27 mai 2006 - CRINMAIL 47
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- LIBERIA: Exploitation sexuelle de filles par le personnel humanitaire [nouvelle]
- AFRIQUE: Les traditions encouragent les violences contre les filles [nouvelle]
- CORNE DE L'AFRIQUE: Près de 40 000 enfants menacés de mort [nouvelle]
- RWANDA: Enfants de la rue détenus illégalement à Kigali [publication]
- TRAVAIL D'ENFANT: Fin des pires formes du travail d'enfant dans 10 ans? [publication]
- VIH et SIDA: Le droit des enfants aux traitements contre la maladie [publication]
- COMITE DES DROITS DE L'ENFANT: Session 42 et Journée de débat général [nouvelle]
** NEWS IN BRIEF **
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Vos contributions seront les bienvenues si vous travaillez dans le domaine des droits de l'enfant. Pour nous les faire parvenir, envoyez un e-mail à [email protected]. Si vous ne recevez pas ce message en format HTML, vous ne verrez pas ses liens hypertextes. C'est pourquoi, à la fin de chaque article, nous avons inclu une adresse URL complète qui vous renvoie à une page web contenant de plus amples informations.
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LIBERIA: Exploitation sexuelle de filles par le personnel humanitaire [nouvelle]
[MONROVIA, le 11 mai 2006] - Le gouvernement libérien et les Nations unies ont promis d’ouvrir une enquête à la suite d’un rapport de l’organisation caritative anglaise Save the children faisant état d’abus sexuels contre des femmes et des fillettes au Liberia. Le rapport révèle que beaucoup de fillettes – dont certaines ont à peine huit ans - se prostituaient pour de l’argent, de la nourriture ou d’autres services.
Le rapport épingle notamment certains responsables de camps de déplacés, des casques bleus, des fonctionnaires et des enseignants qui useraient de leur autorité pour commettre de tels actes. Le gouvernement du Liberia dit prendre ces conclusions très au sérieux.
« Le rapport sera étudié de près et le ministère de la Justice se chargera de poursuivre les personnes qui ont commis de tels actes contre les jeunes filles de notre pays», a déclaré Mohammed Sheriff, ministre-adjoint à la Santé. «Nous sommes confrontés à un grave problème.»
Le rapport, From Camp to Community: Liberia Study on Exploitation of Children (Du camp à la communauté : Enquête sur l’exploitation des enfants libériens) se base sur les conclusions d’une étude menée l’année dernière auprès de quelque 300 personnes, dans quatre communes très peuplées et plusieurs camps de réfugiés, et portant sur la prostitution des mineurs.
«Tous les membres des communautés et les réfugiés ont évoqué l’étendue du problème et la résignation des adultes et des enfants face au fait que la prostitution contre de l’argent, des services ou comme moyen de survie, était devenue une solution à laquelle de plus en plus d’enfants avaient recours pour subvenir à leurs besoins et à ceux de le leur familles », a expliqué Save the Children.
En réponse au rapport de Save the Children, la Mission des Nations unies au Liberia (MINUL), qui compte aujourd’hui quelque 15 000 soldats de maintien de la paix, a rappelé lundi qu’elle ne tolérait aucune forme d’exploitation et qu’elle avait commencé à mener sa propre enquête.
Bien que des allégations similaires aient été déjà formulées dès le déploiement des premières missions de maintien de la paix des Nations unies, il y a un demi-siècle, le scandale avait été dévoilé que l’année dernière lorsque les Nations unies ont découvert que des Casques bleus en mission en RDC avaient des rapports sexuels avec des femmes et des jeunes filles contre de l’argent et de la nourriture.
