui sont concernés par les programmes d’éducation nutritionnelle dans les écoles primaires. Bien qu’il renferme un chapitre sur les règles de base pour une nutrition saine, le Guide n’est pas un manuel pédagogique en éducation nutritionnelle traditionnelle.

    Le nouveau Guide comprend trois éléments: un manuel qui explique les idées et les processus clés de la nutrition, de la santé et de l’éducation; une série de fiches de travail; et un calendrier scolaire qui précise les objectifs pédagogiques du programme d'éducation nutritionnelle pour les écoles primaires des pays en développement.

    Informations supplémentaires

    Pour de plus amples informations, contacter:
    L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
    Viale delle Terme di Caracalla, 00100 Rome
    Fax: + 39 (06) 5705 3360
    Web: www.fao.org

    Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=15138

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    UNESCO: Pénurie croissante d'enseignants qualifiés [nouvelles]

    [le 5 octobre 2007] – A l'occasion de la Journée mondiale des enseignants, plusieurs agences des Nations Unies ont souligné l'importance des enseignants pour la réalisation des Objectifs du Millénaire et s'inquiètent de leur pénurie dans le monde.

    « Les enseignants sont indispensables à la réalisation des objectifs éducatifs internationaux de l'Education pour tous (EPT) et des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), en vertu desquels les gouvernements se sont engagés à fournir une éducation de qualité à tous les enfants d'ici à 2015 », souligne un message de (UNESCO) publié à l'occasion de cette Journée mondiale

    « La pénurie croissante d'enseignants qualifiés constitue le principal obstacle à la réalisation de ces objectifs. L'UNESCO estime que, d'ici à 2015, il faudra recruter dix-huit millions de nouveaux enseignants dans le monde - dont quatre millions pour le continent africain », indique le message signé par le directeur général de l'Unesco Koïchiro Matsuura, le directeur général de l'Organisation internationale du Travail (OIT) Juan Somavia, la Directrice générale du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) Ann Veneman, l'Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) Kermal Dervis et le président de l'Internationale de l'éducation Thulas Nxesi.

    L'UNESCO a également informé dans un communiqué que les enseignants et autres personnels représentent de 70 à 80 pourcent des budgets de l'éducation, ce qui oblige les gouvernements à prendre des décisions informées permettant un usage efficace de ces fonds.

    « La volonté d'augmenter le nombre de professeurs femmes et d'améliorer le niveau de l'enseignement est une étape importante pour s'assurer que les filles reviennent en classe, et pour réduire le risque d'abandon chez les élèves qui y vont déjà », a déclaré Catherine Mbengue, la Représentante en Afghanistan.

    Pour de plus amples informations, contacter:
    ONU
    Public Inquiries Unit
    GA-57, New York, NY 10017
    Tél: +1 212 963 4475; Fax: +1 212 963 0071
    Email: [email protected]
    Web: www.un.org

    Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=15133

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    BURKINA FASO: Le suivi des observations finales du Comité des Droits de l’Enfant [événement]

    Le Comité des Droits de l’Enfant, avec la cooperation du bureau du Haut-Commissaraire des Nations Unies aux Droits de l’Hommes et de Plan International, a decidé d 'apporter un soutien téchnique aux pays de L’Afrique de l’Ouest afin de faciliter l'application de la Convention Relative aux Droits des Enfants et d’améliorer la qualité des rapports des Etats Parties, par des ateliers régionaux de suivi.

    Le premier atelier aura lieu à Ouagadougou, Burkina Faso, du 7 au 10 novembre 2007.

    Les participants, comprennent:

    • Les organisations pour la sauvegarde de l'enfant
    • Les représentants du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Togo et du Sénégal. Il y aura aussi des représentants observateurs du Ghana, du Cameroun, de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert
    • La Communauté Economique D'Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)
    • La Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples
    • Le Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l'enfant
    • Le Centre sous-régional pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique centrale (Yaoundé, Cameroun)
    • Le représentant du bureau du Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Hommes
    • L'Organisation mondiale de la santé

    Pour de plus amples informations, contacter:
    Plan International - Sénégal
    BP 15042, Dakar - Fann
    Tel: + 221 25 88 67 or 00 221 24 60 60; Fax: 00 221 25 88 68
    Website: www.plan-international.org

    Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=15252

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    **NOUVELLES BREVES**

    RDC: Intensification des recrutements forcés d'enfants et de la violence sexuelle dans le Nord Kivu (23 octobre 2007)
    http://crin.org/resources/infodetail.asp?id=15238

    Suisse: La traite des enfants concerne aussi la Suisse (22 octobre 2007)
    http://crin.org/resources/infodetail.asp?id=15232

    République Centrafricaine: L'insécurité persiste dans le nord (17 octobre 2007)
    http://crin.org/resources/infodetail.asp?id=15198

    Afrique du Sud-Zimbabwe: L’Afrique du Sud attire les enfants migrants (25 septembre 2007)
    http://crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=14966&flag=report

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