CRINMAIL 43

15 février 2006 CRINMAIL 43

 

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- RESEAU D'INFORMATION DES DROITS DE L'ENFANT: Nouveau site [nouvelle]

- MUTILATION GENITALE FEMININE: Trois millions affectées chaque année [nouvelle]

- LES ENFANTS ET LES CONFLITS ARMES: Nouveau Représentant spécial [nouvelle]

- SECHERRESSE: Situation de crise pour les enfants de la corne de l'Afrique [nouvelle]

- COMITE DES DROITS DE L'ENFANT: Fin de la 41ème session [nouvelle]

- CONVENTION SUR LES DROITS DES PERSONNES HANDICAPÉES: Le Comité chargé de sa rédaction tient sa 7ème session [nouvelle]

- OUGANDA: Enfant soldats et "saigneurs de guerre" [événement et publication] ____________________________________________________________________________

Vos contributions seront les bienvenues si vous travaillez dans le domaine des droits de l'enfant. Pour nous les faire parvenir, envoyez un e-mail à [email protected]

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RESEAU D'INFORMATION DES DROITS DE L'ENFANT: Nouveau site [nouvelle]

Le nouveau site du Réseau d'information des droits de l'enfant (CRIN) est en ligne depuis deux semaines au lien suivant: http://www.crin.org. Ce site offre des services d'information supplémentaires ainsi que des outils interactifs pour ses utilisateurs; il met en valeur les dernières actualités et propose l'utilisation de nouvelles technologies, telles que les flux RSS.

* Page en français

Le nouveau site internet du CRIN contient une section en français pour ses utilisateurs francophones. Cette page offre des informations générales sur CRIN et sur les droits de l'enfant, ainsi que les 10 dernières actualités postées sur le site en français, et le dernier CRINMAIL. La page procure aussi des liens vers les derniers rapports publiés en français, les publications du CRIN en français, le calendrier d'événements, et des informations en français concernant les droits de l'enfant, le Comité des Droits de l'Enfant, la Convention, CRIN et le Groupe des ONG.

* CRINMAIL

Une section entière du site est consacrée aux CRINMAILs. Sur cette page, vous pouvez consulter les archives des différents CRINMAILs, et vous abonner ou résilier votre abonnement vous-même, grâce à votre propre nom d'utilisateur et mot de passe.

*RSS en français

Les fils RSS sont des flux de contenus gratuits qui vous permettent d'identifier le contenu d'un site qui vous intéresse. Les dernières informations publiées sur le CRIN peuvent ainsi venir enrichir automatiquement votre site Internet ou compléter vos sources d'informations déjà agrégées via un logiciel de lecture des flux RSS.

* Annuaire des membres de CRIN

Sur cette page, vous pouvez rechercher des organisations qui travaillent pour les droits de l'enfant par thème, pays, etc. Cette page vous permet aussi de vérifier si votre oorganisatin est déjà membre de CRIN.

* Le coin des enfants

Une page consacrée aux enfants les aide à réaliser ce que sont leurs droits, et les problèmes que rencontrent d'autres enfants dans le monde. Cette page offre aussi des renseignements sur CRIN, la Convention des droits de l'enfant, et propose des jeux et activités pour apprendre en s'amusant.

* Outils interactifs:

Vous pouvez soumettre des informations en ligne, si vous voulez publier les conférences, rapports, ou actualités de votre organisation sur le site Internet de CRIN.

Contactez CRIN, donnez votre opinion sur les articles postés sur le site, ou remplissez le formulaire d'adhésion à CRIN.  

Visitez http://www.crin.org et dites-nous ce que vous pensez du nouveau site en ligne ou en nous envoyant un email à: [email protected] 

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MUTILATION GENITALE FEMININE: Trois millions affectées chaque année [nouvelle]

[PARIS, 6 février 2006] - L'UNICEF a salué aujourd'hui les acteurs qui travaillent de concert pour mettre fin à la pratique de l'excision/mutilation génitale féminine (E/MGF) et faire respecter le droit des filles à devenir femme sans subir de préjudice corporel. Dans toute l'Afrique subsaharienne, en Égypte et au Soudan, un mouvement s'est constitué pour mettre fin aux mutilations génitales féminines, l'une des violations des droits humains les plus persistantes et les plus répandues et, qui plus est, une violation souvent subie en silence.