Selon les responsables des Nations unies au Liberia, huit plaintes pour exploitation et abus sexuels ont été déposées contre certains employés des Nations unies depuis le début de l’année 2006. Un des Casques bleus a été reconnu coupable et a été «suspendu de ses fonctions sur le champ». Un employé d’une autre organisation a également été reconnu coupable si bien que la Minul a cessé de travailler avec l’organisation en question. La plupart des affaires sont en cours d’investigation, a déclaré la MINUL à la veille de la publication du rapport de Save the Children.
Mi-avril, la MINUL a publié les résultats d’une enquête d’opinion publique sur la manière dont les Libériens considéraient les activités des forces de maintien de la paix dans le pays. Plus d’une personne interrogée sur cinq a fait part de ses inquiétudes vis-à-vis des abus sexuels commis par les Casques bleus. «Environ 22 pour cent des personnes interrogées ont indiqué que certains Casques bleus avaient violé des femmes et des enfants et encouragé les jeunes filles à se prostituer, les contraignant d’arrêter d’aller à l’école», ont indiqué les résultats de l’enquête.
Les Libériens interrogés par IRIN ont souligné que le rapport de Save the Children a permis de mettre en lumière un problème inquiétant, et ont demandé au gouvernement d’agir. « J’ai entendu parler de ce rapport, mais je ne l’ai pas lu. J’ai entendu à la radio certains passages qui étaient très justes », a déclaré Geneva Cooper, un travailleur social libérien. « Dans ce pays, le taux de pauvreté est très élevé et la plupart des parents demandent à leurs filles de sortir avec des hommes plus âgés pour gagner de l’argent et aider leur famille. C’est un grave problème. »
Afin de lutter contre l’exploitation et les violences sexuelles, le gouvernement libérien a voté en décembre dernier une loi faisant du viol un délit. Avant l’adoption de ce texte, seul le viol collectif était considéré comme un acte illégal.
[Source: IRIN]
Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=8283
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AFRIQUE: Les traditions encouragent les violences contre les filles [nouvelle]
[10 mai 2006] - Les violences physiques, psychologiques et sexuelles contre les filles persistent comme un problème pernicieux en Afrique en raison de l'influence des valeurs traditionnelles qui ne reconnaissent pas les droits humains, et du dénuement extrême des familles, selon une étude réalisée par des défenseurs des droits des enfants sur le continent.
"En Afrique, les filles sont particulièrement vulnérables aux diverses formes de violence à la fois en raison de leur sexe et des conditions socio-économiques et culturelles qui prévalent au sein de leurs communautés", indique le rapport de l'enquête publié mercredi par l'African Child Policy Forum (ACPF).
Mettre fin aux violences faites aux filles en Afrique est un des défis les plus importants à relever par l'Afrique, indique le Forum dans son rapport (en anglais) basé sur une étude rétrospective en Ethiopie, au Kenya et en Ouganda. Ce rapport a servi de base des discussions lors de la seconde conférence sur la violence contre les filles en Afrique qui s'est tenue à Addis-Abeba du 11 au 12 mai sous les auspices de l'ACPF. En moyenne, huit filles sur 10 en Afrique de l'Est ont été maltraitées par les personnes à qui elles étaient supposées faire le plus confiance, souligne l'étude.
Ceux qui les maltraitent sont les mères, les amies, les petits-amis, les frères et les enseignants, selon le rapport basé sur une rétrospective relatant les expériences de groupes de filles âgées de plus de 18 ans. "C'est un échantillon limité mais très représentatif de la situation qui prévaut dans les pays où l'étude a été menée", a déclaré Assefa Bequele, la directrice exécutive de l'ACPF.
En présentant ce rapport lors d'une conférence de presse, Mme Bequele a déploré le fait que dans plusieurs communautés africaines les gens considèrent toujours les droits de l'enfant comme un fait sans importance. "Les enfants ne pas considérés comme des individus avec leurs propres droits. Nous devons sensibiliser le public sur le fait que les enfants sont des êtres humains avec des droit de base."
