CRINMAIL 16

25 novembre 2003 - CRINMAIL 16

 

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Vos contributions seront les bienvenues si vous travaillez dans le domaine des droits de l'enfant. Pour nous les faire parvenir, envoyez un e-mail à [email protected].
Si vous ne recevez pas ce message en format HTML, vous ne verrez pas ses liens hypertextes. C'est pourquoi, à la fin de chaque article, nous avons inclu une adresse URL complète qui vous renvoie à une page web contenant de plus amples informations.

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- CONFLITS ARMES: Le quatrième rapport annuel du secrétaire général des Nations Unies sur les enfants et les conflits armés [rapport]

- ATD QUART MONDE : Faire reculer la grande pauvreté vécue par les enfants et leur famille en Europe [publication]

- FEDERATION DE RUSSIE : Condamnés à vie : les enfants mentalement handicapés [communiqué de presse]

- EDUCATION : Le monde est-il entrain de renoncer à l'éducation universelle ? [communiqué de presse]

- NEPAL : Les enfants victimes de l'insurrection maoiste au Népal [nouvelle]

- REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO : Global March s'en va-t-en guerre contre le travail des enfants [événement]

- JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DE L'ENFANT : Nous avons misérablement échoué à protéger les droits essentiels des enfants [communiqué de presse]
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CONFLITS ARMES: Le quatrième rapport annuel du secrétaire général des Nations Unies sur les enfants et les conflits armés [rapport]

[Nations Unies, le 10 novembre 2003] - Un grand nombres d'institutions et de mécanismes, relevant ou non des Nations Unies, s'efforcent d'intégrer la protection et la réhabilitation des enfants touchés par la guerre. Après la fin des conflits, les enfants bénéficient maintenant d'une priorité et d'une attention accrue et reçoivent des ressources.

La fin récente des conflits en Angola, en Sierra Leone et à Sri Lanka constitue un grand soulagement pour les enfants qui ont horriblement soufferts de ces hostilités prolongées, même si les tâches de réinsertion et de guérison restent énormes.

Malgré tout la situation générale des enfants demeure grave et inacceptable sur le terrain. Les béligérants continuent de violer impunément les droits de l'enfant. Durant 2003, cette tendance a été marquée par des situations particulièrement tragique ? terreur, dénuement et vulnérabilité totale ? qu'ont connues les enfants dans l'est de la République démocratique du Congo, dans la province indonésienne d'Aceh, en Iraq, au Libéria, dans les territoires palestiniens occupés et dans le nord de l'Ouganda.

Ce rapport est diponible sur le site de Nations Unies en anglais, en français et en espagnole.

[Source : Nations Unies. Pour lire la totalité du rapport, visitez :
http://ods-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/N03/555/10/PDF/N0355510.pdf?OpenElement]

Pour plus d'information, contactez :
Office of the Special Representative of the Secretary-General for Children and Armed Conflict
United Nations, Room S-3161, New York, NY 10017, US
Tel: +1 212 963 3178; Fax: +1 212 963 0807
Email: [email protected]  
Website: http://www.un.org/special-rep/children-armed-conflict/index.html  

Visitez: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=3777&flag=report  

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ATD QUART MONDE : Faire reculer la grande pauvreté vécue par les enfants et leur famille en Europe [publication]

A l'occasion de la Journée internationale des droits de l'enfant, le 20 novembre 2003, le Mouvement International ATD Quart Monde rend public la version française du document de travail : "Précieux enfants, précieux parents - Miser sur les " liens fondamentaux " dans la lutte contre la pauvreté des enfants en Europe. Repérages pour un dialogue ".

Pour rédiger ce document, ATD Quart Monde a réalisé un travail exploratoire de 9 mois au c?ur duquel était placée l'expérience d'enfants et de parents piégés dans la grande pauvreté et l'exclusion. Au terme de cette exploration menée dans 10 pays, «Précieux enfants, précieux parents» rassemble ce que ces enfants et leur famille nous apprennent sur « la pauvreté des enfants ». Il décrit comment chercheurs, professionnels de terrains et bénévoles, abordent, dans leurs analyses et leurs pratiques, les défis du soutien à la famille et de la protection de l'enfance dans un contexte de pauvreté.

En effet, pour certains de ces enfants, cette situation met en péril leur développement dans leur cadre familial et porte atteinte au respect de droits fondamentaux particulièrement importants comme celui de pouvoir grandir avec leurs parents dans des conditions permettant leur bien-être et leur développement (Article 8, 9, 18 et 27 de la Convention relative aux droits de l'enfant).

La version anglaise du document intitulée " Valuing children, valuing parents " sera disponible en janvier 2004.