Au cours des six dernières années, des milliers de villages en Afrique de l'Ouest ont organisé des cérémonies publiques en faveur de l'abandon de l'E/MGF, ce qui permet d'espérer la disparition de cette pratique en l'espace d'une génération. "Nous sommes à un tournant de l'histoire", a déclaré lundi la Directrice générale de l'UNICEF Ann M. Veneman, lors de la quatrième Journée internationale annuelle de la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines. "Les méthodes les plus efficaces pour lutter contre cette pratique n'ont pas été de punir ceux qui la perpétuent, mais de proposer et de soutenir de saines alternatives".

L'UNICEF travaille avec des partenaires qui proposent plusieurs méthodes essentielles pour encourager l'abandon en masse de cette pratique. Elles consistent, entre autres, à choisir une approche non coercitive; à sensibiliser les communautés aux dangers de l'E/MGF; à encourager les déclarations publiques d'engagement des collectivités à y renoncer et à diffuser des messages qui recommandent son abandon dans les communautés.

Pour autant, l'excision/mutilation génitale féminine est loin d'être éliminée. Chaque année, trois millions de jeunes filles dans 28 pays du continent africain sont soumises à cette pratique, ainsi que des milliers de filles des communautés d'immigrés en Europe, en Amérique du Nord et en Australie. Dans le monde, entre 100 et 140 millions de filles et de femmes ont été mutilées ou excisées. La plupart des filles sont excisées avant leur quatorzième anniversaire. De nombreuses communautés continuent d'observer cette tradition ancestrale qui, bien que cela ne soit pas toujours dit ouvertement, reste un rite obligatoire pour se marier.

Pour Mme Veneman, la suppression de cette pratique dangereuse et discriminatoire est essentielle pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement qui visent à améliorer la santé maternelle, à promouvoir l'égalité des sexes et à réduire la mortalité infantile.

Alors que les communautés choisissent d'abandonner l'excision/mutilation génitale féminine, les gouvernements et les organisations non gouvernementales jouent de leur côté un rôle décisif pour soutenir la mobilisation contre cette pratique. Le Protocole de Maputo, un instrument juridique régional qui interdit et condamne explicitement l'E/MGF, a été ratifié par 15 pays africains et est entré en vigueur en novembre 2005. Un mois plus tard, 100 parlementaires africains ont adopté un document novateur, la "Déclaration de Dakar", qui souligne l'importance de la participation des communautés et de la réforme législative pour mettre fin à l'E/MGF.

Une conférence régionale sur l'excision/mutilation génitale féminine se tiendra au Mali à la fin du mois. Elle examinera principalement les modalités d'application du Protocole de Maputo par le biais de la législation. Cette pratique aura aussi sa place dans l'Étude du Secrétaire général des Nations Unies sur la violence à l'égard des enfants, qui sera publiée en octobre 2006.

Lire le communiqué de presse    

Rapport UNICEF: "Changer une convention sociale néfaste: la pratique de l'excision/mutilation génitale féminine"

Protocole de Maputo 

Informations sur la conférence (en anglais)  

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LES ENFANTS ET LES CONFLITS ARMES: Nouveau Représentant spécial [nouvelle]

[NEW YORK, 8 février 2006] - L'UNICEF a félicité aujourd'hui Radhika Coomaraswamy pour sa nomination au poste de Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés.

Mme Coomaraswamy succède à Olara Otunnu, dont le mandat a expiré en juillet 2005. M. Otunnu a été le premier à occuper le poste de Représentant spécial du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés. Il a été nommé un an après la publication, en 1996, du rapport de Graça Machel, un rapport sans précédent qui attirait l'attention de la communauté internationale sur l'impact dévastateur des conflits armés sur les enfants.