"Notre étude a pour objectif de laisser s'exprimer les filles africaines qui ont subi des violences et ce faisant, de leur permettre de se faire entendre des décideurs qui peuvent faire changer les choses en leur nom. Elles nous demandent de prendre des mesures pour relever le défi consistant à mettre fin aux violences contre les filles. C'est notre devoir de répondre à leur appel", a-t-elle ajouté.
Au cours de l'étude, plus de 1.500 jeunes femmes de 18 à 24 ans choisies au hasard ont été interrogées sur leurs vies avant qu'elles atteignent l'âge de 18 ans.
En Ethiopie, chaque jeune fille interrogée a été victime d'une forme ou d'une autre de violence et plus de 90 pour cent des filles interrogées en Ouganda ont été victimes d'une forme ou d'une autre d'abus sexuel.
Au Kenya, le rapport indique que 99 pour cent des filles interrogées ont subi des sévices physiques alors que cela a été le cas pour 94,2 pour cent des filles en Ouganda. L'Ethiopie, bien qu'avec un taux de 84 pour cent, est le pays où les actes de violence contre les filles de moins de cinq ans ont été les plus nombreux.
Le rapport fait plusieurs recommandations sur les moyens à mettre en oeuvre pour mettre fin aux violences faites aux filles et à toutes les formes de sévices faits aux enfants. Il s'agit de l'implication des enfants comme une partie de la solution, de la lutte contre les attitudes traditionnelles et souvent sexistes qui autorisent les violences contre les filles, l'invitation de la société civile à s'engager dans une campagnes de sensibilisation publique et d'éducation et l'appel aux gouvernements à mettre en place des politiques et une législation efficaces contre la violence.
L'ACPF a été fondée en 2003 comme un organisme indépendant de plaidoyer africain oeuvrant pour la prise de conscience des droits des enfants. Sa seconde conférence d'orientation internationale est financée par Plan International et organisée en partenariat avec l'Union africaine, la Commission économique de l'ONU pour l'Afrique, l'UNICEF, le FNUAP et le Groupe Save the Children.
[Source: Panapress]
Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=8422
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RWANDA: Enfants de la rue détenus illégalement à Kigali [publication]
[NEW YORK, 15 mai 2006] – Des centaines de personnes, dont de nombreux enfants, sont incarcérées dans des conditions déplorables dans un centre de détention non officiel situé dans le quartier Gikondo de la capitale rwandaise Kigali, a récemment déclaré Human Rights Watch dans un document d’informations.
Le document de 13 pages, intitulé Balayés loin des regards: enfants de la rue détenus illégalement à Kigali, Rwanda, décrit la vie dans ce centre en se basant sur les témoignages d’enfants et de jeunes adultes qui y ont un jour été incarcérés. « Les responsables de la ville de Kigali qui gèrent le centre de détention reconnaissent qu’il doit être fermé », a déclaré Alison Des Forges, consultante principale à la Division Afrique de Human Rights Watch. « Du point de vue des enfants détenus, le plus tôt sera le mieux. »
Des milliers d’enfants rwandais vivotent péniblement dans les rues de Kigali et d’autres zones urbaines. En conséquence du génocide de 1994, de la guerre ou encore de l’épidémie de VIH/SIDA, beaucoup n’ont aucun adulte pour veiller sur eux. Depuis 1997, les autorités de la ville opèrent régulièrement des rafles au cours desquelles les enfants de la rue sont emmenés ainsi que les mendiants, les vendeurs de rue et les travailleurs du sexe. En 2005, les autorités ont commencé à incarcérer beaucoup de ces personnes dans un ancien entrepôt de Gikondo, situé non loin des hôtels de grand standing fréquentés par les visiteurs étrangers.
Les autorités privent ces personnes de liberté pour « vagabondage » en vertu de règlements datant de l’époque coloniale mais il est rare qu’elles les inculpent officiellement, qu’elles les fassent comparaître devant des tribunaux ou leur permettent de faire valoir leur droit à des procédures équitables garanti par la constitution rwandaise et les conventions internationales qui lient le Rwanda. Selon les autorités, cet endroit est officiellement destiné à servir de "centre de transit" où les personnes ne sont pas détenues plus de trois jours.
