CRINMAIL 54

1 novembre 2006 - CRINMAIL 54

 

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- DROIT A L'ALIMENTATION: 'Tout enfant qui meurt aujourd'hui de faim meurt assassiné'

- SOMALIE: Les islamistes disent avoir recruté 3000 jeunes combattants pour le jihad

- RD CONGO: La situation des enfants des rues dans le contexte tendu des élections 

- PRATIQUES TRADITIONNELLES NUISIBLES: L'Excision en Afrique de l’Ouest

- EDUCATION PRESCOLAIRE: Rapport Mondial de Suivi sur l'Education Pour Tous 2007 

- COMITE DES DROITS DE L'ENFANT: Demande d'information pour les élections 2007

- COMMISSION AFRICAINE DES DROITS DE L'HOMME ET DES PEUPLES: 40ème session

** NOUVELLES BREVES ** 

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Vos contributions seront les bienvenues si vous travaillez dans le domaine des droits de l'enfant. Pour nous les faire parvenir, envoyez un e-mail à [email protected]. Si vous ne recevez pas ce message en format HTML, vous ne verrez pas ses liens hypertextes. C'est pourquoi, à la fin de chaque article, nous avons inclu une adresse URL complète qui vous renvoie à une page web contenant de plus amples informations.

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DROIT A L'ALIMENTATION: 'Tout enfant qui meurt aujourd'hui de faim meurt assassiné'

[26 octobre 2006] – Lors d'une conférence de presse donnée à New York, le rapporteur sur le droit à l'alimentation auprès des Nations Unies, Jean Ziegler, a estimé qu'en l'état des capacités de l'agriculture mondiale et de l'obligation d'assistance en droit international, « tout enfant qui meurt de faim à l'heure actuelle meurt assassiné ».

Le premier des huit Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), « Réduire de moitié, entre 1990 et 2015, la proportion de la population dont le revenu est inférieur à un dollar par jour », ne sera jamais atteint, a affirmé Jean Ziegler, Rapporteur spécial auprès Nations Unies sur le droit à l'alimentation.

« Au contraire, le nombre de personnes qui souffrent de la faim ne fait qu'augmenter très rapidement », notamment en raison de la désertification, a-t-il souligné, lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU, au lendemain de la présentation de son rapport à l'Assemblée Générale.

Le rapport de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) 2005 souligne que 852 millions de personnes dans le monde souffrent de malnutrition chronique - soit un être humain sur six. Un enfant de moins de 10 ans meurt de la faim toutes les cinq secondes et des centaines de milliers de personnes meurent de la faim ou de ses conséquences immédiates chaque jour.

Pourtant, selon le rapport, la production agricole actuelle pourrait sans problème fournir une nourriture suffisante, soit 2.700 calories adultes par jour à 12 milliards d'habitants, soit le double de la population mondiale actuelle. « Il n'y a donc pas de fatalité à ce massacre silencieux. Un enfant qui meurt de faim aujourd'hui meurt assassiné », a dénoncé Jean Ziegler.

Le nombre de personnes sous-alimentées s'est accru de 11 millions entre 2004 et 2005. Il ne se stabilise qu'au regard de l'évolution démographique, a-t-il précisé.

"Des progrès impressionnants ont été réalisés, par exemple au Brésil. Le président Lula a tenu ses promesses : en 4 ans, la sous-alimentation de près de 44 millions de Brésiliens a presque disparu, grâce à la bourse familiale qui profite à 31 millions de Brésiliens et au programme 'Faim zéro'", a-t-il rapporté.

Jean Ziegler a aussi cité l'initiative française rejointe par 15 pays, d'une taxe sur les billets d'avions. En fonction de la distance et de la classe, le passager paie de 6 à 15 euros en faveur d'un Fonds pour lutter contre le sida et la faim.

« Mais il y a eu de terribles défaites dans la lutte contre la faim », notamment la tragédie humanitaire au Darfour depuis février 2003, a-t-il encore dénoncé. « Près de 650.000 affectées sont mortes de cette guerre menée par le gouvernement islamique arabe de Khartoum contre les très anciens peuples du Darfour, un territoire grand comme la France », a-t-il accusé, estimant que 320.000 personnes étaient menacées de famine en septembre parce qu'ils n'étaient plus accessibles en raison de l'insécurité.