"Mme Coomaraswamy est connue depuis longtemps pour sa défense des droits des femmes et des enfants, a dit la Directrice générale adjointe de l'UNICEF Rima Salah. L'UNICEF se réjouit à l'idée de travailler en étroite collaboration avec elle pour faire en sorte que la question urgente des enfants maltraités et exploités pendant les conflits armés reste une priorité dans le monde."

Originaire du Sri Lanka, Mme Coomaraswamy est réputée pour ses activités de défense des droits de l'homme. Elle préside en ce moment la Commission des droits de l'homme du Sri Lanka et a récemment servi comme Rapporteur spécial des Nations Unies sur la violence à l'égard des femmes.

Le chaos entraîné par les conflits, notamment l'effondrement des services sociaux et les déplacements de population, exposent les enfants aux mauvais traitements et à l'exploitation. Les filles sont régulièrement la cible de campagnes de violences sexuelles et d'exploitation. Des centaines de milliers d'enfants sont recrutés et utilisés par les forces et groupes armés comme combattants, messagers, espions, porteurs, cuisiniers ou pour services sexuels.

Cette nomination intervient à un tournant critique pour le mouvement dans l'histoire des activités de plaidoyer pour la protection de ces enfants. En 2005, le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité une Résolution historique (Résolution 1612) obligeant le système des Nations Unies à créer un mécanisme de suivi et de rapports sur les graves violations des droits de l'enfant par les gouvernements et les groupes armés en période de guerre.

Il est essentiel que cette résolution soit appliquée afin de mettre fin à l'impunité qui entoure ces violations odieuses, lesquelles incluent l'assassinat ou la mutilation d'enfants, le recrutement et l'exploitation des enfants par les forces et groupes armés, des attaques contre des écoles ou des hôpitaux, le viol et autres formes de violence sexuelle, les enlèvements d'enfants et le refus de laisser passer l'aide humanitaire.

L'UNICEF s'efforce de protéger les enfants affectés par les confits armés notamment en plaidant pour la ratification du Protocole facultatif concernant l'implication d'enfants dans les conflits armés, en appuyant les programmes de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des enfants qui sont utilisés par des forces ou groupes armés, en protégeant les enfants de la violence et en particulier la violence sexuelle ciblant les filles.

Lire le communiqué de presse 

Site du Représentant spécial du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés   

Résolution 1612 du Conseil de Sécurité

Etude Graça Machel (en anglais)

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SECHERRESSE: Situation de crise pour les enfants de la corne de l'Afrique [nouvelle]

[GENÈVE, NEW YORK, 7 février 2006] - La Corne de l'Afrique traverse une grave crise provoquée par une sécheresse qui menace quelque 1,5 million d'enfants de moins de cinq ans, a déclaré l'UNICEF aujourd'hui.

A cause de la sécheresse, environ 8 millions de personnes ont besoin d'une aide d'urgence en Éthiopie, au Kenya, en Somalie et à Djibouti. La Directrice générale de l'UNICEF Ann M. Veneman a affirmé que l'UNICEF intervenait dès à présent pour éviter une crise encore plus grave dans les mois à venir.

"On risque la propagation de maladies, une malnutrition encore plus grave et le déplacement d'un nombre considérable de personnes", a dit Mme Veneman vendredi, "la communauté internationale doit intervenir immédiatement pour répondre aux besoins".

Le sud de l'Ethiopie, le nord du Kenya et le centre et le sud de la Somalie souffrent de cette sécheresse depuis plusieurs mois. Cela fait deux ans qu'il ne pleut pratiquement plus, ce qui a entraîné la mort du bétail, la faillite des récoltes et la disparition de sources d'approvisionnement en eau.

La faillite des récoltes et la mort du bétail contribuent de manière significative à l'aggravation de la malnutrition chez les enfants. La rougeole menace également la survie des enfants car les taux de vaccination sont bas dans la région. Les enfants affaiblis par la malnutrition risquent plus d'être infectés et la rougeole peut se propager rapidement au sein de populations sans protection.