Dans les faits, certains détenus passent des semaines, voire des mois, en détention avant d’être libérés sans faire l’objet d’aucune procédure judiciaire. Les prisonniers ne reçoivent pas suffisamment d’eau, de nourriture ou de soins médicaux; ils dorment à même le sol, sans matelas ni couverture.
« Détenir des enfants pour la simple raison qu’ils sont pauvres, sales, et qu’ils n’ont personne pour prendre soin d’eux est une violation de leurs droits », a expliqué Des Forges. « Aux termes du droit international et de la législation rwandaise, l’Etat doit protéger ces enfants et non pas juste les balayer loin des regards. »
Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=8264&flag=report
Pour de plus amples renseignements, contacter:
Human Rights Watch
350 Fifth Avenue, 34th floor
New York, NY 10118-3299, US
Tel: +1 212 216 1837
Email: [email protected]
Website: http://www.hrw.org
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TRAVAIL D'ENFANT: Fin des pires formes du travail d'enfant dans 10 ans? [publication]
[GENÈVE, 4 mai 2006] - Le travail d'enfant, en particulier dans ses pires formes, diminue à travers la planète. L'Organisation internationale du Travail (OIT) l'annonce dans un nouveau rapport prudent, mais optimiste, intitulé La fin du travail des enfants: un objectif à notre portée. Le rapport ajoute qu'à l'allure actuelle du déclin, si l'élan mondial pour éradiquer le travail des enfants perdure, le travail des enfants dans ses pires formes pourrait être éliminé en 10 ans.
"La fin du travail des enfants est à notre portée" martèle le Directeur général du Bureau international du Travail (BIT), Juan Somavia. "Le combat contre le travail d'enfant reste un défi impressionnant, mais nous sommes sur la bonne voie. Nous pouvons mettre un terme au travail des enfants dans ses pires formes en une décennie, sans perdre de vue notre but final: en finir avec le travail des enfants dans toutes ses formes."
Ce nouveau rapport stipule que le nombre effectif d'enfants qui travaillent à travers le monde a chuté de 11 pour cent entre 2000 et 2004, en passant de 246 millions à 218 millions.
Qui plus est, le nombre d'enfants et de jeunes, âgés de 5 à 17 ans, astreints à des travaux dangereux a diminué de 26 pour cent, pour atteindre 126 millions en 2004 contre 171 millions lors de la précédente estimation. Cette baisse est encore plus accentuée parmi les enfants les plus jeunes: elle atteint 33 pour cent dans la tranche d'âge 5-14 ans, selon le rapport.
Ce rapport explique la diminution du travail des enfants par une prise de conscience collective ainsi qu'une volonté politique accrues, suivies d'actions concrètes, notamment en matière de lutte contre la pauvreté et d'éducation des masses, qui ont permis un "mouvement mondial contre le travail des enfants". Par son Programme international pour l'élimination du travail des enfants (IPEC), l'OIT aide à l'élaboration et à la mise en œuvre des politiques nationales sur le travail des enfants. Depuis une dizaine d'années, ce programme a permis d'aider environ 5 millions d'enfants. Ces actions ont, en outre, eu un effet catalyseur important en termes de mobilisation et de démonstration que le travail des enfants peut être éliminé.
Au cours des cinq dernières années, l'IPEC a aidé plusieurs pays à mettre en place des mesures appropriées assorties de délais pour éliminer les pires formes de travail des enfants. Le rapport exhorte tous les Etats membres qui ne l'auraient pas déjà fait, à adopter des mesures assorties de délais d'ici 2008. Selon le rapport, plus de 30 Etats membres de l'OIT ont déjà fixé des objectifs assortis de délais qui visent 2016, parfois même plus tôt, comme date butoir d'abolition des pires formes du travail des enfants.
