CRINMAIL 57

9 janvier 2007 - CRINMAIL 57

 

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- SOMALIE: Recrutements d'enfants soldats dans les milices [nouvelle]

- HAITI: Rentrée scolaire - forces de sécurité en état d’alerte [nouvelle]

- SOUDAN: Enquête sur les accusations d’abus sexuels par le personnel de l'ONU [nouvelle]

- COREE DU NORD: Une pénurie alimentaire menace la santé des enfants [nouvelle]

FRANCE: Enfance volée - les mineurs victimes des sectes [rapport]

- EUROPE: Eradiquer toutes les formes de violence, d’exploitation et d’abus [rapport]

- COMITE DES DROITS DE L'ENFANT: 44ème Session [événement]

** NOUVELLES BREVES **

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Vos contributions seront les bienvenues si vous travaillez dans le domaine des droits de l'enfant. Pour nous les faire parvenir, envoyez un e-mail à [email protected].
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SOMALIE: Recrutements d'enfants soldats dans les milices [nouvelle]

[NAIROBI, 2 janvier 2007] - Un nombre toujours plus important d’enfants sont engagés par les milices somaliennes, selon les agences humanitaires sur place. Les jeunes recrues sont ainsi séparées de leurs familles et exposées aux combats.

Le gouvernement fédéral provisoire de Somalie a nié engager des soldats trop jeunes. "Nous n’avons pas d’enfants dans nos troupes a expliqué son porte-parole Abdirahman Dinar, questionné par IRIN mardi 2 janvier. Tous nos soldats ont 18 ans révolus. Ce sont les autres [l’Union des tribunaux islamiques] qui ont recruté des enfants de force".

Selon plusieurs ONG et des agences des Nations Unies, le recours à des enfants soldats en Somalie a augmenté en même temps que les combats entre les tribunaux islamiques et le gouvernement provisoire, en décembre. Les combats ont culminé lorsque les forces de ce dernier, appuyées par l’armée éthiopienne, ont repris le contrôle du sud du pays et de sa capitale, Mogadiscio.

"Des entretiens directs avec des enfants ne dépassant pas l’âge de onze ans ont été réalisés à des barrages et dans des véhicules des différentes parties en présence" a indiqué Siddarth Chatterjee, directeur de programme à l'UNICEF en Somalie.

Le recrutement s’est étendu au delà de la frontière, au Kenya voisin. Siddarth Chatterjee ajoute que selon le Commissaire de la province du Nord Est du Kenya, le recrutement de jeunes de la province par des groupes armés rivaux ont commencé durant les trois derniers mois de 2006, le plus souvent par l’Union des tribunaux isalmiques.

"Un appel a été lancé à toutes les parties au conflit pour qu’elles évitent d’engager des enfants et qu’elles libèrent ceux qu’elles ont déjà enrôlés, relève Siddarth Chatterjee. Cependant, l’absence de registres d’état-civil rend encore plus difficile la vérification de l’âge des enfants. Il y a aussi des rapports selon lesquels les tribunaus islamiques ont déclaré publiquement leur intention de recruter directement dans les écoles. Si cela est vrai, c’est le plus inquiétant."

Les signaux d’alarme les plus récents arrivent une semaine à peine après que la représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies pour les enfants et les conflits armés, Radhika Coomaraswamy, ait averti que la guerre en cours en Somalie aura de graves répercussions sur les enfants et leurs familles. "Je suis très préoccupée par les rapports et les informations reçues concernant les graves violations à l’encontre des enfants, y compris le recrutement des enfants soldats par les parties au conflit en Somalie", a-t-elle déclaré, en appelant au respect du droit humanitaire international pour la protection des enfants.

En décembre, l’ONG Save the Children-UK a exprimé sa préoccupation à propos des milliers d’enfants non accompagnés qui pourraient devenir la proie des trafiquants, notamment liés au commerce du sexe.