De concert avec les gouvernements, le Programme alimentaire mondial et des ONG partenaires dans les pays touchés, l'UNICEF soutient déjà des programmes d'alimentation en Somalie, au Kenya et en Ethiopie.

La sécheresse a également eu des conséquences à long terme sur l'éducation des enfants. Nombre d'entre eux ne vont pas à l'école car ils cherchent eux aussi de l'eau et des vivres. Dans quatre districts de la Somalie, 14 écoles seulement sur 106 sont encore ouvertes. D'autres écoles du Kenya signalent une augmentation de la scolarisation, les enfants allant en classe pour rapporter à leur famille les vivres nécessaires à leur survie.

Lire le communiqué de presse   

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COMITE DES DROITS DE L'ENFANT: Fin de la 41ème session [nouvelle]

Le Comité des droits de l'enfant a conclu sa 41ème session le 27 janvier, et a publié ses Observations finales sur la situation des enfants en Azerbaijan, au Ghana, en Hongrie, Lithuanie, au Liechtenstein, à l'Ile Maurice, au Pérou, en l'Arabie Saoudite, Thailande et à Trinité et Tobago.

De plus le Comité a examiné les rapports d'Andorre, du Kazakhstan et du Maroc sur la mise en pratique du Protocole facultatif sur la vente d'enfants (OPSA). Ainsi que les rapports d'Andorre, du Bangladesh et de la Suisse sur la mise en pratique du Protocole facultatif sur les enfants et les conflits armés (OPAC).

Les Observations finales, ou recommandations, du Comité sont disponibles (en anglais) sur le site du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme: http://www.ohchr.org/english/bodies/crc/crcs41.htm. Elles seront disponibles en français ultérieurement. Des résumés des sessions du Comité par pays, rédigés par le Groupe des ONG pour la Convention des Droits de l'Enfant, sont disponibles (en anglais) sur le site de CRIN.

A l'issu de la session, Amnesty International a publié un communiqué de presse exprimant ses inquiétudes à propos du fait que des mineurs délinquants (personnes âgées de moins de 18 ans à la date des faits qui leur sont reprochés) continuent de se voir infliger la peine capitale en Arabie Saoudite. Amnesty appuie la demande du Comité auprès du gouvernement Saoudien, exprimée dans les Observations finales, de prendre des mesures immédiates en vue d'abolir l'imposition de la peine capitale à des personnes reconnues coupables d'infractions commises alors qu'elles étaient âgées de moins de 18 ans, conformément à l'article 37 de la Convention. Les représentants du gouvernement de l'Arabie saoudite ont déclaré au Comité que les autorités de Riyadh étaient en train de réexaminer le texte de loi en la matière.

Le dernier jour de la session, Jacob Egbert Doek, Président du Comité, a commenté sur la nouvelle méthode du Comité d'examiner les rapports en deux chambres. Ce fut une expérience intéressante, mais qui a placé un fardeau considérable sur les membres du Comité ainsi que le personnel du Secrétariat. Ainsi, bien que selon lui, l'expérience fut positive en général, une décision finale nécessite davantage de réflexion.

La prochaine session du Comité se déroulera du 15 mai au 2 juin 2006 au Palais Wilson à Genève. Les rapports des pays suivants seront examinés: Colombie, Lettonie, Liban, Iles Marshall, Mexique, Tanzanie, Turkmenistan, Ouzbékistan. De plus, le Comité examinera les rapports de l'Islande, du Qatar et de la Turquie sur la mise en pratique du Protocole facultatif sur la vente d'enfants, ainsi que les rapports de la Belgique, du Canada, de la République Tchèque, d'El Salvador, et de l'Islande sur la mise en pratique du Protocole facultatif sur les enfants et les conflits armés.

Page actualités de CRIN sur les sessions du Comité des Droits de l'Enfant. L'information y est disponible principalement en anglais, mais aussi en français et en espagnol.

Rapports alternatifs soumis par les ONG au Comité des Droits de l'Enfant. Les rapports sont classés par pays, session et organisation.

