23 juillet 2003 - CRINMAIL 12
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- LIBÉRIA: Enfants réunis avec leurs proches [nouvelle]
- IRAK: Les munitions non explosées deviennent des jouets pour les enfants [communiqué de presse]
- ÉTATS-UNIS: les États-Unis, en tête des pays pratiquant l'exécution de mineurs [communiqué de presse]
- RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO: L'Effet de conflit armé sur les enfants [rapport]
- BURKINA FASO: Une stratégie pour réduire le taux de mortalité [nouvelle]
- PARTICIPATION: Débats entre des enfants, des jeunes et des responsables politiques [événement]
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LIBÉRIA: Enfants réunis avec leurs proches [nouvelle]
[Monrovia, 21 juillet 2003] - Les récentes offensives sur la ville ont poussé des dizaines de milliers de personnes à partir de chez elles et des centaines de familles ont été dispersées. Le CICR enregistre les enfants non accompagnés dans plus de 80 sites de la capitale et camps de déplacés de la zone environnante.
Des stations de radio informent les gens de ce service fourni conjointement par du personnel du CICR et une quarantaine de volontaires de la Croix-Rouge nationale du Libéria. Les gens sont invités à annoncer les disparitions d'enfants à des postes Croix-Rouge qui ont été installés dans toute la ville ainsi que dans les camps des environs. Parallèlement, des listes d'enfants à la recherche de leurs parents ont été affichées dans les centres pour personnes déplacées.
Marcel Stoessel, l'un des délégués chargés du programme, explique qu'aucun effort n'est épargné pour réunir les enfants le plus vite possible avec leur famille. "Ils constituent la population la plus vulnérable de toutes", précise-t-il.
Outre l'action visant à localiser les personnes recherchées par leur famille ou vice-versa, le CICR fait de la chirurgie de guerre à l'hôpital John F. Kennedy de Monrovia (où il a également mis sur pied un service de recherche de disparus) et dispense des soins de santé au centre médical de Blamacee. Par ailleurs, l'équipe en place visite les détenus, fait des travaux d'approvisionnement en eau et d'assainissement et organise des distributions de secours. Ces programmes aident à la fois la population résidente et les personnes déplacées dans la ville de Monrovia et les comtés Montserrado, Grand Bassa, Margibi et Bong.
[source: Comité International de la Croix Rouge]
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IRAK: Les munitions non explosées deviennent des jouets pour les enfants [communiqué de presse]
[BAGDAD/GENÈVE/NEW YORK, 17 juillet 2003] - Bien que le conflit soit pratiquement terminé, les vestiges de la guerre continuent à mutiler et tuer régulièrement des enfants irakiens, déclare l'UNICEF.
Depuis la fin de la guerre, plus de 1000 enfants ont été blessés par des armes telles que les bombes à fragmentation que les forces de la coalition ont larguées, ou par les tonnes de munitions accumulées et laissées sur place par les forces irakiennes dans des bâtiments publics et dans des quartiers résidentiels de ce pays.
Selon le représentant de l'UNICEF en Irak, Carel de Rooy, en raison de leur curiosité naturelle, les enfants sont souvent victimes d'engins non explosés.
"Les bombes à fragmentation ont des formes qui attirent l'attention et qui plaisent aux enfants," a indiqué M. de Rooy. "Beaucoup d'enfants sont blessés ou tués après avoir vu un objet de métal brillant, parfois de la taille d'une balle, ce qui les a incités à s'en emparer et à jouer avec lui."
L'UNICEF indique que dans certains quartiers des engins à fragmentation de faible volume, certains de la forme d'une bouteille brillante, assortis de petits rubans, d'autres de couleur jaune et munis de parachutes en tissu, jonchent les jardins et les toits. Des bombes de plus gros calibre, encore intactes, se sont parfois enfoncées dans le sol de maisons occupées par des familles qui n'ont pas d'autre solution que de rester sur place.
