CRINMAIL 31

11 mars 2005 - CRINMAIL 31

 

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Vos contributions seront les bienvenues si vous travaillez dans le domaine des droits de l'enfant. Pour nous les faire parvenir, envoyez un e-mail à [email protected].
Si vous ne recevez pas ce message en format HTML, vous ne verrez pas ses liens hypertextes. C'est pourquoi, à la fin de chaque article, nous avons inclu une adresse URL complète qui vous renvoie à une page web contenant de plus amples informations.

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- ENFANTS SOLDATS: Le Conseil de Sécurité Doit Agir Contre les Récidivistes [nouvelle]

- ASIE SU SUD: Prendre Soin des Enfants Livrés à Eux-mêmes [nouvelle]

- ÉTUDE DES NATIONS UNIES SUR LA VIOLENCE CONTRE LES ENFANTS: Lancement du Site CRIN et Début de la Commission des Droits de l'Homme [nouvelle]

- PAUVRETE: La Pauvreté des Enfants en Hausse dans les Pays Riches [publication]

- TRAVAIL DES ENFANTS: Un Enfant sur 12 Travaille dans les Pires Conditions [publication]

- ACTION MONDIALE CONTRE LA PAUVRETÉ: Campagnes Nationales [nouvelle]

- CONFLITS ARMES: La Responsabilité de Protéger les Enfants [publication]

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ENFANTS SOLDATS: Le Conseil de Sécurité Doit Agir Contre les Récidivistes [nouvelle]

[NEW YORK, 22 février 2005] - "Le Conseil de sécurité des Nations Unies doit imposer des sanctions aux gouvernements et aux groupes armés qui utilisent des enfants soldats dans les conflits armés", a déclaré la Coalition pour mettre fin à l'utilisation d'enfants soldats, avant la réunion du Conseil de sécurité du 23 février 2005 dont le but était ded débattre de la situation des enfants lors des conflits armés. Le récent rapport du secrétaire général au Conseil de sécurité portant sur les enfants et les conflits armés identifie 42 parties dans 11 pays différents qui enfreignent les lois internationales interdisant de recruter et d'utiliser des enfants soldats. Trente d'entre elles ont déjà été citées au moins une fois et 21 ont été citées dans chacun de ses trois derniers rapports.

"Les Nations Unies ont identifié clairement par trois fois déjà qui force les enfants à tuer et à être tué à la guerre", a déclaré Casey Kelso, coordinateur de la Coalition pour mettre fin à l'utilisation d'enfants soldats, organisation regroupant des associations de défense des droits humains et des associations humanitaires. "Le Conseil de sécurité ne doit pas laisser passer une année de plus en laissant croire aux commandants militaires en cause que personne ne va leur demander des comptes au sujet des atteintes qu'ils portent aux droits des enfants."

Parmi les multirécidivistes cités à trois reprises par le secrétaire général, se trouvent le gouvernement de la République démocratique du Congo, du Myanmar et des groupes armés ou des milices alliées au gouvernement qui opèrent au Burundi, au Népal, aux Philippines, en Somalie, au Sri Lanka, au Soudan et en Ouganda. "Depuis 2002, 21 groupes armés ont été cités dans trois rapports consécutifs", a encore déclaré Casey Kelso. "Les preuves contre eux sont accablantes. Il faut maintenant des actions concrètes en réponse aux rapports des Nations unies."

La Coalition demande au Conseil de sécurité d'imposer un embargo sur les armes et des sanctions ciblées spécifiquement sur le recrutement et l'utilisation des enfants soldats. Parmi les cinq pays figurant sur l'agenda du Conseil de sécurité et qui sont cités dans le dernier rapport du secrétaire général, quatre (la Côte d'Ivoire, la République démocratique du Congo, la Somalie et le Soudan) sont déjà soumis à des sanctions; seul le Burundi y échappe. Dans trois de ces pays, des commissions sont chargées de surveiller leur application. Des experts ou des groupes de surveillance sont présents en République démocratique du Congo et en Somalie pour enquêter, y compris dans ce domaine.

