Soumis par Louise le
Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a exprimé jeudi sa consternation suite à une attaque israélienne contre une école de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) à Beit Hanoun, dans le nord de Gaza.
« Je suis horrifié d'apprendre l'attaque d'une école de l'UNRWA où des centaines de personnes avaient trouvé refuge. Nombre d'entre elles ont été tuées, notamment des femmes, des enfants, ainsi que des membres du personnel de l'ONU », a déclaré M. Ban dans un communiqué de presse. « Les circonstances ne sont pas encore claires. Je condamne fermement cet acte ».
Tout au long de la journée, les membres du personnel de l'ONU ont tenté d'organiser une trêve humanitaire afin que des civils puissent être évacués.
« J'adresse mes condoléances les plus sincères aux familles des victimes et à celles des centaines de Gazaouis innocents qui ont été tués de manière tragique suite au cours de l'assaut massif israélien », a indiqué le chef de l'ONU.
Lorsque M. Ban s'est adressé, depuis Ramallah, devant le Conseil de sécurité le 21 juillet, il a condamné les tirs de roquettes du Hamas et appelé Israël à agir au mieux pour éviter toute attaque contre les locaux de l'ONU où des civils ont trouvé refuge. Plus de 100.000 Gazaouis, soit 5% de la population totale, ont cherché refuge dans des locaux de l'UNRWA.
« Je souligne une fois de plus que toutes les parties doivent s'acquitter de leurs obligations en vertu du droit international humanitaire afin de respecter le caractère sacré de la vie des civils, l'inviolabilité des locaux de l'ONU et d'honorer leurs obligations à l'égard des travailleurs humanitaires ».
L'attaque perpétrée aujourd'hui souligne, selon le Secrétaire général, à quel point il est impératif de mettre un terme aux tueries et d'agir maintenant.
« Depuis Erbil, je vais continuer de travailler avec les partenaires internationaux et régionaux pour aider à la conclusion d'un accord visant à faire cesser les combats, dès que possible, pour les populations de Gaza et d'Israël », a souligné M. Ban.