Communiqué de presse d'Amnesty International sur l'Arabie Saoudite

Informations (en anglais) sur la 41ème session 

Informations (en anglais) sur la 42ème session )    

Pour de plus amples informations, contacter:

Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme
Comité des Droits de l'Enfant
8-14 Avenue de la Paix, CH 1211 Genève 10, Suisse
Tel: + 41 22 917 9000; Fax: + 41 22 917 9022
Email: [email protected]
Website

Groupe des ONG pour la Convention des Droits de l'Enfant
c/o Defence for Children International
1 rue de Varembé, PO Box 88, CH-1211 Genève 20, Suisse
Tel: + 41 22 740 47 30; Fax: + 41 22 740 1145
Email: [email protected]
Website

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CONVENTION SUR LES DROITS DES PERSONNES HANDICAPÉES: Le Comité chargé de sa rédaction tient sa 7ème session [nouvelle]

Le Comité chargé d'élaborer une Convention internationale pour protéger et promouvoir les droits de quelque 600 millions d'handicapés dans le monde a tenu sa 7ème session du 16 janvier au 3 février à New York, en marquant des progrès significatifs.

Présentant les conclusions de ces trois semaines de travaux, le Président du Comité, M. Don Mackay (Nouvelle-Zélande), a estimé que les négociations ont progressé sur les différents articles du projet de Convention, convaincu que le texte est sur le point d'être finalisé. En faisant preuve de discipline, a-t-il insisté, les délégations devraient être en mesure d'adopter le projet final au terme de la 8ème session du Comité, qui se tiendra au Siège de l'ONU à New York, du 14 au 25 août prochain.

Ce texte, qui sera établi par un comité de rédaction, sera ensuite soumis à l'Assemblée générale à sa 61e session pour adoption. "Nous arrivons à un moment", a-t-il lancé à l'attention des délégations, "où vous devez savoir ce que vous pouvez accepter plutôt qu'imposer votre idéologie en risquant de faire durer ces négociations de manière indéfinie". M. MacKay a fait observer qu'il subsiste très peu de véritables difficultés concernant les dispositions des différents articles.

Pour la première fois, six enfants handicapés ont participé à la session, le 18 janvier, demandant aux participants de considérer le problème de l'exclusion d'environ 150-200 millions d'enfants handicapés dans le monde. Les six jeunes, (qui représentaient l'organisation internationale Save the Children) venaient du Bangladesh, de la Chine et du Royaume-Uni. Ils ont rappelé aux personnes présentes lors de la session que "vivre dans un monde qui n'apprécie pas la valeur égale de chacun, était comme vivre dans un monde qui déshumanise l'individu".

Le Président du Comité a maintenant publié un nouveau projet de texte pour la Convention, basé sur les negociations qui ont eu lieu lors de la 7ème session. En ce qui concerne les droits des enfants handicapés, des progrés considérables ont été faits suite au lobby mené par Save the Children au sein du International Disability Caucus (IDC).

L'article 7 du dernier texte de la Convention, est consacré aux enfants handicapés (mais il est possible qu'il soit ultérieurement intégré à l'article 4). Il précise que les Etats parties doivent prendre des mesures pour guarantir que les enfants handicapés puissent jouir de leurs droits de manière égale. L'article précise aussi que les Etats parties doivent reconnaître le droits des enfants handicapés d'exprimer leurs opinions de la même façon que les autres enfants, et que pour cela, les Etats sont dans l'obligation de leur fournir l'assistance nécessaire. De nombreux autres articles mentionnent aussi les droits des enfants handicapés (voir document ci-dessous).

Cependant, certaines propositions faites par Save the Children et IDC n'ont pas été inclues dans cette dernière version du texte de la Convention, notamment:

- la prohibition de la sétrilisation des enfants handicapés

- la prohibition de la mise en institution des enfants à cause de leur handicap, mais IDC a réussi à faire accepter, dans l'article 23, une obligation d'aider les familles pour éviter la ségrégation, et de fournir des alternatives de garde appropriées au sein de la communauté si nécessaire.

