24 août 2006 - CRINMAIL 51
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- SIDA: Conférence internationale: passer aux actes en faveur des enfants [nouvelle]
- LIBAN: Amnesty International dénonce les "crimes de guerre" commis par Israël [nouvelle]
- RD CONGO: Les viols contre les femmes et les enfants continuent [nouvelle]
- SOUDAN: Rapport du Secrétaire général sur les enfants et le conflit armé [publication]
- CONVENTION SUR LES DROITS DES PERSONNES HANDICAPÉES: Le Comité chargé de sa rédaction tient sa 8ème session [nouvelle]
- VIOLENCE DOMESTIQUE: Impact sur les enfants [publication]
** NOUVELLES BREVES **
** CALENDRIER **
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SIDA: Conférence internationale: passer aux actes en faveur des enfants [nouvelle]
Agir maintenant, alors que toutes les 15 secondes un jeune de 15 à 24 ans est infecté par le sida : c'est l'appel lancé par l'Unicef et par plusieurs partenaires réunis la semaine dernière à Toronto.
La mobilisation mondiale contre la propagation du VIH/sida n'a jamais été aussi importante mais il faut faire encore davantage afin de protéger les plus jeunes et les plus vulnérables: c'est ce qui ressort de la XVIe conférence internationale sur le VIH/sida qui s'est déroulé à Toronto, du 13 au 18 août, en présence de 24000 délégués venus de quelque 170 pays, dont plus de 1000 jeunes.
En ouverture de la conférence bisannuelle, appelée également Sida 2006, Bill Gates et son épouse Melinda ont déclaré qu'ils revenaient depuis peu d'une tournée en Afrique avec un sentiment nouveau d'optimisme, mais ils ont reconnu qu'il fallait en faire plus afin d'empêcher que les enfants et les femmes ne soient contaminés par le virus.
« À présent, le programme ABC - Abstain, Be faithful, use Condoms (abstinence, fidélité, préservatifs) - correspond à l'une des approches les plus largement répandues de la prévention. Cette approche a sauvé de nombreuses vies et nous devrions lui donner une plus grande diffusion. Mais pour beaucoup de ceux qui sont le plus exposés au virus, le programme ABC a ses limites », a dit Bill Gates en étant largement applaudi. « Les femmes pauvres et les jeunes filles qui n'ont d'autre choix que de se marier très jeunes ont rarement l'abstinence en option, a-t-il ajouté. La fidélité ne sera pas une protection pour la femme dont le mari est infidèle. Et la femme ne peut décider elle-même d'utiliser des préservatifs, ceci dépend de l'homme ».
L’Unicef reconnaît cependant le rôle essentiel du préservatif dans la prévention des maladies sexuellement transmissibles et du VIH, et en fait la promotion comme l’un des moyens les plus sûrs pour se protéger. L’Unicef n’en distribue pas puisqu’au sein des agences onusiennes, cette activité fait partie du mandat de l’UNFPA (Fonds des Nations unies pour la population), mais l’Unicef n’en reste pas moins convaincu de la nécessité pour le préservatif d’être plus largement disponible.
Pour sa part, le Gouverneur général du Canada, Michaëlle Jean, a rappelé que "toutes les 15 secondes un jeune est infecté". "La situation est épouvantable, a-t-elle ajouté. Nous devons agir maintenant ".
Le Directeur exécutif d'Onusida, le Dr Peter Piot, a renchéri : « On peut faire tellement plus, notamment en ce qui concerne la prévention et les jeunes ».
Dimanche 13 août, la Directrice générale adjointe de l'Unicef, Rima Salah, avait inauguré le stand Unissons-nous pour les enfants contre le sida au niveau du « village global » (un espace d’échange ouvert aux différents participants en marge de la conférence). Mme Salah a appelé les dirigeants du monde à agir pour avoir une « génération débarrassée du sida ». Elle a précisé également : « Malgré l'ampleur du problème, les visages d'enfants sont encore largement absents des rapports sur les résultats positifs qui commencent à apparaître dans le combat mondial contre le VIH/sida ».
Il n'avait jamais été organisé jusqu'à présent de réunion de l'ampleur de celle de Toronto. Le thème de la conférence, « Passons aux actes », met l'accent sur l'urgence d'une prévention, de soins et d'un traitement efficaces contre le VIH, et sur la nécessité d'une responsabilité accrue de la part des individus, des gouvernements, des ONG et des organisations du système des Nations unies.