Pour plus d'information, contactez:
Pierre Klein - Chargé d'étude ATD Quart Monde Europe
Email : [email protected]  
ou Mouvement International ATD Quart Monde
Email : [email protected]  

Visitez: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=3801  

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FEDERATION DE RUSSIE : Condamnés à vie : les enfants mentalement handicapés [communiqué de presse]

Dans la Fédération de Russie, il est conseillé aux parents d'un enfant mentalement handicapé de l'abandonner aux soins de l'État dès la naissance. Lorsque les parents acceptent cette proposition, ils doivent signer un document disant qu'ils renoncent à tous leurs droits légaux en tant que parents. Leur enfant est alors envoyés dans un des 155 internats de l'Etat qui accueillent environ 29000 enfants.

Cette procédure est appliquée de façon systématique à la naissance d'enfants porteurs de la trisomie 21 (syndrome de Down) ou, pour les enfants plus âgés, lorsqu'on soupçonne des cas d'autisme ou d'infirmité motrice cérébrale.

Un nouvel examen des enfants mentalement handicapés est fait à l'âge de quatre ans. C'est à ce moment que certains enfants sont déclarés « inéducables ». Beaucoup d'entre eux demeureront donc dans ces institutions pour le reste de leur vie, car il n'est pas prévu que cette décision soit réexaminée par la suite. Les enfants, déclarés « inéducables », vivent souvent dans des conditions dégradantes et cruelles. Beaucoup ne quittent jamais leur lit et la plupart n'ont que peu l'occasion de jouer. Aucun effort n'est fait pour favoriser leur développement. De plus, les médecins qui travaillent dans ses internats disent des enfants dont ils s'occupent qu'ils souffrent d'« imbécillité » ou d'« idiotie », des termes inconnus de la Classification internationale des maladies publiée par l'Organisation mondiale de la santé.

Une telle attitude montre un manque total de respect pour les droits des enfants mentalement handicapés.

[Source : Amnesty International. Pour lire l'entièreté de l'article, visitez : http://web.amnesty.org/pages/rus-201103-action-fra]

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EDUCATION : Le monde est-il entrain de renoncer à l'éducation universelle ? [communiqué de presse]

[Genève/New York, le 6 novembre 2003] - L'UNICEF déclare que les nations doivent faire un effort « plus convaincant » pour atteindre en 2005 l'objectif de la parité entre garçons et filles à l'école

Suite à la publication d'un rapport, qui indique que quelque 70 nations ne seront pas en mesure d'atteindre l'objectif de la parité entre les sexes avant 2005, l'UNICEF a déclaré aujourd?hui que le temps pressait et que les gouvernements devaient déployer des « efforts plus convaincants » pour scolariser davantage de filles.

Un enfant qui ne va pas à l'école souffrira énormément toute sa vie de cette absence d'instruction mais les conséquences sont particulièrement graves pour les filles. Les filles non scolarisées risquent d'être victimes de la violence, de l'exploitation, de la traite des êtres humains et de la pauvreté. Elles courent un risque plus grand de mourir en couches ou d'être contaminées par un virus, en particulier le VIH que les filles qui sont allées à l'école. Une fois qu'une fille sort de la filière de l'éducation, il y a fort peu de chance qu'elle y revienne.

L'Unicef a créé un partenariat avec 25 gouvernements pour les aider à poursuivre cet objectif et a développer un certains nombre de mesures pratiques qui ont démontré leur efficacité.

« Ce genre d'amélioration n'est possible que si les dirigeants nationaux s'engagent de manière convaincante et le prouvent en investissant dans un type d'école qui convient à tous les enfants, garçons et filles, et les incite à y rester » a dit Mme Bellamy. « Nous savons que cela peut marcher. Il suffit de s'atteler au problème et d'accepter un peu d'aide de ses amis »

[Source : UNICEF. Pour lire l'entièreté de l'article, visitez : http://www.unicef.org/french/newsline/pr/2003/03pr95efa-fr.html]

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NEPAL : Les enfants victimes de l'insurrection maoiste au Népal [nouvelle]

[Katmandou, le 24 novembre 2003] - Au-delà du bilan des morts quasi quotidiens des combats, une génération d'enfants népalais est aussi victime de la guérilla maoïste qui a fait des écoles un de ses principaux fronts.

Selon les chiffres officiels, plus de 300 enseignants et élèves ont été tués en sept ans d'insurrection au Népal où les écoles sont prises pour cibles par les insurgés qui les considèrent comme un symbole de l'autorité gouvernementale dans les campagnes.

Les instituteurs, accrédités par Katmandou qui fixe aussi les programmes, sont également la cible de la guérilla dont l'objectif est de remplacer la monarchie constitutionnelle par une démocratie populaire. Les enfants eux-mêmes ne sont pas épargnés, le plus souvent victimes des rebelles mais aussi parfois de la répression poursuivie par l'armée.