La Côte d'Ivoire, la Somalie et les parties en guerre dans certaines régions de République démocratique du Congo et du Soudan, sont soumis à un embargo sur les armes - tous ces pays sont identifiés comme ayant des enfants soldats engagés dans les combats. Une interdiction de déplacement à l'encontre de certains commandants militaires et le gel de leurs avoirs ont été décrétés en Côte d'Ivoire, mais ne sont pas encore en application. "Il ne devrait pas être difficile d'ajouter la fin de l'utilisation des enfants soldats comme condition à la levée des sanctions", a conclu Casey Kelso. "Le Conseil de sécurité doit dire explicitement que les sanctions ne seront levées qu'avec la fin de l'utilisation des enfants soldats."

La Coalition a aussi demandé au Conseil de sécurité de veiller à la mise en oeuvre effective d'un dialogue avec les parties citées, afin de développer des plans d'action concrets pour mettre fin à l'emploi des enfants soldats. En avril 2004, le Conseil de sécurité a appelé à un tel dialogue avec les groupes qui utilisent des enfants soldats dans les pays qui figurent sur son agenda. Mais le secrétaire général a reconnu qu'il n'y a pas eu beaucoup de dialogue à cause de problèmes de sécurité, du manque de coopération des parties et de l'absence d'un dispositif de surveillance systématique au niveau national.

La Coalition a demandé un élargissement du dialogue pour qu'il inclue les parties dans les conflits cités par le secrétaire général mais qui ne figurent pas sur l'agenda du Conseil de sécurité. Il s'agit de la Colombie, du Myanmar, du Népal, des Philippines, du Sri Lanka et de l'Ouganda.

[Source: Amnesty International]

Pour de plus amples informations, visiter les sites suivants:

Amnesty International: http://www.amnesty.asso.fr  

Coalition pour mettre fin à l'utilisation d'enfants soldats: http://www.child-soldiers.org  

Représentant spécial du Secrétaire général chargé d'étudier l'impact des conflits armés sur les enfants: http://www.un.org/special-rep/children-armed-conflict  

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ASIE SU SUD: Prendre Soin des Enfants Livrés à Eux-mêmes [nouvelle]

[BATTICALOA (Sri Lanka), 1 mars 2005 ] - Le tsunami a été pour des milliers d'enfants du Sri Lanka la fin de la certitude. "C'est un processus difficile et rigoureux", dit un travailleur social de Save the Children, qui, en partenariat avec l'UNICEF et le Bureau international du travail, a enregistré et fourni des précisions sur tous les enfants non accompagnés, séparés ou orphelins dans tout le pays. Une fois ceci achevé, va commencer le long processus de recherche des membres d'une famille et de réunion des enfants avec leurs parents, leurs frères et sours, leur famille élargie ou leur communauté d'origine.

"Depuis le début, il était prioritaire d'identifier ces enfants", déclare le responsable au Sri Lanka de la protection de l'enfance de l'UNICEF, Bo Viktor Nylund. "Les équipes ont foncé pour rassembler très vite des données afin que nous puissions bien comprendre l'impact du tsunami sur les enfants. Comme l'UNICEF dispose d'une grande expérience du Sri Lanka et qu'il a dirigé d'importantes initiatives pour la protection des enfants - notamment dans le nord-est - ceci nous a donné beaucoup d'espoir".

Dans la phase d'urgence initiale, l'UNICEF et ses partenaires ont distribué des brochures dans les camps afin de sensibiliser les réfugiés aux moyens de protéger les enfants. "Dans de tels environnements, les enfants sont bien plus vulnérables à la violence, à l'exploitation sans scrupule et à la maltraitance. C'est la raison pour laquelle il est essentiel de les identifier et de leur permettre de retrouver leurs parents et leur communauté le plus vite possible", a expliqué Bo Viktor Nylund.