"En outre, des enfants recherchent, dans les dépôts de munitions abandonnés, des métaux précieux et des pièces pour les vendre ; ils utilisent également les caisses de munition comme combustible pour la cuisine, déversant le contenu de ces caisses sur le sol," a ajouté M. de Rooy.
[?] Selon l'UNICEF, dans la seule ville de Kirkouk, au nord de l'Irak, au cours des deux dernières semaines d'avril, 133 enfants ont été tués ou blessés par des engins non explosés. On indique jusqu'à 20 incidents quotidiens dans la ville de Mossoul, au nord, et l'Organisation mondiale de la santé signale que, dans le sud, 20 pour cent des victimes d'accidents causés par des mines non explosées sont des enfants de moins de cinq ans. D'après le Mines Advisory Group (MAG), le nombre réel de blessés et de morts dans le pays serait vraisemblablement beaucoup plus élevé en raison d'une mauvaise transmission de l'information.
[source: UNICEF. Pour lire l'entièreté du communiqué de presse, visitez: http://www.unicef.org/french/newsline/pr/2003/03pr57munitions-fr.html]
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ÉTATS-UNIS: les États-Unis, en tête des pays pratiquant l'exécution de mineurs [communiqué de presse]
[18 juillet 2003] - Le fait que les États-Unis soient prêts à exécuter des prisonniers pour des crimes commis alors qu'ils étaient mineurs place ce pays dans une catégorie à part, a déclaré Amnesty International ce vendredi 18 juillet 2003, à l'occasion de la sortie de son rapport sur l'adhésion générale à l'interdiction de la peine de mort à l'encontre de mineurs - toute personne âgée de moins de dix-huit ans au moment des faits.
"Les deux tiers des exécutions de mineurs recensées au cours des dix dernières années ont eu lieu aux États-Unis ; parmi celles-ci, on en compte quatre au cours des dix-huit derniers mois," a déclaré Amnesty International. Les États-Unis sont maintenant le seul pays à continuer de pratiquer ouvertement de telles exécutions dans le cadre d'un système de justice pénale ordinaire.
"L'exécution de mineurs est devenue relativement rare si l'on s'en réfère à l'application de la peine capitale à un niveau général ; les États-Unis arrivent largement en tête des pays perpétrant cette pratique."
L'organisation a recensé 22 588 exécutions dans 70 pays entre 1994 et 2002. Dix-neuf d'entre elles ont concerné des mineurs, mis à mort dans cinq pays. Douze de ces homicides, illégaux au regard du droit international, ont eu lieu aux États-Unis.
"La question a été posée concernant l'engagement des États-Unis vis-à-vis des normes internationales de justice après le 11 septembre 2001. Nous avons là un nouvel exemple de la tendance américaine latente à adopter une approche sélective du droit international relatif aux droits humains", a déclaré Amnesty International.
La communauté internationale a adopté quatre traités concernant les droits humains tant au niveau mondial que régional ; ils excluent explicitement les mineurs de la peine capitale. Cette exemption figure également dans les Conventions de Genève et leurs deux Protocoles additionnels. Cette interdiction est si largement reconnue et respectée qu'elle est devenue un principe de droit coutumier international.
Pour lire l'entièreté du communiqué de presse, visitez: http://web.amnesty.org/library/index/fraamr511022003.
Le rapport est disponible en anglais sur le site du Secretariat d'Amnesty International, visitez: http://web.amnesty.org/library/index/engact500042003]
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RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO: L'Effet de conflit armé sur les enfants [rapport]
Selon Watchlist, les enfants ont subit de la torture et cruauté systématique pendant les cinq ans de guerre au Congo. Des gouvernements étrangers et domestiques et des groupes armés ont commis des violations terribles contre les enfants, compris d?assauts, de viols, d'enlèvement, de torture sexuelle, de déplacement forcé, de recrutement des mineurs dans les armées, et de la participation forcée dans l'exploitation illégale de ressources naturelles.