En dépit des progrès considérables réalisés dans la lutte contre le travail des enfants, le rapport souligne l'importance du combat qui reste à mener, en particulier dans l'agriculture où sept enfants sur dix travaillent. D'autres défis impliquent d'aborder l'impact du Sida dans le problème du travail des enfants, et d'examiner de près les liens entre travail des enfants et emploi des jeunes.
Ce rapport plaide en faveur d'efforts nationaux plus soutenus, impliquant employeurs, travailleurs et gouvernements - soit les partenaires tripartites qui composent l'OIT. Il défend également un renforcement du mouvement mondial pour faire du travail des enfants une histoire ancienne. Atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement de l'ONU d'ici 2015 serait une aide supplémentaire dans la lutte contre le travail des enfants, indique le rapport.
Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=8418
Pour de plus amples renseignements, contacter:
International Labour Organisation
4 Route des Morillons, CH1211 Genève 22, Suisse
Tel: +41 22 799 8181; Fax: +41 22 799 8771
Email: [email protected]
Website: http://www.ilo.org/childlabour
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CORNE DE L'AFRIQUE: Près de 40 000 enfants menacés de mort [nouvelle]
[5 mai 2006] – Près de 40 000 enfants de moins de cinq ans qui souffrent de malnutrition sont menacés de morts dans la Corne de l'Afrique, une région frappée par la sécheresse depuis deux ans, prévient l'agence des Nations Unies pour l'enfance qui lance ce mois-ci un appel de fonds de 80 millions de dollars.
« Environ 40 000 enfants de moins de cinq ans souffrent d'une malnutrition si grave qu'il leur faudra une aide alimentaire prolongée. Sans cette aide, ils risquent de mourir dans les mois à venir », a déclaré Gordon Weiss, chargé de la communication pour les situations d'urgence au Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) dans un communiqué publié aujourd'hui à New York.
Afin de pouvoir apporter cette aide alimentaire nécessaire, l'UNICEF a lancé le 15 mai un appel de fonds aux pays donateurs d'un montant de 80 millions de dollars. L'agence des Nations Unies a aussi lancé une campagne multimédia « SOS enfants : Crise dans la Corne d'Afrique » pour sensibiliser l'opinion publique.
Rima Salah, directrice générale adjointe de l'UNICEF, a souligné le fait que les récentes pluies n'avaient pas résolu les graves problèmes de malnutrition liés à la sécheresse. Les fortes pluies ont même aggravé la crise, tuant le bétail, apportant le paludisme et d'autres maladies, emportant les récoltes sur pied et polluant les maigres ressources en eau, ajoute le communiqué.
« Cette sécheresse a tué la moitié du troupeau des pasteurs de la Corne d'Afrique. La pluie ne va pas faire revenir les bêtes qui ont disparu. Un éleveur sans troupeau est dans la situation de l'agriculteur sans semence », a expliqué Rima Salah. Les populations nomades, en quête de pâturages pour leurs troupeaux, sont les groupes les plus touchés par la sécheresse rappelle le communiqué.
Au total, 8 millions de personnes - dont 1,6 million d'enfants de moins de cinq ans - sont affectées par la sécheresse.
Ces dernières années, les sécheresses se sont aggravées dans la Corne d'Afrique - Djibouti, l'Érythrée, l'Éthiopie, Kenya et Somalie. La sécheresse qui a dévastée la région en 2000 a provoqué la mort de près de 100 000 personnes.
Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=8423
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VIH et SIDA: Le droit des enfants aux traitements contre la maladie [publication]
[New York/Londres, 26 mai 2006] – Seulement un enfant sur 20 reçoit le traitement HIV dont il a besoin, selon un rapport publié aujourd'hui par le Mouvement mondial en faveur des enfants. Le rapport lance un appel urgent à la communauté internationale rappelant le droit des enfants atteints par le virus du Sida à avoir accès à un traitement médical adéquat pour pouvoir combattre l'épidémie.