Visit: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9932
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LIBAN: Amnesty International dénonce les "crimes de guerre" commis par Israël [nouvelle]
Un rapport d'Amnesty International (en anglais) publié mercredi 23 août accuse Tsahal [armée israélienne] d'avoir pris des civils pour cible lors de sa campagne de bombardements du Liban. Non seulement des magasins ont été délibérément détruits par les bombardements et les frappes aériennes, mais des convois d'aide ont été volontairement bloqués et des hôpitaux et des bâtiment publics – comme les installations de stockage d'eau et de carburant – ont été détruits pour obliger les civils à fuir.
Le rapport, intitulé "Israël/Liban : destruction délibérée ou dommages collatéraux?", se penche sur les 7 000 frappes aériennes et les 2 500 bombardements et tirs d'artillerie attribués à Israël entre le 12 juillet et le 14 août. Citant des chiffres émanant du gouvernement libanais, Amnesty affirme que 31 installations clés – des aéroports aux usines de retraitement des eaux usées – ont été partiellement ou totalement détruites, de même que 80 ponts et 94 routes. Plus de 25 stations- services ont été touchées, de même que 30 000 maisons, bureaux et magasins.
Israël affirme n'avoir jamais pris les civils pour cible et avoir demandé aux personnes ne combattant pas de quitter le Sud-Liban. L'Etat juif a accusé le Hezbollah de tirer des roquettes depuis des zones civiles.
"Le gouvernement israélien a affirmé qu'il prenait pour cibles les positions et les installations auxiliaires du Hezbollah et que les autres dommages occasionnés aux infrastructures civiles étaient dus au fait que le Hezbollah avait utilisé la population civile comme 'bouclier humain'", observe dans le rapport. Mais "le mode, l'étendue et l'intensité des attaques ôtent toute crédibilité à l'affirmation d'Israël selon laquelle il s'agirait de dommages collatéraux", poursuit le texte.
Pour Kate Gilmore, secrétaire générale adjointe d'Amnesty, "les éléments suggèrent fortement que la destruction massive de centrales d'eau et d'électricité et d'infrastructures indispensables au transport de la nourriture et de l'aide humanitaire était délibérée et s'inscrivait dans une stratégie militaire". Rejetant la légalité des attaques israéliennes, la responsable d'Amnesty va plus loin et affirme que de telles "attaques disproportionnées et menées sans discrimination" constituent "des crimes de guerre".
Amnesty demande en conséquence aux Nations unies de mener une enquête independante sur les violations du droit humanitaire international qui auraient été commises au Liban, tant par les troupes israéliennes que par les hommes du Hezbollah.
Mais les pratiques d'Israël dans le conflit ont déjà attiré l'attention de l'ONU. Mardi, Tekimiti Gilbert, chef des opérations du Centre de coordination de l'action contre les mines de l'ONU au Liban, a indiqué que 170 tirs de bombes à fragmentation avaient été déjà recensés jusque-là. "Ces bombes à fragmentation ont été larguées au milieu de villages", a-t-il dit, tout en affirmant n'avoir "aucun doute" sur le caractère délibéré du largage par Israël de ces munitions sur des zones habitées, en violation du droit international, qui stipule que de telles munitions ne doivent pas être utilisées dans les secteurs où se trouvent des civils.
"C'est un gros problème. Elles présentent des dangers évidents pour les enfants, les gens, les voitures." Les engins qui n'ont pas explosé à l'impact constituent en effet désormais une menace mortelle. Les bombes ont déjà tué huit personnes et fait au moins 25 blessés, dont plusieurs enfants, depuis l'entrée en vigueur de la trêve le 14 août, affirme Tekimiti Gilbert.
[Source: Le Monde]
Visit: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9901
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RD CONGO: Les viols contre les femmes et les enfants continuent [nouvelle]
A Kisangani, par delà l'épaisse forêt, sur les rives embrumées qui bordent le fleuve Congo, des milliers de miliciens et de soldats gouvernementaux ont établi leur camp. C'est une audacieuse expérience destinée à unir les anciens ennemis, une étape vitale pour assurer un avenir de paix au pays.
Mais les femmes et les enfants de la région continuent à subir les conséquences douloureuses de la présence de ces ex-combattants. « Ici, les violences sexuelles sont devenues un phénomène quotidien, raconte Michel Magayane, un travailleur social. Nous entendons parler de nouveaux cas chaque jour ».