Ce rapport est un appel à tous partis au conflit pour mettre fin immédiatement aux violations contre les enfants et les adolescents. Watchlist fait appel aussi au Conseil de sécurité de l?ONU pour travailler vigoureusement à assurer une fin aux abus commis par les partis au conflit et le personnel international stationné au RDC. Ce rapport est disponible sur le site du Watchlist.
Pour plus de renseignments, contactez:
Watchlist on Children and Armed Conflict
Women's Commission for Refugee Women and Children
122 East 42nd Street, 12th Floor, New York, NY 10168, USA
Tél : 00 1 212 551 2743 ; Fax : 00 1 212 551 3180 ;
Email : [email protected]
Site internet : www.watchlist.org
Visitez: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=3554
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BURKINA FASO: Une stratégie pour réduire le taux de mortalité [nouvelle]
[Ouagadougou, 22 Juillet 2003 ] - Le ministère de la Santé organise du 21 juillet au 1er août 2003 à Ouagadougou, un atelier de formation des prestataires des sites-pilotes pour,"la prise en charge intégrée des maladies de l'enfant". La cérémonie a été présidée par le ministre M. Alain B. Yoda. La prise en charge intégrée des maladies de l'enfant (PCIME) est une stratégie qui permet de regrouper les principales causes de mortalité infantile en vue de leur prise en charge.
Il a pour but de faire baisser la mortalité infantile et de contribuer à l'amélioration de la croissance et du développement de l'enfant. La mise en oeuvre de cette stratégie repose sur trois composantes dont l'amélioration des compétences du personnel de santé par la diffusion de directives adaptées à la situation locale pour la prise en charge intégrée des cas.
[?] Pour le représentant de l'UNICEF, cette formation permet de faire un diagnostic "précis", un traitement combiné et d'accélérer la référence et le transfert des enfants gravement malades vers un niveau approprié. C'est pourquoi, il a salué une telle initiative.
Pour le ministre, Alain B Yoda, dans les pays en voie de développement, 12 millions d'enfants de 0 à 5 ans meurent chaque année. 70 pourcent de ces décès sont dus à cinq principales maladies que sont le paludisme, les infections diarrhéiques, les infections respiratoires aiguës, la malnutrition et la rougeole. Au Burkina Faso ajoute t-il, le taux de mortalité infantile est de 105 pourcent. L'adoption de la stratégie PCIME en 1999 vise selon le ministre, à réduire la mortalité infantile. "C'est une stratégie vitale qu'il faut absolument vulgariser", conclut-il.
[source: All Africa/ Sidwaya]
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PARTICIPATION: Débats entre des enfants, des jeunes et des responsables politiques [événement]
Date: 19 novembre 2003
Lieu: Belgique
« What Do You Think ? » est un projet coordonné par UNICEF Belgique. Il s'adresse aux enfants et aux jeunes de Belgique jusqu'à 18 ans et veut promouvoir les droits à l'expression et à la participation des enfants et des jeunes à tous les niveaux.
Les débats du 19 novembre 2003 visent à promouvoir les droits à l'expression des enfants et des jeunes et à instaurer un dialogue continu entre les enfants, les jeunes et les décideurs politiques, à faire en sorte que chacun s'engage publiquement à créer un monde meilleur pour tous, et à informer les adultes en général de ce qui préoccupe les enfants et les jeunes.
Concrètement, les enfants et les jeunes en Belgique seront interrogés sur le respect de leurs droits et les problèmes qu'ils voient ou qu'ils vivent et leurs idées, souhaits, propositions seront rassemblées. Ensuite leurs revendications seront transmises aux responsables politiques en Belgique mais aussi au Comité des droits de l'enfant à Genève (Organe qui veille à la bonne application des droits de l'enfant dans le monde).
Pour plus de renseignements, contactez:
Maud Dominicy
Comité belge pour l'UNICEF (Projet What do you think)
Avenue des Arts 20, bte 18, 1000 Bruxelles, Belgique
Tel: 00 32 2 230 59 70
Email: [email protected]
Website: www.whatdoyouthink.be
Visitez: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=3537&flag=event
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Pour vous abonner à cette liste visiter le site internet: http://www.crin.org/email.
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