Jean Ziegler a ensuite déploré l'effondrement du cycle de Doha sur les échanges économiques agricoles en janvier dernier, qui a pour conséquence le maintien des subsides aux agriculteurs européens et américains.

« Cela veut dire qu'aujourd'hui au grand marché de Dakar au Sénégal, vous pouvez acheter des légumes et des fruits de France, d'Italie, d'Espagne pour la moitié du prix ou le tiers du prix des produits équivalents en provenance d'Afrique. A quelques kilomètres de là, l'agriculteur africain croûlant sous la chaleur n'a pas la moindre chance de gagner sa vie », a-t-il expliqué.

Jean Ziegler a enfin défendu le principe d'un « droit à l'alimentation » comme la seule arme pertinente contre ce massacre de la faim, estimant que l'approche néo-libérale de la « main invisible » n'était pas capable d'y remédier et déplorant que les Etats-Unis continuent de s'y opposer.

Pour lire la totalité de l'article, visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=10920

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SOMALIE: Les islamistes disent avoir recruté 3000 jeunes combattants pour le jihad

[MOGADISCIO, 25 octobre 2006] - Les milices des tribunaux islamiques somaliens ont affirmé mercredi avoir recruté au moins 3.000 combattants pour participer au "jihad" (guerre sainte) contre les troupes éthiopiennes qu'ils accusent depuis plusieurs mois d'être présentes sur le sol somalien.

"Nous avons recensé au moins 3000 jeunes combattants qui se sont enregistrés pour combattre l'ennemi d'Allah", a déclaré mercredi à l'AFP à Mogadiscio sous couvert d'anonymat un haut responsable du Conseil suprême islamique de Somalie (SICS).

"Nous les avons entraînés à se battre et c'est une obligation religieuse", a indiqué le cheikh Abdinur Farah, un commandant islamiste à la tête d'un centre de recrutement pour le "jihad" à Qoryoley, à environ 120 km au sud de Mogadiscio.

"L'Ethiopie a été claire sur ses intentions: il s'agit d'une guerre contre nous (...) Donc nous appelons à une guerre ouverte contre l'Ethiopie et tout jeune combattant est le bienvenu pour rejoindre le jihad contre les envahisseurs éthiopiens", a lancé M. Farah depuis la ville de Qoryoley.

Selon des responsables islamistes, une majorité de ces nouvelles recrues se sont engagées après le discours lundi du chef du SICS, cheikh Hassan Dahir Aweys, qui a une nouvelle fois appelé au "jihad" contre les troupes éthiopiennes.

"Je cherchais une cause pour m'adonner à ma passion pour ma religion et mon pays (...) Maintenant que le jihad a commencé, je l'ai trouvée", a lancé mercredi à l'AFP Abdullahi Sidow Hassan, 23 ans, interrogé à Qoryoley.

Les islamistes et des habitants de Somalie ont affirmé ces derniers mois que des troupes éthiopiennes étaient déployées dans leur pays en soutien au gouvernement de transition, ce que ce dernier tout comme Addis Abeba ont toujours démenti.

Mardi, les islamistes ont affirmé avoir capturé un officier de l'armée éthiopienne lors de combats meurtriers dimanche contre une milice alliée au gouvernement de transition.

La Somalie, pays voisin de l'Ethiopie, est en guerre civile depuis 1991. Depuis juin 2006, les islamistes ne cessent d'y étendre leur influence, alors que le gouvernement somalien, soutenu par Addis Abeba, s'avère incapable de rétablir l'ordre.

[Source: AFP - Agence France Presse]

Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=11037

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RD CONGO: La situation des enfants des rues dans le contexte tendu des élections 

[KINSHASA, 28 Octobre 2006] - Les 40.000 « shegués », autrement appelés enfants de la rue, sont un casse-tête pour l'Hôtel de ville de Kinshasa. En cette période électorale, ils affichent un profil bas depuis la rafle de septembre dernier, intervenue après l'incendie de la chaîne de télévision CCTV.

Malgré la chasse et les arrestations opérées par la police au mois de septembre, les enfants de la rue, « shegués », sont de nouveau dans les rues de la capitale. Leur situation sociale demeure inchangée. Déjà, ils reprennent du service en écumant les points chauds de Kinshasa. Notamment aux marchés et à côté des arrêts de bus où ils se comportent comme des princes, commettant des actes inciviques en restant impunis. Entre- temps, les ONG des droits de l'homme et de l'enfant sont montées au créneau pour fustiger l'apathie de l'autorité à l'égard de ces enfants.