Sauver des vies: le droit des enfants aux traitements contre le VIH et le SIDA, le rapport du Mouvement mondial, démontre que que les quantités de traitements pour enfants disponibles à bon marché sont beaucoup trop insuffisantes, et que le développement de nouveaux médicaments se concentre actuellement sur le traitement des adultes. Cependant, toutes les minutes, un enfant meurt de maladies liées au SIDA. Chaque jour, environ 2000 enfants contractent le VIH.
Les enfants sont les témoins silencieux du SIDA. Des millions d’enfants de par le monde sont touchés par la crise qui les entoure, à mesure que leur famille, leurs enseignants et d’autres membres de leur communauté souffrent et meurent sous leurs yeux de cette maladie qui suscite de nombreux préjugés. De nombreux enfants sont ainsi privés de leur enfance à cause des responsabilités supplémentaires qu’ils doivent assumer et de l’instabilité économique et sociale qui s’installe lorsque leurs parents ou les personnes qui s’occupent d’eux tombent malades et meurent.
Les enfants séropositifs sont particulièrement invisibles. Quelque 2,3 millions d’enfants de moins de 15 ans vivent avec le VIH dans le monde, la majorité d’entre eux n’ayant accès à aucune forme de soins ou de traitement. À l’heure actuelle, moins de 5 pour cent de tous les enfants séropositifs bénéficient des traitements dont ils ont désespérément besoin. Ce manque de traitement a des conséquences mortelles, car, sans traitement, la plupart des enfants séropositifs meurent avant d’atteindre leur cinquième anniversaire. Les enfants ne représentent que 14 pour cent des cas de séropositivité, mais 18 pour cent de l’ensemble des décès liés au SIDA.
Plus de 90 pour cent des enfants séropositifs vivent en Afrique subsaharienne, là même où ils ont le moins accès aux traitements, qu’il s’agisse de prévenir la séropositivité ou de combattre la maladie. Cette injustice a des conséquences catastrophiques, le SIDA ayant déjà entraîné une hausse de plus de 19 pour cent de la mortalité infantile en Afrique et contribuant également pour beaucoup à l’augmentation de la mortalité des moins de cinq ans dans cette région.
Si la communauté internationale ne tient pas compte très rapidement de l’impact spécifique du SIDA sur les enfants, on n’aura aucune chance d’atteindre l’Objectif du Millénaire (OMD) – enrayer la propagation de la maladie et la faire reculer, d’ici à 2015. Un échec dans ce domaine compromettra les chances de progresser vers la réalisation des autres OMD.
La mobilisation contre le VIH et le SIDA s’est amplifiée à l’échelle internationale et nationale au cours des vingt dernières années – entre 2002 et 2004 seulement, les fonds accordés à la lutte contre le SIDA ont presque triplé. Cependant cette mobilisation reste encore nettement insuffisante, et les enfants en particulier ne sont pas mentionnés explicitement dans les budgets de la lutte contre le SIDA.
Il est impératif de mener dès maintenant une action concertée pour protéger les droits des enfants séropositifs et invesir en leur avenir. Le Mouvement mondial en faveur des enfants propose les recommandations suivantes:
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Mettre en place des tests de dépistage simples et peu couteux
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Développer la recherche et le développement de traitements spécifiques pour les enfants
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Améliorer les systèmes de santé des pays en voie de développement y compris la ditribution de médicaments
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Etablir des objectifs en ce qui concerne le traitement des enfants.
Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=8412
Pour de plus amples renseignements, contacter:
Global Movement for Children
c/o Plan International, Chobham House
Christchurch Way, Woking GU21 6JG, UK
Tel: +44 (0)1483 755155; Fax: +44 (0)207 482 9778
Email: [email protected]
Website: http://www.gmfc.org
Informations supplémentaires
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Examen UNGASS 2006: L’Assemblée générale de l'ONU a tenu en 2001 une session extraordinaire (UNGASS) sur la question du VIH/SIDA. De cette rencontre est née une série d’objectifs et d’échéances: la
Déclaration d’engagement sur le VIH/SIDA, adoptés par les dirigeants de 189 États. Chaque année, l’Assemblée générale évalue la progression globale vers ces objectifs. La réunion UNGASS 2006 (31 mai - 2 juin) marquera l’heure d’un bilan majeur.
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COMITE DES DROITS DE L'ENFANT: Session 42 et Journée de débat général [nouvelle]
Session 42
La 42ème session du Comité des droits de l'enfant se déroule en ce moment à Genève, Suisse. Le Comité a examiné les rapports de la Colombie (troisième rapport périodique), Lettonie (deuxième rapport périodique), Liban (troisième rapport périodique), Mexique (troisième rapport périodique), Turkménistan (rapport initial), Tanzanie (deuxième rapport périodique) et Uzbékistan (deuxième rapport périodique). L'examination du deuxième rapport périodique des Iles Marshall à été repoussé.
De plus, le Comité a examiné les rapports de l'Islande, du Qatar et de la Turquie sur la mise en pratique du Protocole facultatif sur la vente d'enfants, ainsi que les rapports de la Belgique, du Canada, de la République Tchèque, d'El Salvador, et de l'Islande sur la mise en pratique du Protocole facultatif sur les enfants et les conflits armés. Les observations finales du Comité seront publiées officiellement au terme de la 42ème session, vendredi 2 juin.
Dans sa déclaration d'ouverture pour la 42ème session, Mme Jane Connors, Chargée des droits de l'homme au Service des traités et de la Commission du Haut Commissariat aux droits de l'homme, a indiqué que Mme Maja Andrijasevic-Boko venait d'être confirmée au poste de Secrétaire du Comité et avait officiellement pris ses fonctions le 1er mars 2006.
Mme Connors a par ailleurs rappelé que suite à l'adoption d'une résolution historique de l'Assemblée générale, un nouveau Conseil des droits de l'homme allait remplacer la Commission des droits de l'homme qui cessera officiellement d'exister le 16 juin prochain. Il est prévu que le nouveau Conseil se réunisse trois fois par an à Genève. Il lui sera également possible de convoquer des sessions spéciales avec l'accord d'un tiers de ses membres. Il est envisagé que ce Conseil maintienne le système des procédures spéciales indépendantes et qu'il établisse un nouveau système d'examen universel des droits de l'homme dans les États membres.
S'il est encore impossible de dire à ce stade quel sera l'impact de la création du Conseil des droits de l'homme, la Haut-Commissaire aux droits de l'homme pense que la mise en place, dans ce contexte, d'un mécanisme d'examen universel devrait se traduire par une attention considérable portée aux travaux du Comité, dans la mesure où il serait naturel qu'un tel examen des droits de l'homme commence par les évaluations indépendantes menées par les organes internationaux d'experts.
Les élections des premiers États membres du Conseil se sont déroulées le 9 mai dernier, et la première réunion du Conseil des droits de l'homme se tiendra le 19 juin prochain. En ce moment même, des consultations informelles se tiennent à Lausanne afin d'échanger les points de vue quant à la préparation du nouveau Conseil.
Mme Connors a par ailleurs indiqué que la Haut-Commissaire aux droits de l'homme a désormais achevé son document conceptuel en vue d'un organe de traité permanent unifié et qu'elle est disposée à recevoir toute réaction ou suggestion que pourrait susciter ce document. Cette question sera débattue lors de la cinquième réunion intercomités et lors de la dix-huitième réunion des présidents d'organes conventionnels du 19 au 23 juin prochain.