S'ils ne sont pas les victimes directes des combats, les enfants peuvent être traumatisés par le spectacle des atrocités, ou simplement privés de leurs écoles détruites dans des attentats.

Selon un militant des droits de l'Homme, Krishna Pahari, président du groupe Human Rights and Peace Security-Nepal, les maoïstes ont incendié ou tenté d'incendier 90 écoles et en ont fait sauter 27 autres depuis le début de l'insurrection en 1996. Plus de 8.200 personnes ont déjà perdu la vie dans le conflit.

[Source : Le Courrier International. Pour lire l'entièreté de l'article, visitez : http://www.courrierinternational.com/afp/resultatDepeche.asp?id=031124081254.5wh0n4nt]

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO : Global March s'en va-t-en guerre contre le travail des enfants [événement]

[Kinshasa, le 19 novembre 2003] - Le mouvement mondial dénommé " marche Mondiale contre le travail des enfants " lance le tout premier congrès mondial, le congrès mondial des enfants contre le travail des enfants, marquant le compte à rebours de cet événement, qui se tiendra à Florence en Italie du 10 au 13 mai 2004. A cette occasion, les enfants feront entendre leur opinion, c'est-à-dire leurs craintes, leurs questions et leurs défis aux dirigeants du monde. Ils exprimeront leur engagement à éradiquer le fléau du travail des enfants. Ils veulent un avenir sans le travail des enfants.

Ce congrès verra la participation de 500 enfants y compris les anciens et actuels enfants militants en provenance de 100 pays environs. Il sera demandé aux dirigeants du monde y compris les responsables des diverses agences des Nations Unies de justifier devant les enfants pourquoi ils n'ont pas tenu leurs promesses. En effet, en dépit du fait que 144 pays ont ratifié la convention 182 de l'OIT (organisation Internationale du travail ) sur les pires formes de travail, un enfant sur six demeure un enfant travailleur. Ainsi, ces enfants ne veulent plus écouter ni croire aux promesses fallacieuses des dirigeants mondiaux. Ils réclament une action maintenant, affirme Kailash Satyarki, le président de Global March.

[Source : All Africa. Pour lire l'entièreté de l'article, visitez : http://fr.allafrica.com/stories/200311190798.html ]

Visitez : http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=3822&flag=event 

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JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DE L'ENFANT : Nous avons misérablement échoué à protéger les droits essentiels des enfants [communiqué de presse]

14 ans après la promulgation de la Convention Internationale des droits de l'enfant, plus de 211 millions d'enfants âgés de 5 à 14 ans sont toujours exploités.

La mondialisation libérale n'a rien arrangé. Car, dans un monde où la libre circulation des capitaux et des marchandises est désormais globalement assurée, les industries des pays du Sud ne peuvent maintenir leur place sur le marché qu'en jouant au maximum du seul domaine dans lequel elles restent largement compétitives : le faible coût de leur force de travail. Sans la mise au travail des enfants, sensiblement moins bien rémunérés que des adultes, beaucoup de pays verraient leur compétitivité s'effondrer, leurs exportations diminuer et leurs rentrées en devises chuter. Et les entreprises multinationales ne sont pas les dernières à profiter de cette exploitation des mineurs.

Même dans les pays riches, près de 2,5 millions d'enfants - auxquels il faut ajouter 11,5 millions d'adolescents entre 15 et 17 ans - travaillent dans des conditions pénibles et risquées

Il faut dire que les chiffres sont accablants. Plus d'un demi milliard d'enfants vivent avec moins de 1 euro par jour. Ils sont les plus durement touchés par la misère, dont ils garderont toute leur vie des séquelles psychologiques et physiques. Plus de 100 millions d'enfants ne vont jamais à l'école. Chaque année meurent 11 millions de mineurs de moins de 5 ans, soit 30 000 par jour, un toutes les trois secondes... Entre 1990 et 2000, à cause des conflits, plus de 1 million d'enfants ont perdu leurs parents ou ont été séparés de leur famille, plus de 300 000 ont été recrutés comme soldats, plus de 2 millions ont été massacrés dans des guerres civiles, plus de 6 millions ont été blessés, mutilés ou handicapés à vie, 12 millions ont été privés de toit, et quelque 20 millions ont été chassés de leur foyer... De surcroît, plus de 700 000 enfants sont victimes, chaque année, du trafic de personnes, retenus contre leur volonté dans des conditions d?esclavage.

[Source : Tout ou presque sur les droits de l'enfant. Pour lire l'entièreté de l'article, visitez : http://www.droitsenfant.com/alaune.htm]
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