Les premiers chiffres indiquent que plus de 1 100 enfants ont perdu leurs deux parents et c'est leur famille élargie qui s'occupe de la grande majorité de ces enfants. En outre, 3 600 enfants ont perdu l'un de leurs parents. Le défi va être maintenant d'aider un grand nombre de foyers monoparentaux avec des enfants.

"L'afflux considérable de ressources financières et autres - et une sensibilisation beaucoup plus forte à l'importance des questions de protection - offre l'occasion de renforcer les systèmes de protection sociale pour tous les enfants et toutes les femmes du Sri Lanka, pas seulement dans la période suivant immédiatement le tsunami, mais aussi dans l'avenir", a ajouté Bo Viktor Nylund.

[Source: UNICEF]

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ÉTUDE DES NATIONS UNIES SUR LA VIOLENCE CONTRE LES ENFANTS: Lancement du Site CRIN et Début de la Commission des Droits de l'Homme [nouvelle]

Le site internet de CRIN consacré à la participation de la société civile dans l'Etude des Nations Unies sur la violence contre les enfants (voir CRINMAIL 28) est maintenant opérationnel à l'adresse suivante: www.childrenandviolence.org. Le but de ce site est de favoriser l'accès à toutes les informations concernant les enfants et la violence, et de faciliter l'influence des organisations de la société civile sur l'Etude. Il devrait aussi permettre l'échange d'informations entre professionels, praticiens, chercheurs, et autres concernés par l'Etude.

Le site web fournit des informations pratiques sur tous les aspects de l'Etude sur la Violence Contre le Enfants, y compris: publications, outils de formation pour praticiens, instruments légaux, documents analytiques, statistiques, etc. Il contient aussi des informations sur les Consultations régionales et sur le Sous-groupe des ONGs sur les Enfants et la Violence (qui appartient au groupe des ONGs pour la Convention relative aux droits de l'enfant), ainsi que sur la Commission Consultative des ONGs. Les dernières nouvelles concernant l'Etude apparaîssent sur la page principale.

L'Etude documentera l'importance, l'incidence et les conséquences des différentes formes de violence contre les enfants. Elle passera en revue les connaissances actuelles en matière de causes, de risque associé et de facteurs de protection. Elle se centrera sur la prévention de la violence, notamment par l'identification des meilleures pratiques dont celles conçues et utilisées par et pour les enfants. A tous les niveaux, l'Etude soulignera les points de vue et les expériences des enfants eux-mêmes et encouragera leur participation active.

L'expert indépendant fera un compte-rendu de l'évolution de l'Etude devant la Commission des droits de l'homme, qui commence la semaine prochaine à Genève, et rendra le rapport final en 2006. Les recommandations seront présentées à l'Assemblée générale au même moment. Une version populaire et destinée aux enfants sera également réalisée.

Pour être informé des dernières nouvelles concernant l'Etude, vous pouvez vous abonner au CRINMAIL spécial "Children and Violence" (un bulletin email mensuel de CRIN et du Sous-groupe des ONGs sur les Enfants et la Violence) en envoyant un email à: [email protected].

NOTE: La 61ème session de la Commission des droits de l'homme commence la semaine prochaine et durera six semaines (14 mars - 22 avril). CRIN est en train de mettre à jour les information en français sur son site internet, et enverra des informations régulières en français, via le CRINMAIL Commission des droits de l'homme. Un CRINMAIL spécial vous sera envoyé dans les prochains jours, pour vous mettre au courant des services d'infomations en français qui seront mis à votre disposition.