[Source: IRIN/Tribune des Droits Humains]

Pour lire la totalité de l'article, visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=12143&flag=news

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HAITI: Rentrée scolaire - forces de sécurité en état d’alerte
[nouvelle]

[PORT-AU-PRINCE, 7 janvier 2007] - Premier ministre, ministre de l’Education, secrétaire d’Etat à la Sécurité publique: les autorités haïtiennes ont multiplié ces derniers jours les appels destinés à rassurer les membres de la communauté scolaire, à la veille de la rentrée des classes ce lundi. Les écoles avaient, en effet, dû fermer leurs portes prématurément le mois dernier en raison d’une vague de kidnapping qui ciblait notamment des élèves.

Le secrétaire d’Etat à la sécurité publique a fait état vendredi d’un plan visant à rendre sûrs les périmètres des établissements scolaires. "La présence policière sera renforcée. L’année 2007 sera consacrée à la lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes", a promis Luc-Eusher Joseph, tout en exhortant la population à collaborer avec la Police.

Vendredi, une opération conjointe de la Police haïtienne et la MINUSTAH, la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti, dans un quartier limitrophe du bidonville de Cité Soleil, au Nord-Est de Port-au-Prince, a permis l’arrestation d’un des lieutenants d’un redoutable chef de gang prénommé Bélony. Il serait responsable de l’assassinat, dans la même zone, en décembre dernier, de deux casques bleus jordaniens.

Une intervention similaire menée deux semaines auparavant dans le même secteur s’était soldée par une dizaine de morts, parmi lesquels figurait un frère du même chef de gang Bélony. Celui-ci serait le principal instigateur du récent kidnapping d’un sénateur de la République (libéré moins de 24 heures après).

Les forces régulières de sécurité annoncent la poursuite de telles opérations qui visent à poursuivre les bandits dans leurs repaires, des "quartiers de non droit", et à juguler par ainsi les fléaux de la criminalité et du kidnapping.

L’incapacité à régler le problème de l’insécurité apparaissait jusqu’ici comme le principal talon d’Achille du gouvernement haïtien. Le 13 décembre dernier, des membres de la Commission Justice et Sécurité publique du Sénat avaient formellement demandé au gouvernement de ne plus négocier avec les bandits et d’appliquer, de préférence, à leur encontre, la loi dans toute sa rigueur. Certains parlementaires allaient jusqu’à menacer le Premier ministre Jacques Edouard Alexis d’une interpellation, qui pourrait déboucher sur une motion de censure - c’est-à-dire le renvoi du gouvernement -, si celui-ci n’arrivait pas à prendre les mesures appropriées pour rétablir la sécurité en Haïti.

Recevant des centaines d’enfants au Palais présidentiel pendant les fêtes de fin d’année, le président René Préval leur avait quant à lui promis, en guise de cadeaux de Noël, des mesures pour en finir avec le kidnapping.

[Source: Radio France Internationale ]

Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=12138

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SOUDAN: Enquête sur les accusations d’abus sexuels par le personnel de l'ONU [nouvelle]

[JUBA, le 5 janvier 2007] - Après les Nations Unies, c’est au tour du gouvernement du Sud Soudan d’ouvrir une enquête à la suite d’allégations d’abus sexuels commis par des membres du personnel des Nations Unies.

Des rapports publiés mardi dernier font état d’allégations d’exploitation sexuelle sur une vingtaine d’enfants parfois âgés d’à peine 12 ans, par des Casques bleus des Nations Unies en poste à Juba, la capitale du Sud Soudan.

Pour Luka Biong Deng, le ministre sud soudanais aux affaires présidentielles, les abus sexuels commis sur des enfants sont comparables à des atrocités. "Le gouvernement s’engage à traduire en justice toute personne impliquée dans de telles atrocités", a-t-il déclaré. "Nous avons mené une guerre longue et acharnée pour qu’ils [les enfants] puissent avoir les moyens de mener une vie productive, heureuse et libre."

Les Nations Unies avaient déjà commencé à mener leurs propres investigations. "Nous collaborons très étroitement avec le gouvernement du Sud Soudan et nous sommes ravis que ce dernier ouvre une enquête", a affirmé George Somerwill, porte-parole de la Mission des Nations Unies au Soudan.

