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Cérémonie de signature du nouveau Protocole facultatif
Le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant (CDE) qui introduit un mécanisme de plaintes pour les enfants sera ouvert à la signature lors d'une cérémonie qui aura lieu le mardi 28 février au Palais des Nations à Genève.
Le nouveau mécanisme permettra aux enfants et leurs représentants de déposer des plaintes au Comité des Nations Unies sur les droits de l'enfant - l'organe conventionnel chargé de surveiller la mise en œuvre de la CDE - pour les violations de leurs droits. La création de ce nouvel instrument illustre la reconnaissance que les enfants, tout comme les adultes, devraient avoir un accès égal aux instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme et le système international de responsabilité pour les violations des droits.
Le Protocole facultatif est ouvert à la signature de tout État qui a signé, ratifié ou adhéré à la CDE ou l'un des deux premiers Protocoles facultatifs à la convention sur la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la pornographie impliquant des enfants et sur l'implication d'enfants dans les conflits armés.
Afin d'aider les activités de lobbying national pour encourager votre État à ratifier le Protocole facultatif, le Groupe des ONG pour la CDE a préparé un modèle de lettre, qui peut être adapté en fonction du contexte de votre pays, et que vous pouvez envoyer à des institutions nationales concernées, comme le ministère des Affaires étrangères ou le ministère de la Justice.
Les lettres sont disponibles en: anglais, français, espagnol, arabe et russe (bientôt disponible).
Campagne pour la ratification universelle du Protocole concernant l'implication d'enfants dans les conflits armés
La représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour les enfants et les conflits armés, Mme Coomaraswamy, a appelé cette semaine à la ratification universelle du Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant, concernant l'implication d'enfants dans les conflits armés. Le Protocole interdit l'utilisation de mineurs pour lutter contre les guerres et encourage les États à fixer à 18 ans l'âge minimum pour le recrutement. Lire la déclaration de la représentante spéciale en anglais.
Conflits armés
En Syrie, les forces loyales au président Bachar al Assad bombardent la ville de Homs depuis le vendredi 3 février, tuant ainsi plusieurs centaines de personnes.
« Au cours des derniers mois, le nombre d'enfants victimes de violence a atteint plusieurs centaines. La situation est particulièrement poignante dans la ville de Homs d'où parviennent quotidiennement des informations d'enfants tués et d'infrastructures civiles pilonnées par l'artillerie », a indiqué Mme Coomaraswamy, la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour les enfants et les conflits armés, dans un communiqué de presse.
« Les violations commises contre des enfants vont plus loin que les tueries et les mutilations. Nous avons également reçu des informations sur des mises en détention d'enfants accusés de liens avec des groupes armés, des mauvais traitements et d'actes assimilables à la torture qui ont causé la mort de nombreux enfants », a-t-elle souligné.
Les meurtres et les mutilations d'enfants sont proscrits par le droit international, ainsi que les attaques contre les écoles et les hôpitaux qui figurent parmi les six plus graves violations contre les enfants tels que définis par le Conseil de sécurité en 2005. Lire la suite.
En l'absence d'une résolution du Conseil de sécurité due au veto Russe et Chinois, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté jeudi une résolution qui demande au gouvernement syrien de faire cesser toutes les violences contre sa population et d'autoriser les secours humanitaires à apporter une aide aux personnes qui en ont besoin. Lire l’article.
Lire aussi l'article concernant le rapport de Human Rights Watch sur la violence contre les enfants en Syrie.
En Afghanistan, les forces de l'OTAN ont reconnu, mercredi 15 février, qu'elles avaient tué par erreur huit enfants au cours d'un bombardement aérien la semaine dernière dans la province de la Kapisa.
D'après Mohammad Tahir Safi, parlementaire de la Kapisa et membre d'une délégation dépêchée sur place par M. Karzaï, les enfants morts avaient entre six et quatorze ans, à l'exception de l'un d'entre eux, âgé de 18 à 20 ans.
"L'avion a lâché deux bombes sur le groupe qu'on pensait être sur le point de menacer nos hommes... Finalement, huit jeunes Afghans ont perdu la vie dans cet événement tragique", a déclaré le général Lewis Boone, directeur de la communication de la Force internationale d'assistance et de sécurité (ISAF). En savoir plus.
S’adapter aux nouvelles technologies
Au Liban, le Conseil supérieur pour l’enfance relevant du ministère des Affaires sociales, en collaboration avec l’organisation World Vision a organisé un séminaire pour débattre de la sécurité des enfants sur Internet.
Le but n’est pas de pousser parents et éducateurs à la panique. Ni de crier au danger. Surtout pas d’interdire à leurs enfants l’accès à Internet. Bien au contraire. « C’est la société qui doit évoluer, vu l’importance de la technologie de l’informatique », note le professeur Georges Sadaka, expert en information et enseignant à l’Université libanaise.
Certes, ces changements liés au monde virtuel comportent des conséquences et certains risques pour les enfants, « mais ces risques sont limités face aux possibilités de recherche et de rencontres qu’offre la Toile », estime-t-il, invitant les parents à accompagner leurs enfants, autant que possible. Lire la suite.
Quand le Royaume-Uni réexpédiait en France des enfants clandestins
Depuis le 20 avril 1995 et jusqu'en août 2011, un accord à l'amiable entre la France et le Royaume-Uni permettait aux autorités anglaises de renvoyer immédiatement sur le sol français tout enfant non accompagné étant entré clandestinement sur le territoire. Or, comme le souligne le rapport (en anglais) de la commission anglaise des enfants, parmi ces enfants qui arrivent souvent depuis Calais en se cachant dans les camions ou les conteneurs, se trouvent des jeunes victimes de l'exploitation de réseaux mafieux, d'autres fuyant des pays en guerre. Lire l’article.
Cette pratique est contraire au droit international, notamment l’article 3 de la Convention relative aux droits de l’enfant (intérêt supérieur de l'enfant).
Campagne mondiale pour mettre fin à la détention d’enfants
En mars de cette année, la International Detention Coalition (IDC) lancera une campagne mondiale au Conseil des droits de l'homme et dans bon nombre de pays pour mettre fin à la détention d'enfants.
Téléchargez l'appel au soutient de IDC.
Le dernier mot
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