Pour de plus amples informations, contacter:
CRIN, c/o Save the Children
1, St John's Lane, London, EC1M 4AR, UK
Tel: + 44 20 7012 6865; Fax: + 44 20 7012 6952
Email Veronica Yates: [email protected]  ou [email protected]  
Website: http://www.childrenandviolence.org  or http://www.crin.org/violence  

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PAUVRETE: La Pauvreté des Enfants en Hausse dans les Pays Riches [publication]

[FLORENCE, 1er mars 2005] - La proportion d'enfants vivant dans la pauvreté a augmenté dans 17 des 24 pays de l'OCDE au cours de la dernière décennie, selon le rapport 2005. "La pauvreté des enfants dans les pays riches", a été publié la semaine dernière par le Centre de recherche Innocenti de l'UNICEF à Florence.

La conviction répandue que la pauvreté des enfants dans les pays riches diminue régulièrement ne correspond nullement à la réalité, d'après cette étude, qui démontre que seuls quatre pays présentent une réduction importante depuis la dernière décennie - l'Australie, la Norvège, le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Parmi eux, l'étude signale que le Royaume-Uni, a particulièrement réduit son taux de pauvreté des enfants. Le Danemark et la Finlande ont le taux d'enfants pauvres le plus bas - actuellement de moins de 3% - et la Norvège est le seul pays où la pauvreté des enfants peut être définie comme "très faible et en baisse".

En publiant les données de l'enquête sur la pauvreté dans les pays membres de l'OCDE, l'UNICEF a noté que la réduction de la pauvreté est l'un des Objectifs de développement du millénaire convenue par toutes les nations. L'enquête rend compte des données comparables disponibles et présente une estimation très complète de la pauvreté des enfants parmi les pays riches. Le rapport examine les données disponibles de tous les pays et s'interroge sur l'augmentation des taux de pauvreté et sur les raisons pour lesquelles certains pays de l'OCDE réussissent mieux que d'autres à protéger les enfants à risque.

L'enquête révèle que dans tous les pays, les niveaux de pauvreté sont déterminés par la combinaison des trois mêmes forces: les tendances sociales, les conditions du marché du travail, et les politiques gouvernementales. Notamment, les efforts des gouvernements pour réduire la pauvreté des enfants ne doivent pas porter uniquement sur les politiques, mais aussi sur les résultats finaux de l'interaction entre les changements de politiques gouvernementales, les changements familiaux et sociaux et les changements des conditions du marché du travail. Les taux de pauvreté ne découlent pas seulement de l'ampleur de l'aide publique mais de la façon dont celle-ci est dispensée.

Le rapport laisse supposer que de nombreux pays de l'OCDE pourraient ramener le taux de pauvreté des enfants au-dessous de 10% sans augmentation importante de leurs dépenses globales. Le rapport démontre aussi que des dépenses publiques majeures dans le domaine familial et social sont clairement associées à une réduction des taux de pauvreté des enfants. En moyenne cela aboutit à une réduction de plus de 40% des "taux de pauvreté imputable au marché".

L'étude conclue en remarquant que les gouvernements aux taux de pauvreté des enfants les plus bas - le Danemark, la Finlande et la Norvège - réduisent tous les "taux de pauvreté imputable au marché" de 80% ou plus. Les initiatives des gouvernements ayant le taux de pauvreté le plus élevé à l'autre extrémité de l'échelle - les Etats-Unis et le Mexique - n'arrivent respectivement qu'à 10 et 15%.

Pour de plus amples informations, contacter:
UNICEF France, Direction de l'information
3, rue Duguay-Trouin, 75282 Paris cedex 06, France
Tél: + 33 1 44 39 77 77; Fax: + 33 1 44 39 77 78
Website: http://www.unicef.fr  

Visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=5246  

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TRAVAIL DES ENFANTS: Un Enfant sur 12 Travaille dans les Pires Conditions [publication]

[PARIS, 22 février 2005] - Le comité britannique pour l'UNICEF a lancé un nouveau rapport portant sur l'exploitation mondiale des enfants par le travail. Ce rapport souligne qu'un enfant sur douze dans le monde (180 millions de jeunes de moins de 18 ans) est contraint aux pires formes de travail - travail dangereux, esclavage, travail forcé, enfants soldats, exploitation sexuelle et activités illicites. 97% de ces enfants vivent dans des pays en voie de développement.