Jennifer Kiiti, spécialiste des questions d’abus sexuels, a expliqué que la meilleure façon de lutter contre le fléau qui secoue le Sud Soudan était de demander aux membres de la communauté locale de rapporter les différents cas d’abus sexuels. Selon elle, il est fort possible que suite à la publication des rapports dénonçant les abus sexuels, la population s’en prenne aux travailleurs humanitaires.

En effet, Jennifer Kiiti, qui a mis en place des mécanismes de formation et de communication pour les agences des Nations Unies et les organisations non gouvernementales (ONG) en poste au Sud Soudan, a souligné que compte tenu de la gravité des allégations, la communauté locale risquait de se retourner contre les travailleurs humanitaires.

Toujours d’après Jennifer Kiiti, les communautés locales devraient suivre une formation qui leur exposerait les conséquences des abus sexuels et des viols. En outre, inciter la population locale à rapporter les cas de viols ou d’abus sexuels permettrait de décourager les auteurs de ces crimes, a-t-elle ajouté. "Si vous froissez la communauté locale, elle réagira, elle ne gardera pas son calme", a rappelé Mme Kiiti.

Elle a raconté avoir entendu parler en novembre dernier d’un cas où des habitants avaient fouetté en public une personne accusée d’avoir une relation avec l’un des membres de la communauté. 

"Beaucoup de progrès ont été accomplis dans ce domaine, au Sud Soudan. Mais tant que la politique de tolérance zéro n’est pas entièrement appliquée, il existera un vide juridique et les employés croiront pouvoir s’en sortir sans être jugés pour leurs actes", a poursuivi Jennifer Kiiti.

Toujours selon la même source, la prostitution a augmenté à Juba en raison de l’arrivée massive de travailleurs étrangers et de la pauvreté de la population locale.

Ce n’est pas la première fois que le personnel des Nations Unies se retrouve au centre d’une affaire d’abus sexuels. En effet, d’après les chiffres avancés par le Département des opérations de maintien de la paix des Nations Unies (DPKO) en août 2006, depuis janvier 2004, 313 employés civils et militaires ont été poursuivis pour des allégations d'exploitation sexuelle. Sur ces 313 personnes, 202 étaient en poste en République démocratique du Congo (RDC), où les Nations Unions ont déployé leur plus importante opération de maintien de la paix, une mission forte de 17 000 hommes. Diverses actions ont été entreprises à l’encontre des auteurs de ces crimes.

En novembre 2005, le DPKO a créé un groupe de déontologie et de discipline après la publication d’un rapport par le prince Zeid Ra’ad Zeid Al-Husein de Jordanie, conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies en matière d'exploitation et abus sexuels par le personnel des opérations de maintien de la paix. Le prince Zeid Ra’ad Zeid Al-Husein a été nommé en juillet 2004, à la suite d’allégations d’abus sexuels commis par des travailleurs humanitaires et des Casques bleus sur des enfants, dans diverses régions du monde, dont l’Afrique de l’Ouest.

Depuis, les pays fournisseurs de contingents militaires ont dû élaborer un code de conduite, adopter des mesures disciplinaires adaptées et mettre en place des mécanismes de responsabilité.

[Source: IRIN]

Pour lire la totalité de l'article, visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=12135

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COREE DU NORD: Une pénurie alimentaire menace la santé des enfants [nouvelle]

[19 décembre 2007] - L’UNICEF prévoit une pénurie alimentaire imminente, que l’isolement du pays risque d’aggraver. L’organisation alerte sur le grave risque de pénurie alimentaire au printemps prochain et supplie les donateurs de regarder au-delà des questions de diplomatie et de reprendre leur soutien aux programmes humanitaires dans le pays.

La crise politique actuelle a entraîné une réduction de l’assistance internationale. Or de graves inondations durant l’été dans quatre provinces ont décimé la production agricole locale. Avec bien moins de nourriture entrant dans le pays à cause de la décision du gouvernement de ne pas accepter l’aide humanitaire, c’est un terrible manque de nourriture qui menace de façon imminente les Nord-Coréens.