L'opération «coup de poing » de la police avait mis à mal la vie des «shegués» kinois, victimes de la manipulation politicienne avant leur arrestation. Parmi les 800 détenus à l'Inspection provinciale de la police, une centaine était relaxée à la suite des protestations des ONG des droits de l'homme.

Aujourd'hui, ils ont une haine viscérale contre la police et les autorités qui seraient contre eux. C'est pourquoi, ils développent des stratégies de survie dans la rue. On les trouve dans tous les coups fourrés mijotés par les politiciens afin de survivre. Souvent, on recourt à eux pour la distribution des t-shirts et l'affichage des calicots. On leur confie aussi des missions délicates allant jusqu'à la filature des adversaires ou des concurrents. Ils sont corvéables et serviables à souhait.

L'autorité urbaine et la police que nous avons abordées, ont fait l'amer constat de voir que les « shegués » s'illustrent notamment dans le jet de projectiles. Selon la police, la «manif» du mois de septembre était au départ pacifique. Mais elle est devenue violente au point de nécessiter une riposte «proportionnelle».

L'ancien locataire de l'Hôtel de ville, M Kimbembe Mazunga, avait initié un programme de réinsertion sociale en les employant dans le nettoyage. Il les avait approchés, discuté avec eux et les avait intégrés dans 5 brigades de salubrité moyennant 1.000 Fc par individu et par jour. Mais, ce programme risque de tourner court. Demain, tout risque de basculer dans la mesure où l'autorité n'a pas arrêté les mesures préventives pour éviter tout débordement en cette période fragile et tendue. La population est contre les «shegués» à cause de l'insécurité et des actes de banditisme dont ils se rendent coupables. Le gouvernement issu des institutions élues devra donc élaborer une politique et un programme social en faveur des enfants de la rue, entre autres par la réhabilitation des infrastructures adéquates au profit des jeunes, en prévoyant aussi la mise en place d'un tribunal pour enfants en conflit avec la loi.

La plupart des «Shegués» ne sont pas des enfants en conflit avec la loi. Ils se retrouvent dans la rue à cause de la défaillance des parents et de l'administration. Ces enfants des parents séparés pour diverses raisons se retrouvent dans la rue par manque de structures appropriées pour leur garde et leur éducation.

Pour lire la totalité de l'article, visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=11027

[Source: Le Potentiel/AllAfrica]

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PRATIQUES TRADITIONNELLES NUISIBLES: L'Excision en Afrique de l’Ouest

[BRUXELLES, le 23 octobre 2006] - L’excision est une pratique extrêmement dangereuse et en contradiction totale avec les droits de la femme et de l’enfant. Plan Belgique vient de publier un rapport sur cette thématique, intitulé Tradition et Droits : l’excision en Afrique de l’Ouest. Il y est montré que les excisions sont des mutilations exercées sur des individus de plus en plus jeunes - dans certains pays, les enfants sont excisés avant même d’avoir fêté leur premier anniversaire.

La question de l’excision soulève immanquablement beaucoup d’émotions. Ceux qui militent
pour son abandon y sont poussés par la compassion qu’ils éprouvent pour les millions de filles qui souffrent par sa cause. Il n'est pas possible de douter qu'un tort important y est causé aux femmes. Cela est indiscutable. Pourtant, pour celles qui pratiquent l’excision, il s’agit souvent d’une tradition à laquelle elles tiennent, une tradition qu'elles ont du mal à laisser de côté parce qu'elle fait partie d’elles-mêmes, de ce qui les définit en tant que femmes.

Quand on traite de convictions aux racines si profondes, il n'est pas toujours possible d'en arriver à un échange qui soit constructif. Le fait de condamner de façon critique les pratiques culturelles d’autrui, sans leur montrer le respect qu’on leur doit, n’a jamais permis de modifier les comportements ou les conventions sociales.

C’est cette réflexion qui est à l’origine des études effectuées par Plan sur les déterminants sociaux et culturels de l’excision, études sur lesquelles s’appuie la résente publication. Cette étude apportera une perspective plus nuancée à l’effort international visant à promouvoir l’abandon de l’excision, tout en expliquant le caractère complexe de la question. Le rapport suggère aussi des moyens qui permettraient aux communautés et aux partenaires en développement d’arriver à une entente commune et de progresser ensemble vers l’abandon d’une pratique archaïque n’ayant aujourd’hui plus sa place.