Le rapport révèle que les enfants sont poussés dans le monde du travail et de l'exploitation par la pauvreté et le manque d'éducation, des facteurs aggravés par les effets du VIH/SIDA. Ils deviennent les victimes d'une telle exploitation quand l'environnement dans lequel ils vivent - la famille, la communauté, et l'Etat - n'a pas réussi à les protéger.

Pour éradiquer les pires formes d'exploitation d'enfants, l'UNICEF demande que des mesures immédiates soient prises pour s'attaquer au problème de la pauvreté des enfants. Le directeur de l'UNICEF Royaume Uni, David Bull explique que, "il y a plus de 30 ans, les pays les plus riches s'engageaient à donner 0,7% de leur PNB à l'aide internationale, mais aujourd'hui, il n'y a plus que 5 pays - le Danemark, la Norvège, les Pays Bas, le Luxembourg et la Suède - qui ont tenu leur promesse. Un milliard d'enfants dans le monde vivent toujours dans la pauvreté et ceci est inacceptable."

"Nous saluons le fait que le Royaume Uni ait montré l'exemple en s'engageant à atteindre l'objectif de 0,7% d'ici 2013, mais nous souhaitons que cela devienne une promesse ferme, car cela ferait vraiment une différence dans la vie des enfants. D'ici 2013, seulement la moitié des enfants d'Afrique auront suivi l'école primaire et un enfant sur six mourra avant son cinquième anniversaire. Chaque mois qui passe sans que l'aide augmente de façon significative, nous éloigne petit à petit des Objectifs du Millénaire pour le Développement.

La pauvreté a un impact direct sur le travail des enfants. Dans les 43 pays du monde où le salaire annuel d'une personne est de 500 dollars ou moins, le pourcentage d'enfants qui travaillent est de 30% à 60%, tandis que dans les pays où le salaire annuel est entre 500 et 1000 dollars, le pourcentage d'enfants qui travaillent est entre 10% et 30%. C'est un cercle vicieux, la pauvreté augmente le travail des enfants et le travail des enfants entretient la pauvreté.

Pour les enfants qui vivent dans cette pauvreté jour après jour, l'éducation est une réalité bien lointaine. Globalement, environ 114 millions d'enfants qui ont l'âge d'aller à l'école primaire ne sont pas scolarisés, ce qui prive un enfant sur cinq d'éducation. Ils sont exposés à l'exploitation et à l'abus et sont privés des connaissances et des qualifications qui pourraient les sortir, ainsi que leurs enfants, du cycle de la pauvreté.

Les statistiques dans le rapport montrent que: 352 millions d'enfants âgés de 5 à 17 ans travaillent d'une manière ou d'une autre; un enfant sur douze dans le monde travaille dans des conditions dégradantes; 211 millions travaillent dans des familles comme domestiques ou dans des exploitations agricoles, et en Afrique, presque la moitié des enfants âgés de 5 à 14 ans travaillent.

Pour de plus amples renseignements, contacter:
UNICEF UK (UK Committee for UNICEF )
Africa House, 64-78 Kingsway, WC2B 6NB London, UK
Tel: + 44 20 7405 5592; Fax: + 44 20 7405 2332
Email: [email protected]  
Website: http://www.unicef.org.uk  

Pour lire le rapport en anglais, visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=5194  

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ACTION MONDIALE CONTRE LA PAUVRETÉ: Campagnes Nationales [nouvelle]

L'Action mondiale contre la pauvreté est une alliance internationale d'ONG, de groupes et de citoyens qui appelle les dirigeants du monde entier à respecter leurs engagements pour mettre fin à la pauvreté dans le monde. Elle leur demande de mettre en oeuvre en 2005 des mesures concrètes et ambitieuses en matière de lutte contre la pauvreté.