M. Magayane dit que la majorité des auteurs de ces violences se trouvent chez les militaires et il pense que plus de 70 pour cent des cas de viol impliquent comme victimes des enfants. La plus jeune victime qu'il ait rencontrée avait quatre ans.
Bien que les combats aient cessé à Kisangani, les violences sexuelles constituent les séquelles principales de la guerre qui a déchiré la République démocratique du Congo (RDC).
Le viol, arme de guerre
Sélina, 12 ans, est assise dans une pièce sombre, habillée d'une robe rose ornée de rubans blancs. Elle porte encore visiblement les marques de l'horreur qu'elle a subie et doit faire des efforts pour raconter son histoire : « J'étais en train de prendre de l'eau quand j'ai senti que quelqu'un arrivait derrière moi, se rappelle-t-elle, j'ai vu que c'était quelqu'un en uniforme. Il a ramassé une pierre et me l'a enfoncée dans la bouche avant de m'entraîner dans des buissons ». Personne n'a entendu ses cris de la route voisine et le soldat a entrepris de la violer. Quand des gens sont finalement arrivés à son secours, il avait pris la fuite.
L'histoire de Sélina est choquante mais loin d'être rare. On pense que des centaines de milliers de femmes et d'enfants ont été violés en RDC. « Pendant la guerre, le viol a été utilisé comme arme pour humilier les femmes et briser les familles, explique le professeur Pierre Kalala, un psychologue qui a travaillé dans toutes les régions du pays les plus touchées par ces violences. La plupart des femmes vivent dans la peur ».
Le danger des maladies sexuellement transmissibles
Le viol accompagné de violences peut entraîner des dommages physiques à long terme, particulièrement dans un pays où les soins de santé sont pratiquement inaccessibles. La plupart du temps, les fistules ne sont pas traitées et les maladies sexuellement transmissibles ne sont pas détectées. Les femmes fuient leur district pour échapper à la stigmatisation sociale qui les marque. À Kisangani, les auteurs des viols se vantent fréquemment de leurs « conquêtes » et ces agressions aboutissent rarement devant un tribunal.
Les hommes utilisent le paravent des superstitions locales pour commettre de terribles forfaits. Ils prétendent que violer une jeune fille apporte chance en affaires et argent. À Kisangani, une fille de neuf ans a été violée par un adolescent et a du passer deux mois à l'hôpital. Quand il la rencontre, le coupable continue à la harceler. Ici, les plus vulnérables se voient rarement rendre justice.
Une bombe à retardement
Si rien ne change, la RDC sera devant une véritable bombe à retardement. Le système de santé du pays étant pratiquement inexistant, le VIH/sida a le champ libre pour se propager. On estime que dans le pays plus de 1,1 million de personnes sont séropositives. Les femmes et les enfants violées par des militaires courent un risque bien réel de contracter la maladie.
Cependant, dans cette situation terrible, brille un peu d'espoir : les enfants se réunissent dans des groupes où ils et elles peuvent parler de sujets tels que la violence sexuelle. Ils résistent à la génération adulte en parlant ouvertement de questions sensibles et en se protégeant par eux-mêmes. Les jeunes discutent ouvertement de questions comme le VIH/sida et échangent de la documentation sur les moyens de se protéger des violences sexuelles. Ils s'efforcent de soulever le problème chez eux auprès de leurs parents et de leurs aînés.
Mais ils ont l'impression que les adultes ne sont pas encore prêts à les écouter. M. Magayane croit que la lutte contre la violence incombe à ceux qui ont vécu la guerre. « Ce qui m'inquiète, c'est que les adultes sont censés protéger les enfants. Ce que nous faisons est en train de tuer notre propre avenir ».
[Source: UNICEF]
Visit: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9941
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SOUDAN: Rapport du Secrétaire général sur les enfants et le conflit armé [publication]
[22 août 2006] – Dans un rapport publié à New York sur les mauvais traitements dont sont victimes les enfants dans les conflits armés au Soudan, le Secrétaire général des Nations Unies a exhorté aujourd'hui les dirigeants des gouvernements de l'Unité nationale et du Sud Soudan à faire cesser l'enrôlement d'enfants.