Mme Connors a d'autre part indiqué qu'un atelier régional sur le suivi des recommandations des organes conventionnels s'est tenue à Nairobi, au Kenya, du 22 au 24 février dernier, pour l'Afrique. En outre, un colloque judiciaire sur la mise en œuvre au plan interne des normes internationales de droits de l'homme s'est tenu dans la capitale kényane du 27 février au 1er mars dernier.
Mme Connors a par ailleurs indiqué que l'étude du Secrétaire général sur la violence contre les enfants est entré dans sa phase finale et que des discussions sont en cours afin de déterminer le meilleur moyen d'assurer des mécanismes de suivi efficaces destinés à mettre en œuvre les recommandations issues de cette étude. L'Expert indépendant chargé de cette étude organisera une journée de réunion de haut niveau à la fin de ce mois, à Genève, afin de discuter des recommandations finales de son étude et des stratégies de promotion de leur mise en œuvre.
Journée de débat général
Le Comité des Droits de l'Enfant a décidé de consacrer la prochaine journée de débat général au thème: "Parler, participer et décider - Le droits de l'enfant d'être entendu". L'événement aura lieu au Palais Wilson à Genève, Suisse, le vendredi 15 Septembre 2006 de 10h à 18h.
Les ONG et les enfants sont invités proposer des contributions écrites sur les thèmes ci-dessous au Haut-Commissariat aux droits de l'Homme (OHCHR) avant le 30 juin 2006 à l'adresse suivante: [email protected]. Les contributions seront limitées à sept pages. Les contributions orales sont aussi acceptées lors du débat, mais devraient prendre la forme d'interventions plutôt que de discours.
La journée de débat se déroule dans le cadre d'une réunion publique, à laquelle sont chaleureusement conviés les représentants de gouvernements, d'organismes et institutions spécialisées des Nations Unies et d'organisations non gouvernementales, notamment de groupes de jeunes, ainsi que des experts. Cependant, pour des raisons pratiques, les participants sont invités à remplir un formulaire d'inscription et à le renvoyer avant le 1 septembre 2006.
Pour faciliter la discussion, le Comité a décidé de séparer les participants en deux groupes de travail qui devront se concentrer sur les deux thèmes suivants:
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le droit de l'enfant d'être entendu dans les contextes judiciaires et administratifs (ce qui comprend les questions concernant la famille, la santé, le statut d'immigration, l'éducation).
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les enfants comme participants actifs à la société (dans la famille, l'école, les associations, la politique).
A cette occasion, CRIN aimerait entrer en contact avec des organisations, réseaux et media menés par des enfants et des jeunes, dans le but d'échanger des informations sur le thème de la participation des enfants et de fournir une plateforme de discussion sur le site de CRIN. Les enfants et individus intéressés sont priés de contacter: [email protected].
Visiter: http://www.crin.org/resources/infodetail.asp?id=8297
Pour tout renseignement sur l'inscription, contacter:
Secrétariat du Comité des Droits de l'Enfant
Bureau du Haut-commissaire aux droits de l'Homme
Email: [email protected]
Website: http://www.ohchr.org/english/bodies/crc/discussion.htm
Pour tout renseignement sur les contributions, contacter:
Laura Theytaz-Bergman
Groupe des ONG pour la Convention des droits de l'enfant
Email: [email protected]
Informations supplémentaires
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** NEWS BRIEF BRIEF **
INDONESIE: Un séisme fait plus de 3000 morts (27 mai 2006)
http://www.crin.org/resources/infodetail.asp?id=8425
IRAN: Première exécution de mineur délinquant signalée en 2006 (23 mai 2006)
http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=8362&flag=news
HUMAN RIGHTS COUNCIL: Election des nouveaux membres (9 mai 2006)
http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=8195&flag=news
TCHAD: Massacre de centaines de villageois (25 mai 2006)
http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=8419&flag=news
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