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Le premier document de politique nationale de santé de l'enfant a été signé, hier, à Gammarth, par M. Ridha Kechrid, ministre de la Santé publique. La Tunisie est le premier pays de la région de la Méditerranée orientale à finaliser ce document qui s'inscrit dans le cadre de l'initiative "politique de la santé de l'enfant" du bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la Méditerranée orientale lancé depuis octobre 2003. Le document vise à identifier les politiques susceptibles d'avoir un impact sur la santé de l'enfant et concerne à la fois l'enfant bien portant et l'enfant malade. Il porte sur des questions, telles que l'accès aux soins et la prestation de services, l'engagement de ressources financières, le développement des professions de santé, la politique du médicament et autres éléments du système de santé, la communication, la prévention et l'amélioration des programmes liés à l'enfance. La signature du document s'est déroulée dans le cadre du troisième séminaire-atelier interpays sur l'initiative politique de santé de l'enfant dont les travaux se poursuivront jusqu'au 13 décembre avec la participation de 12 pays. M. Kechrid a indiqué à l'ouverture que l'investissement dans la santé et le bien-être des enfants ne peut être que rentable, car il s'agit de préparer la génération future, qui doit être en bonne santé, équilibrée et capable de construire et de contribuer à l'oeuvre de développement. Il a ajouté que relever ce défi nécessite une bonne préparation, une analyse objective de la réalité et une prospection appronfondie de l'avenir. Il a indiqué que l'intêret porté à l'enfant figure parmi les principaux axes de la politique tunisienne, notamment au cours des deux dernières décennies, citant les multiples mesures décidées par le Chef de l'Etat dans ce domaine. Le ministre a passé en revue les différents programmes nationaux de santé, à l'instar de la consultation prénuptiale, la santé de la mère et de l'enfant pré et post-accouchement, outre les programmes dédiés à l'enfant tels que le programme de lutte contre les inflammations aiguës de l'appareil respiratoire et le programme national de vaccination qui ont permis d'améliorer le taux de couverture des différents services de santé et d'éradiquer des maladies telles que la diphtérie et la rougeole. De son côté, M. Mohamed Haythem El Khayat, directeur du bureau régional de l'OMS du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, a affirmé que la finalisation du document constitue une nouvelle étape dans l'action de santé, appelant les pays participant à l'atelier à suivre l'exemple de la Tunisie qui a témoigné de son engagement pour la santé de l'enfant.