Soumis par Louise le
Les informations ont été collectées dans cinq pays (Bénin, Burkina Faso, Guinée, Mali et Togo). On peut considérer que les conclusions sont pertinentes pour la plupart des pays d'Afrique de l'Ouest, tant anglophones que francophones. L'étude a été mandatée dans le cadre d'un plus vaste projet sur lequel travaille Terre des hommes pour améliorer la protection des enfants non accompagnés en partenariat avec des organisations non gouvernementales des cinq pays précités. Il s'agit des organisations suivantes :
- Enfants solidaires d'Afrique et du monde (ESAM) au Bénin,
- Association des enfants et jeunes travailleurs du Burkina Faso (AEJTB)
- Sabou Guinée en Guinée
- ENDA (Environnement et développement du Tiers-monde) au Mali
- Entreprises territoires et développement (ETD) au Togo.
Cette étude constitue par ailleurs une des nombreuses initiatives visant à la protection de l'enfant issues d'un projet régional de 2011 sur la mobilité des enfants et des jeunes en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale. Ce projet avait cherché à savoir quelles méthodes de protection étaient adéquates pour ceux qu'on appelle enfants concernés par la mobilité en Afrique de l'Ouest (Projet Mobilité 2011), et avait débouché sur une publication présentant des recommandations pour la protection de ces enfants.
Il s'agit de lutter pour limiter les conséquences négatives et les risques (comme la traite, l'exploitation et la maltraitance) engendrés par cette mobilité en raison de la vulnérabilité accrue des enfants, en instaurant une méthode de mobilité sûre et protectrice pour les enfants migrants non accompagnés.