Le rapport adressé au Conseil de sécurité détaille les méthodes de recrutement, les assassinats et les viols d'enfants perpétrés dans différentes localités de la région.
Il en identifie précisément les auteurs, à savoir les Forces armées soudanaises, l'Armée populaire de libération du Soudan, les Forces de défense populaires, l'Armée de libération du Soudan, l'Armée blanche, les milices janjaouid, le mouvement rebelle ougandais de l'Armée de résistance du Seigneur et les forces d'opposition tchadiennes.
« Le gouvernement d'unité nationale et le gouvernement du Sud-Soudan sont responsables directement de la commission de telles violations par des personnes relevant de leurs structures de commandement », souligne-t-il.
Le Secrétaire général est particulièrement préoccupé par la multiplication des violences sexuelles contre les jeunes filles et les femmes au Darfour, ainsi que par les informations qui font état d'enlèvements et de détournements systématiques des enfants dans cette région.
Il souligne particulièrement l'absence d'accès à plusieurs zones du Soudan pour les programmes et services de protection des enfants, surtout dans l'Est du pays.
Le Secrétaire général « engage les autorités nationales responsables du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration à recenser sans délai les enfants qui sont dans les forces gouvernementales au Sud-Soudan et au Darfour, de sorte que les nombreux enfants du Sud-Soudan qui ont récemment été incorporés dans les Forces armées soudanaises ne soient pas démobilisés sans bénéficier d'une aide adéquate pour retrouver leur famille et reprendre une vie normale ».
Le rapport indique enfin que la Représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés, Radhika Coomaraswamy du Sri Lanka, prévoit de diriger une mission au Soudan prochainement.
Visit: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9898
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CONVENTION SUR LES DROITS DES PERSONNES HANDICAPÉES: Le Comité chargé de sa rédaction tient sa 8ème session [nouvelle]
Le Comité spécial chargé d’élaborer une convention internationale globale et intégrée pour la protection et la promotion des droits et de la dignité des handicapés tient actuellement sa huitième session au Siège de l’ONU à New York (du 14 au 25 août 2006).
« Notre objectif est d’adopter le projet de convention d’ici à la fin de la session », déclare le Président du Comité, l’Ambassadeur de la Nouvelle-Zélande, Don McKay, qui précise que des consultations officieuses intensives se tiendront en marge des séances plénières.
La future convention a pour objectif de définir les droits des personnes handicapées ainsi que son code d’application. Elle couvre les droits relatifs à l’égalité, à la non-discrimination et à la reconnaissance égale devant la loi, à la liberté et à la sécurité de la personne, à l’accessibilité, à la mobilité personnelle et à l’autonomie, à la santé, au travail et à l’éducation, et à la participation à la vie politique et culturelle.
Quatre questions restent en suspens: la surveillance internationale, la coopération internationale, la capacité juridique, et la définition de l’incapacité.
Les propositions actuelles sur la surveillance internationale impliquent l’établissement d’un comité d’experts indépendants qui surveillerait l’application des dispositions de la future convention par les États qui y seront parties. Le projet d’article sur la coopération internationale exigerait des États parties d’aider les pays en développement à mettre en œuvre la convention. Les États parties ne se sont pas encore accordés sur une définition de la « capacité juridique ». Pour leur part, les ONG concernées redoutent qu’une telle notion ouvre la voie à une forme de tutelle, tout en limitant les droits des personnes handicapées.
Le 1er août, le Président de l’Assemblée générale, Jan Eliasson, a apporté son soutien à la finalisation de cet instrument juridique, invitant les délégations à accorder la priorité aux négociations et à les aborder avec le plus de souplesse et de pragmatisme possible, en vue de parvenir à un accord sur une convention qui serait dans l’intérêt commun de tous.
Les ONG concernées et les institutions nationales de défense des droits de l’homme continueront de jouer un rôle déterminant dans ces négociations. Environ 500 représentants d’organisations sont attendus pour la présente session.