Comme l’explique le représentant de l’UNICEF dans le pays, Gopalan Balagopal, "Si vous avez une vision d’ensemble, avec la baisse de 20 pour cent de la production alimentaire, les ressources multilatérales qui ont fait venir moins d’un dixième du total de l’année précédente et l’assistance bilatérale seulement un quart, on comprend alors que nous devrions nous retrouver devant une crise alimentaire majeure au printemps 2007. L’UNICEF a de très sérieuses préoccupations par rapport au statut nutritionnel des femmes et des enfants".

La dernière évaluation nutritionnelle disponible pour la Corée du Nord, conduite en 2004, montrait qu’un tiers des femmes enceintes étaient anémiques ou malnutries. "Il n’y a pas de raison de croire que cette proportion a diminué, affirme M. Balagopal. Les niveaux de malnutrition révélés par les retards de croissance et l’insuffisance pondérale chez les enfants sont toujours les mêmes".

Bien qu’il y ait eu, ces dernières années, de marginales améliorations sur le plan économique en Corée du Nord, ces résultats ne se sont pas répercutés par un investissement dans les services sociaux de base pour les femmes et les enfants. De plus, la plupart des infrastructures du pays sont en mauvais état et les ressources en médicaments essentiels sont limitées. 

"L’UNIVEF a besoin de maintenir ses programmes normaux, qui sont vraiment des interventions vitales, prévient Gopalan Balagopal : s’assurer que tous les enfants sont vaccinés et reçoivent des supplémentations en vitamine, poursuivre le travail que nous faisons avec le Programme alimentaire mondial, qui consiste à distribuer aux femmes enceinte et aux enfants de la nourriture enrichie".

M. Balagopal ajoute: "Nous devons avancer aussi sur le travail très important que nous menons pour assurer un accès plus large à l’eau potable et à l’assainissement, ainsi que sur les innovations que nous avons pu faire dans le domaine scolaire".

Malgré ces défis, moins de la moitié de l’appel humanitaire de l’UNICEF pour 2006 en Corée du Nord a été pourvu, et un financement supplémentaire est immédiatement requis pour assurer les services de base aux femmes et aux enfants en 2007.

"Le fait que les donateurs ne soient pas au rendez-vous alors que nous espérions recevoir un soutien dans le contexte politique actuel est un réel problème pour nous, reconnaît Gopalan Balagopal. Mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’il y a une distinction entre la situation politique et la situation humanitaire, et que les enfants qui naissent aujourd’hui doivent être vaccinés aujourd’hui. Ils ne peuvent pas attendre le dénouement de la crise politique".

Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=12010

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FRANCE: L'enfance volée - les mineurs victimes des sectes [rapport]

[19 décembre 2007] - Selon les conclusions du rapport L'enfance volée. Les mineurs victimes des sectes, "les enfants constituent une proie de plus en plus facile pour les sectes. L'engagement des pouvoirs publics contre l'influence des dérives sectaires sur les enfants s'avère très inégal".

La "Commission d'enquête relative à l'influence des mouvements à caractère sectaire et aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique et mentale des mineurs" présidée par Georges Fenech, s'est intéressée à la fois aux enfants vivant actuellement dans les sectes et à ceux qui risquent d'être touchés par ce phénomène.

La Commission s'est inquiétée du nombre d'enfants concernés. Un des spécialistes interrogés parle d'un "minimum de 60.000 à 80.000 enfants élevés dans un contexte sectaire".

Elle a travaillé à partir des témoignages d'anciens adeptes, de fonctionnaires en charge de l'enfance, de magistrats, d'un pédopsychiatre, et a mis en exergue les méfaits de l'endoctinement et de l'enfermement psychologique. Elle insiste particulièrement sur les conditions de scolarisation et sur le suivi médical (profil psychologique, accès ou non aux transfusions sanguines et à la vaccination).

La Commission a formulé 50 propositions pour contrer les dangers du phénomène. Les mesures proposés concernent l'éducation (redéfinition des critères autorisant l'instruction à domicile, contrôle des organismes d'éducation à distance), la santé publique (contrôle médical scolaire systématique quel que soit le type de scolarisation des enfants, unification des sanctions pour refus de vaccination des enfants, prise en charge des sortants des sectes, définition des "bonnes pratiques des psychothérapeutes), l'Intérieur (prendre davantage en considération l'intérêt de l'enfant dans le statut des associations cultuelles), la Justice (droits des grands parents, sanction de l'enfermement)...

