Plus de 73 000 enfants et adolescents parmi les déplacés du Timor

Summary: La moitié des personnes déplacées par l’agitation politique au Timor-Leste a moins de 18 ans. Résumé des actions de l’Unicef.

[PARIS, 27 juin 2006] - Le nombre de personnes déplacées au Timor-Leste dépasse à présent 147 500. Compte tenu de la proportion de jeunes dans la population timoraise, on peut supposer que plus de 73 000 de ces déplacés sont mineurs. Les personnes déplacées sont désormais plus nombreuses dans les districts du pays que dans la seule capitale, Dili. Dans la capitale, elles se rassemblent en général dans des camps. En dehors, elles vivent auprès de parents, puisant dans les ressources limitées de ces foyers. On craint que la stagnation économique dans certaines régions n’exacerbe la crise.

La réponse de l’Unicef est multiple. Elle s’exprime par un appui technique auprès du ministère du travail et de la réinsertion communautaire, et par une intervention sous son autorité sur le terrain, en coordination avec les autres agences onusiennes, les ONG et la Croix-Rouge.

Eau et assainissement : l’Unicef et ses partenaires facilitent le démarrage de projets d’approvisionnement en eau et de collecte des déchets au niveau des camps, projets rendus parfois difficiles pour les entrepreneurs par le manque d’interlocuteurs publics. D’autre part, l’Unicef participe au contrôle de la qualité de l’eau.

Santé et nutrition : une campagne de vaccination contre la rougeole a commencé mi-juin. En raison de l’insécurité, elle a été interrompue puis a repris. Le 26 juin, après qu’une quarantaine de camps a été visitée, plus de 12 000 enfants avaient été vaccinés. Un deuxième passage est prévu pour les enfants qui n’auraient pas été touchés la première fois. La vaccination dans certaines écoles reste soumise à la ré-ouverture de ces établissements scolaires. Une campagne d’évaluation et d’assistance nutritionnelle visant les enfants de moins de cinq ans est sur le point d’être conduite, le calendrier est encore soumis à la situation politique.

Education : le ministère de l’éducation nationale a fermé du fait de l’agitation politique, on ne sait pas si certaines écoles de Dili ouvriront bientôt ni si les examens se tiendront. Des visites sont effectuées dans les camps pour évaluer le nombre d’enfants en âge d’être scolarisés et mesurer les besoins en matériel scolaire.

Protection et soutien psychosocial : des kits récréatifs sont fournis dans les camps (ballons, cordes à sauter, drapeaux pour délimiter les espaces de jeu, tableaux, etc). Des ONG organisent des activités utilisant ces kits. D’autre part, des solutions sont recherchées pour chaque cas recensé d’enfants non accompagnés, d’enfants séparés et de familles séparées.

Communication : l’Unicef et ses partenaires fournissent de l’information aux personnes déplacées en matière d’assainissement, de protection, d’allaitement et de santé (notamment la santé obstétrique et infantile), mais aussi en matière d’assistance offerte par le Haut commissariat aux réfugiés (HCR).

pdf: http://www.unicef.fr/accueil/sur-le-terrain/pays/asie-de-l-est-et-pacifi...

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