Droit des enfants handicapés
Les organisations de défense des droits de l'enfant cherchent à apporter quelques dernières modifications au texte provisoire de la convention pour améliorer la protection des droits des enfants handicapés. Elles ont proposé les amendements suivants pour la 8ème session du Comité:
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la rétention de l'Article 7 ("Les enfants handicapés" ou "Children with disabilities") en tant qu'article consacré aux enfants handicapés, plutôt que son incorporation dans l'Article 4 ("Obligations Générales" ou "General Obligations")
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l'ajout d'une provision interdisant la stérilisation d'enfants sur la seule base de leur handicap (Article 23)
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l'ajout d'une provision empêchant le placement en institution d'un enfant sur la base de son handicap ou celui d'un parent (Article 23)
[Source: UN / Save the Children]
Visit: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9913
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VIOLENCE DOMESTIQUE: Impact sur les enfants [publication]
[1 août 2006] - Une étude mondiale publiée aujourd'hui par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef) révèle que 275 millions d'enfants sont actuellement exposés à la violence domestique, définie comme l'abus physique, sexuel ou mental exercé par un parent ou par une personne chargée de la prise en charge d'un enfant.
"La violence domestique peut avoir un impact négatif durable sur les enfants, a affirmé Ann Veneman, directrice générale de l'agence des Nations Unies pour l'enfance (Unicef) "Il est primordial que les enfants grandissent dans un environnement stable et en parfaite sécurité, à l'abri de la violence", a-t-elle ajouté.
Le rapport indique que l'impact de la violence domestique se révèle tôt : les enfants plus jeunes sont plus menacés à cette exposition que les plus âgés, ce qui peut détériorer leur développement mental et émotionnel à une période décisive de leur croissance.
« Alors qu'ils grandissent, les enfants qui sont exposés à la violence domestique continuent à faire face à toute une série de menaces allant des difficultés scolaires à celles concernant leurs aptitudes à la vie sociale, en passant par la dépression, l'anxiété et d'autres problèmes psychologiques », indique le communiqué.
Le rapport rappelle aussi que, « dans la vaste majorité des cas, la violence familiale est perpétrée à l'encontre des femmes. Au moins une femme sur trois dans le monde a été battue, obligée d'avoir des relations sexuelles ou victime d'une forme ou d'une autre de mauvais traitements », révèle le rapport. « Le plus souvent, l'auteur de ces actes de violence est quelqu'un qu'elle connaît, son mari ou un autre membre de sa famille. A l'échelle mondiale, une femme sur quatre a été victime de sévices au cours de sa grossesse ».
L'Unicef insiste pour que les gouvernements et les sociétés accordent davantage d'attention aux besoins spécifiques des enfants qui vivent dans des ménages affectés par la violence domestique, en développant des campagnes de sensibilisation à cette question et des politiques publiques et des lois de protection des enfants, ainsi qu'en améliorant les services sociaux en charge de ces problèmes.
Il identifie des pistes afin d'assurer un meilleur contrôle et un enregistrement systématique de la prévalence de la violence domestique, afin de faire la lumière sur cette réalité cachée.
Visit: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9595
For more information, contact:
UNICEF
H-9, 3 United Nations Plaza
New York, NY 10017, US
Tel: +1 212 824 6127; Fax: +1 212 326 7731
Email: [email protected]
Website: http://www.unicef.org
Information supplémentaires
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** NOUVELLES BREVES **
GAZA: L’Unicef attire l’attention sur la violence et sur la pénurie d’eau (22 Août)
http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9905&flag=news
SRI LANKA: Le gouvernement ordonne la fermeture des écoles par crainte de représailles des Tigres (14 août)
http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9798&flag=news
ROUMANIE: La discrimination ferme les portes aux enfants séropositifs (2 août)
http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9607&flag=news
SEMAINE DE L'ALLAITEMENT: Aider les enfants à se protéger des compagnies qui placent le profit avant leur santé (1-7 août)
http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9601&flag=news
HOLLANDE: Non à un parti pédophile en Europe - campagne (4 août)
http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9759&flag=news
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** CALENDRIER **
SUISSE: 43ème session du Comité des droits de l'enfant (11-29 septembre 2006)
http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9942&flag=event
SUISSE: Journée de débat général sur le droit des enfants à être entendus (15 septembre 2006)
http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=6474&flag=event
ARMENIE: Forum paneuropéen sur les Droits de l’Homme dans la Société de l’Information: responsabilisation et autonomisation des enfants et des jeunes (5-6 octobre 2006)
http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=9937&flag=event
SUISSE: Séminaire international: Enfants en situation de handicap et leurs droits (10-14 octobre 2006)
http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=7080&flag=event
CANADA: Conférence internationale sur les droits de l'enfant (15-17 mars 2007)
http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=8008&flag=event
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