[Source: France 2]

Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=11998

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EUROPE: Eradiquer toutes les formes de violence, d’exploitation et d’abus [rapport]

[STRASBOURG, 22 décembre 2006] - Dans un rapport rendu public en décembre, Jean-Charles Gardetto, rapporteur de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) sur les enfants victimes, explique que les mauvais traitements, les violences physiques ou les négligences provoquent chaque semaine la mort de trois enfants en France et de deux enfants en Allemagne et au Royaume-Uni (chiffres de l'UNICEF).

"Chaque jour, des enfants sont achetés et vendus, importés, exportés et utilisés comme des biens de consommation ou font l’objet de mariages forcés. On les force à se prostituer, à devenir soldats ou domestiques; on prélève leurs organes pour en faire le trafic; ils sont victimes d’abus sexuels, de maltraitances quotidiennes, de châtiments corporels, d’une violence domestique et parentale banalisée, ainsi que d’intimidations à l’école. Malgré un large arsenal juridique au niveau international visant à garantir les droits des enfants et à lutter contre certaines formes d’exploitation, un écart flagrant existe entre les droits reconnus aux enfants sur le papier et la réalité", explique M. Gardetto dans son rapport.

Au cours d’un débat organisé le 23 janvier 2007, auquel participeront Son Altesse Royale la Princesse Caroline de Hanovre, Présidente de l’Association mondiale des amis de l’enfance et Ann M. Veneman, Directrice générale de l’UNICEF, l’APCE doit adopter une série de propositions pour prévenir et réprimer plus efficacement toute forme de violence et d’abus à l’encontre des enfants.

La Secrétaire générale adjointe du Conseil de l'Europe, Maud de Boer Buquicchio, présentera à cette occasion le programme d’action triennal (2006-2008) de l’Organisation des "46" destiné à promouvoir les droits des enfants et à les protéger contre la violence. “L’attitude de l’Europe vis-à-vis de ses enfants doit être fondée sur l’attention, la protection et le respect de leur personnalité, de leur dignité d’être humain et de leurs droits” a-t-elle souligné.

Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=12054

Pour de plus amples informations, contacter:
Conseil de l'Europe
Avenue de l’Europe, 67075 Strasbourg Cedex
Tel: +33 3 88 41 25 51; Fax: +33 3 90 21 50 33
Website: http://www.coe.int

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COMITE DES DROITS DE L'ENFANT: 44ème Session [événement]

La 44ème session du Comité des Droits de l'Enfant aura lieu du 15 janvier au 2 février 2007 au Palais Wilson à Genève, en Suisse. 

Le Comité des Droits de l'Enfant examinera les rapports des Etats suivants: Chili, Honduras, Kenya, MalaysieMali, Iles Marshall, Surinam.

Le Comité examinera aussi les rapports de Costa Rica et du Kyrgyzstan concernant la mise en pratique du Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant, concernant la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants et du Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant, concernant l'implication d'enfants dans les conflits armés.

Les membres du Comité seront dorénavant regroupés en une salle afin d'examiner les rapports d'Etats en un comité, au lieu de deux, comme c'était le cas tout au long de l'année 2006 - le but étant de rattrapper le retard qui s'était accumulé dans l'examen des rapports d'Etats.

Les rapports alterntatifs soumis par les ONG sont maintenant disponibles sur le site de CRIN.

Visiter: http://www.crin.org/resources/infodetail.asp?id=10982 

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** NOUVELLES BREVES **

INDONESIE: 170 000 personnes touchées par les inondations (4 janvier 2007)
http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=12126&flag=news

ONU: Difficiles premiers pas du nouveau Secrétaire Général (4 janvier)
http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=12120&flag=news

TUNISIE: 2ème session 2006 du parlement pour enfant (28 décembre 2006)
http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=12116&flag=news

TSUNAMI: Deux ans après: bilan UNICEF (21 décembre 2006)
http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=12021&flag=news

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