- l'obligation de guarantir que les services fournis aux enfants handicapés sont accessibles - le président dirait que cette idée est exprimée dans l'article 19 qui mentionne l'obligation de rendre tous les services communautaires accessibles aux personnes handicapées de façon égale.

Lors de la 8ème session, le Comité décidera de garder ou non un article entier consacré aux enfants handicapés. Cependant, même si l'article 7 actuel se retrouve dans l'article 4 (Obligations générales) le président du Comité a assuré Save the Children que son contenu serait gardé dans sa totalité.

En conclusion, les résultats de la 7ème session du Comité chargé de la rédaction du texte de la Convention sur les droits des personnes handicapées sont positifs pour les enfants handicapés. La plupart des recommandations de Save the Children (IDC) ont été prises en compte. Ce nouveau projet de texte rend les enfants handicapés plus visibles dans la nouvelle Convention. Les problèmes qui les affectent, mis à part le problème de la stérilisation, ont été reconnus par le Comité.

[Source: Gerison Lansdown, Save the Children]

Pour de plus amples informations, contacter:
Edoardo Bellando, Nations Unies
Département de l'information
Tel: + 1 212 963 8275
Email: [email protected]

Lire le communiqué de presse

Lire le projet de texte de la Convention (en anglais)

Lire une analyse du nouveau texte sur les articles faisant référence aux enfants.  

Lisre les actualités régulières sur la rédaction de la Convention sur le site de CRIN. Le nouveau projet de texte y sera publié dès qu'il sera disponible en français.

Site des Nations Unies sur la Convention

Le site de l'organisation Handicap International contient des informations détailées sur la Convention, sur son contexte et ses progrès, ainsi que des liens en français pour des comptes rendus quotidiens des sessions du Comité. 

Informations sur les droits de l'Homme et l'invalidité.

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OUGANDA: Enfant soldats et "saigneurs de guerre" [événement et publication]

Le site "Red Hand Day" - http://www.redhandday.org - a récemmment été créé pour soutenir la campagne internationale et le Jour mondial contre l'utilisation d'enfants soldats. Le but du site, développé par Terre des Hommes et la Coalition pour mettre fin à l'utilisation d'enfants soldats, est de mobiliser l'opinion publique et organiser des manifestations dans le monde entier contre l'utilisation d'enfants soldats.

L'année 2007 marquera le cinquième anniversaire du Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant, concernant l'implication d'enfants dans les conflits armés. Cependant, un trop grand nombre de pays n'ont toujours pas ratifié le Protocole et recrutent encore des enfants soldats.

Vendredi 10 février, dans trois gares du pays, la Coalition belge contre l'utilisation d'enfants soldats, dont est membre Amnesty International, a attiré l'attention sur les nombreux enfants enrôlés dans les groupes armés aux quatre coins de la planète. A cette occasion, "Libertés!", le mensuel d'Amnesty International, a publié un dossier spécial intitulé "Ouganda - Saigneurs de guerre".

En Ouganda, 100 000 personnes ont péri dans un conflit atroce qui oppose l'armée ougandaise à l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA), un mouvement constitué principalement d'enfants enlevés et contraints à se battre. À ce jour, on estime à 25 000 le nombre d'enfants ainsi réduits au statut d'enfants soldats ou d'esclaves sexuels.

Pour de plus amples informations, contacter:
Amnesty International
9 Rue Berckmans, 1060 Bruxelles, Belgique
Tel: +32 (0)2 538 81 77
Email: [email protected]
Website

Lire "Ouganda - Saigneurs de guerre"

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CRINMAIL en français est une liste électronique d'adresses du Child Rights Information Network (CRIN). CRIN ne certifie, ne valide, ni ne vérifie les informations envoyées par ses membres à CRINMAIL. La responsabilité de la validité et de l'exactitude de toute information y figurant incombe à son auteur.

 

Pour vous abonner à cette liste visiter le site internet: http://www.crin.org/email.

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