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Il s'est tenu mercredi 3 mars 2010 dans la salle de conférence du Liptako Gourma, un atelier de restitution sur la mise en oeuvre des protocoles facultatifs à la convention relative aux droits de l'enfant. Le Burkina Faso a ratifié les protocoles facultatifs à la convention relative aux droits des enfants le 30 décembre 2005. L'un est relatif à la vente d'enfant, à la prostitution des enfants et à la pornographie mettant en scène des enfants. L'autre concerne l'implication des enfants dans les conflits armés. En application de ces protocoles, le Burkina Faso doit présenter dans les deux années qui ont suivi l'entrée en vigueur (31 mars 2006 et le 6 juillet 2007) de chaque protocole, un rapport du comité des droits de l'enfant contenant des renseignements détaillés sur les mesures qu'il a prises pour donner effet aux dispositions des protocoles. D'où la tenue de cet atelier de restitution qui avait pour mission "l'élaboration et la diffusion des rapports pays". Il a regroupé quatre-vingt (80) participants issus des ministères et des structures oeuvrant dans les sens des droits des enfants. Pour le conseiller technique du ministère de l'Action sociale et de la Solidarité nationale représentant le ministre, l'élaboration du présent rapport a permis de mettre en évidence d'une part, les progrès réalisés dans la mise en oeuvre de ce protocole facultatif et d'autre part, l'importance du travail qui reste à accomplir pour une mise en oeuvre optimum des dispositions dudit protocole. "Par exemple, pour ce qui est du protocole facultatif concernant l'implication des enfants dans les conflits armés, sa mise en oeuvre intervient dans un contexte assez particulier marqué par une stabilité sociale, des dispositions législatives qui excluent le recrutement des personnes de moins de 18 ans dans les forces armées, l'inexistence d'enfants ayant participé directement à des hostilités ou démobilisés sur notre territoire national", a étayé Jean-Baptiste Zoungrana. Il a relevé que des efforts ont été réalisés en matière de promotion des droits de l'enfant en rapport avec les dispositions du protocole, "notamment dans les domaines de la sensibilisation, de la formation, de la prise en charge des réfugiés, l'adoption de textes juridiques pouvant contribuer au renforcement des dispositions du protocole". Le conseiller technique Jean Baptiste Zoungrana a lancé un appel pour la poursuite des activités d'information, de formation et de sensibilisation des populations pour un changement de mentalité, en impliquant les enfants eux-mêmes à travers leur parlement et tout autre association d'enfants.
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