Les membres de cette coalition appellent les dirigeants du monde à agir davantage pour mettre un terme à la pauvreté. La coalition demande l'élaboration de règles commerciales équitables, l'annulation de la dette, une amélioration quantitative et qualitative de l'aide internationale au développement et, plus globalement, des efforts nationaux pour éliminer la pauvreté et atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement qui soient durables et réalisés d'une façon démocratique, transparente et responsable à l'égard des citoyens.

Tout au long de l'année 2005, les organisations ou individus participants à l'Action mondiale contre la pauvreté organiseront leurs propres mobilisations à l'échelon local, national ou mondial. L'année 2005 sera une opportunité de demander aux politiciens et dirigeants mondiaux ce qu'ils comptent faire pour éradiquer la pauvreté, et de les interpeller pour qu'ils agissent dès maintenant.

L'Action Mondiale contre la Pauvreté est constituée de campagnes nationales dans monde entier; pour savoir comment contacter votre coalition nationale, visiter: http://www.whiteband.org/national  

Pour de pluis amples informations, contacter:
Action Mondiale contre la Pauvreté
Email: [email protected]  
Site internet: http://www.whiteband.org  

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CONFLITS ARMES: La Responsabilité de Protéger les Enfants [publication]]

En juin 2004, une consultation entre les organisations non gouvernementales canadiennes qui travaillent avec les enfants et les représentants du gouvernement a eu lieu pour se pencher sur "La situation des enfants dans les conflits armés". Le Groupe de travail sur la situation des enfants dans les conflits armés (GTSECA) vient de publier le rapport de cet événement qui fait le point sur les efforts déployés jusqu'à présent et les mesures qui pourraient être prises dans l'avenir.

Le rapport résume les principaux points soulevés au cours de cette consultation, et donne quelques idées qui méritent considération dans le cadre de l'examen de la politique internationale, où le Canada revoit ses priorités. La protection des enfants menacés par un conflit armé devrait-elle continuer à être une priorité? Dans l'affirmative, quelle stratégie le Canada devrait-il adopter pour protéger la sécurité et les droits des enfants touchés par la guerre?

Le GTSECA a aussi publié une fiche d'information sur la Résolution 1539 du Conseil de sécurité de l'ONU, intitulée "La guerre nuit aux enfants. Ce qu'on peut faire: Résolution 1539 du Conseil de sécurité de l'ONU". Cette fiche résume les points essentiels de la résolution, offre des conseils en ce qui concerne son exploitation pratique, et donne des adresses utiles pour obtenir plus de renseignements sur la résolution. La fiche est disponible en anglais et en français.

Le GTSECA, parrainé par le Comité coordonnateur canadien pour la consolidation de la paix constitue un forum où amorcer et consolider la réflexion et l'action des ONG en ce qui concerne la situation des enfants dans les conflits armés. Le GTSECA sert également de pont entre la communauté des ONG et divers ministères du gouvernement canadien. L'objectif du GTSECA est de mieux protéger la securité et les droits des enfants menacés par un conflit armé en améliorant l'action de chaque ONG et des professionels.

Pour de plus amples information, contacter:
Chris Bjornestad, Coordonnateur
Le Groupe de travail sur la situation des enfants dans les conflits armés (GTSECA)
Comité coordonnateur canadien pour la consolidation de la paix
1, rue Nicholas, #510, Ottawa, Ontario, K1N 7B7, Canada
Tel: + 1 613 241 4846; Fax: + 1 613 241 4846
Email: [email protected]  
Website: http://www.peacebuild.ca/working  

Pour lire le rapport, visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=5257  

Pour lire la fiche, visiter: http://www.crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=5267  
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CRINMAIL en français est une liste électronique d'adresses du Child Rights Information Network (CRIN). CRIN ne certifie, ne valide, ni ne vérifie les informations envoyées par ses membres à CRINMAIL. La responsabilité de la validité et de l'exactitude de toute information y figurant incombe à son auteur.

 

Pour vous abonner à cette liste visiter le site internet: http://www.crin.org/email.

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