Pour de plus amples informations, contacter:
Tessa Schmidburg, Responsable Information et Sensibilisation
Plan International Belgique
Email: [email protected]
Tel: +32 2 644 33 38 
Site: http://www.plan-belgique.org

Visit: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=11035

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EDUCATION PRESCOLAIRE: Rapport Mondial de Suivi sur l'Education Pour Tous 2007

[PARIS, NEW YORK, 26 octobre 2006] – L’Amérique latine et les Caraïbes sont en tête du monde en développement en ce qui concerne l’éducation préscolaire, selon le Rapport mondial de suivi sur l’Education pour tous 2007, publié par l’UNESCO. Malgré les bénéfices bien connus de l’éducation préscolaire sur tous les aspects du développement et du bien-être de l’enfant, le Rapport montre que ce secteur reste le parent pauvre du processus éducatif dans de nombreuses régions du monde, et que la moitié des pays n’a pas de politique de protection et d’éducation des enfants de moins de trois ans.

Premier des objectifs assignés à l’Education pour tous d’ici 2015, la protection et l’éducation de la petite enfance est le thème de cette édition du Rapport. Il contient également une évaluation de la progression vers les cinq autres objectifs, notant une accélération marquée de la scolarisation dans le primaire, tant pour les garçons que pour les filles, et une augmentation de l’aide à l’éducation, compensée dans plusieurs pays par un déclin des dépenses nationales d’éducation.

« Ce n’est pas une coïncidence si le premier des objectifs de l’Education pour tous est consacré aux enfants les plus jeunes et les plus vulnérables », a déclaré Koïchiro Matsuura, Directeur général de l’UNESCO. « Améliorer leur bien-être dès le plus jeune âge doit être une composante intégrale et systématique de toute politique d’éducation et de réduction de la pauvreté. L’engagement des politiques de haut niveau est indispensable pour inscrire la protection et l’éducation de la petite enfance à l’ordre du jour ».

« Les programmes pour la petite enfance posent des fondations solides et rapportent gros », a déclaré Nicholas Burnett, directeur du Rapport. « Chaque année dans le monde en développement, plus de 10 millions d’enfants meurent avant l’âge de cinq ans de maladies qui pourraient souvent être évitées. Les programmes qui combinent nutrition, vaccination, santé, hygiène, protection et éducation peuvent changer cela. Ils contribuent également de façon décisive à une meilleure réussite scolaire. Malgré cela, les enfants qui ont le plus besoin de ces programmes sont aussi ceux qui ont le moins de chance d’en bénéficier ».

La fréquentation d’écoles maternelles va de 62 pour cent en Amérique latine et dans les Caraïbes à seulement 35 pour cent dans les pays en développement d’Asie de l’Est et du Pacifique, de 32 pour cent en Asie du Sud et de l’Ouest à 16 pour cent dans les Etats arabes et 12 pour cent en Afrique sub-saharienne. L’école maternelle est universelle dans la plupart des pays de l’Europe de l’Ouest. Sa fréquentation est tombée fortement dans les pays en transition à la suite du démantèlement de l’Union soviétique mais elle remonte maintenant.

Le rapport montre que la demande pour une éducation et une protection précoce augmente rapidement, stimulée par le nombre croissant de femmes sur le marché du travail et de foyers monoparentaux. En 1975, en moyenne, un enfant sur dix était scolarisé dans une école maternelle ou équivalent ; en 2004, cette scolarisation concerne un enfant sur trois.

Pourtant, le financement des programmes pour la petite enfance n’a rien d’une priorité pour la plupart des pays : moins de 10 pour cent des dépenses publiques totales sont allouées à l’éducation préscolaire dans 65 des 79 pays dont les données 2004 étaient disponibles ; plus de la moitié en allouaient moins de 5 pour cent.

Dans un domaine caractérisé dans de nombreux pays par une forte dépendance aux financements privés, le Rapport prévient que les politiques publiques doivent fixer des standards de qualité et une réglementation visant à éviter les inégalités.

Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=10898&flag=report

Pour de plus amples informations, contacter:
UNESCO
7 Place de Fontenoy, 75352 Paris 07 SP, France
Tel: +33 1 45 680 686
Email: [email protected]
Website: http://www.unesco.org

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COMITE DES DROITS DE L'ENFANT: Demande d'information pour les élections 2007 

Le Groupe des ONG sollicite des informations sur les candidats à l'élection

Enfévrier 2007, les mandats de 9 membres du Comité des droits de l'enfant expirent: Mme Mary Alison Anderson (Jamaique), M Jacob Egbert Doek (Président du Comité, Hollande), M Kamel Filali (Algérie), Mme Moushira Khattab (Egypte), M Hatem Kotrane (Tunisie), M Lothar Krappmann (Allemagne), M Norberto Liwski (Argentine), M Rosa Maria Ortiz (Paraguay), et Mme Awa N’Deye Ouedraogo (Burkina Faso).

Le 11ème meeting des Etats Parties de la Convention relative aux droits de l'enfant (CDE) aura lieu à New York le 21 février 2007 afin d'élire les nouveaux membres qui remplaceront les 9 ci-dessus. Les nominations de candidats ont été proposées au Haut Commissariat aux droits de l'Homme (voir liste ci-dessous). Les CV des candidats seront disponibles ultérieurement sur le site du Haut Commissariat.

Le Groupe des ONG pour la CDE encourage les ONG nationales et internationales à jouer leur rôle dans la création d'un Comité équilibré, efficace et sérieux. Le Groupe des ONG sollicite des informations et références sur les candidats nominés selon les critères suivants: 

 

  • Les candidats doivent avoir démontré leur expertise dans le domaine des droits de l'homme, et plus particulièrement, des droits de l'enfant, lors de travaux antérieurs. Il serait préférable qu'ils aient une bonne connaissance des mécanismes internationaux des Nations Unies.
  • Les candidats doivent être indépendants et impartiaux. Ils doivent pouvoir exercer leur fonction en étant affranchis de l'influence de leur pays d'origine et de leur gouvernement, surtout lorsque ce dernier affiche des idées arrêtées sur certaines questions concernant les droits de l'Homme. Pour cette raison, il est préférable d'éviter les nominations de candidats haut-placés dans les gouvernements.
  • Les candidats doivent être en mesure de consacrer assez de temps à leur travail au sein du Comité. Les membres du Comité doivent participer à trois sessions annuelles de quatre semaines chacunes, à Genève, et à des événements supplémentaires occasionnels, où leur présence est requise en raison de leur expertise. En outre, l'examen des rapports d'Etats demande un temps considérable.
  • Etant donné que les articles de la CDE recouvrent une grande variété de droits, les candidats devraient provenir de milieux professionnels variés. En effet, le Comité a adopté une approche holistique qui souligne l'importance de l'inter-dépendance de tous les articles de la Convention.
  • Les candidats qui ont déjà travaillé avec des ONG sont particulièrement recommandés.
  • Les candidats doivent pouvoir démontrer leur sensibilité aux différences culturelles.
  • Les candidats doivent parler courammment au moins une des trois langues officielles du Comité - anglais, français, espagnol. Ceux qui parlent français ou espagnol doivent aussi comprendre l'anglais afin de pouvoir examiner les documents qui n'ont pas encore été traduits.

 

Nous vous prions de communiquer ces informations à ceux de vos contacts qui travaillent dans les pays qui ont nominé des candidats. Toute information venant compléter le CV du candidat sera utililsée pour le lobbying d'Etats parties afin qu'ils élisent les meilleurs candidats. Les informations reçues seront résumées et communiquées anonymement, nous vous encourageons donc à être francs. 

Liste des candidats

M Norberto Liwski - Argentine

Mme Rosa Maria Ortiz - Paraguay

Mme Ojobo Atuluku - Nigéria

M Hatem Kotrane - Tunisie 

M Luigi Citarella - Italie

Mme Lidija Topic - Bosnie et Herzégovine

Mme Moushira Khattab - Egypte

Mme Esmeralda Elizabeth Arosemena de Troitiño - Panama

Mme Marie-Gisèle Zinkpe - Bénin

Mme Agnès Akosua Aidoo - Ghana

Mme Sylvie Kayitesi Zaïnebo - Rwanda

M Lothar Friedrich Krappmann - Allemagne

Mme Nakpa Polo - Togo

Mme Marta Maurás Pérez - Chili

Mme Maria Herczog - Hongrie

M Kamel Filali - Algérie

M Dainius Puras - Lithuanie

Mme Lourdes G. Balanon - Philippines

Visit: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=11010

Pour de plus amples informations, contacter:
Laura Theytaz-Bergman
Liaison Unit Programme
Groupe des ONG pour la CDE
1 rue de Varembé, 1202 Genève, Suisse
Tel: +41 22 740 4730; Fax: +41 22 740 1145
Email: [email protected] 
Website: http://www.crin.org/NGOGroupforCRC

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COMMISSION AFRICAINE DES DROITS DE L'HOMME ET DES PEUPLES: 40ème session

La 40ème session de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples aura lieu à Banjul, en Gambie, du 15 au 29 novembre 2006.

Conformément à l’article 62 de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, les Etats parties à la Charte doivent soumettre tous les deux ans, un rapport sur les mesures d’ordre législative ou autre prises en vue de donner effet aux droits et libertés reconnus et garantis par la Charte. Lors de sa 40ème session, la Commission examinera les rapports suivants:

A propos de la Commission Africaine

En plus de l'exécution de toutes autres tâches qui peuvent lui être confiées par la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), la Commission est chargée de trois missions principales:

  • Promotion des droits de l'homme et des peuples:

    (1) Rassembler de la documentation, entreprendre des études et des recherches sur les problèmes africains relatifs aux droits de l'Homme et des peuples, organiser des séminaires, des colloques et des conférences, diffuser des informations, encourager les organismes nationaux et locaux s'occupant des droits de l'Homme et des peuples, et le cas échéant, donner des avis ou faire des recommandations aux gouvernements. C'est la fonction d'information et d'éducation.

    (2) Formuler et élaborer, en vue de servir de base à l'adoption de textes législatifs par les gouvernements africains, des principes et règles qui permettent de résoudre les problèmes juridiques relatifs à l'exercice des droits de l'homme et des peuples et à la jouissance des libertés fondamentales. C'est la fonction consultative ou "quasilégislative".

    (3) Coopérer avec les institutions africaines ou internationales qui s'intéressent à la promotion et à la protection des droits de l'Homme et des peuples. C'est la coopération institutionnelle.

    (4) Examiner les rapports périodiques des Etats sur les mesures d'ordre législatif, ou autre, prises en vue de donner effet aux droits et libertés reconnus et garantis par la Charte Africaine. C'est la fonction de contrôle.

  • Protection des droits de l'Homme et des peuples: 
    Assurer la protection des droits de l'Homme et des peuples dans les conditions et selon les règles de procédure prévues par la Charte et le règlement intérieur de la Commission.
  • Interprétation de la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples:
    Interpréter toute disposition de cette convention, soit à la demande d'un Etat partie, soit à la demande d'une institution de l'Organisation de l'Unité Africaine ou d'une organisation africaine reconnue par l'Organisation de l'Unité Africaine.

Working Group on the Death Penalty 

Lors de sa 40ème session, la Commission Africaine envisage de nommer les membres du Groupe de travail sur la peine de mort en Afrique, sur la base de nominations faites par les Etats membres de l'Union Africaine, les institutions nationales des droits de l’Homme, les organisations non gouvernementales et autres individus et institutions concernés.

Le Groupe de travail a été établi lors de la 37ème Session ordinaire tenue du 27 avril au 11 mai 2005, par la Résolution Res.77(XXXVII) (en anglais) et conformément à l’Article 28 de son Règlement intérieur. A sa 38ème Session ordinaire, la Commission africaine a adopté une Résolution élargissant la composition du Groupe de travail pour y inclure deux de ses membres et cinq experts indépendants. 

Visiter: http://www.crin.org/resources/infodetail.asp?id=11009

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** NOUVELLES BREVES **

ARMES: Une majorité écrasante pour l’élaboration du traité international sur le commerce des armes (26 octobre 2006)
http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=10927&flag=news

UNICEF: Europe de l’Est et CEI: des enfants dans l’extrême pauvreté (22 octobre 2006)
http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=10838&flag=news

ENFANTS ET CONFLITS ARMES: Nouveau site du Représentant Spécial de l'ONU
http://www.un.org/children/conflict/french/home6.html

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