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Les recommandations suivantes ont été acceptées : 56-3. Que la communauté internationale prenne en considération la demande d’assistance technique que lui avait adressée le Mali (Maroc); que soit fournie au Mali une assistance technique et financière appropriée en matière d’alphabétisation des femmes et de lutte contre le phénomène des enfants vivant et travaillant dans la rue (Congo); et que le Mali reçoive l’assistance technique qu’il demande pour promouvoir les droits de l’homme (République arabe syrienne); 4. Renforcer sa lutte contre les mutilations génitales féminines (Italie); organiser une campagne de sensibilisation à l’illégalité et aux conséquences médicales des mutilations génitales féminines (Canada); 5. Prendre de nouvelles mesures pour lutter contre toutes les pratiques culturelles discriminatoires et dommageables, dont les mutilations génitales féminines, qui empêchaient les femmes et les filles de jouir de leurs droits (Royaume-Uni); passer en revue toutes ses lois afin d’en éliminer toutes les dispositions discriminatoires à l’égard des femmes (Allemagne); prendre les mesures nécessaires pour limiter les pratiques discriminatoires et la violence à l’encontre des femmes (France); accorder un rang de priorité élevé à la réforme de la législation discriminatoire afin d’adopter aussitôt que possible le projet de code de la famille, en tenant compte des recommandations du Comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (Suisse); 7. Redoubler d’efforts pour harmoniser la législation nationale en vigueur avec ses obligations internationales, surtout dans le domaine des droits des femmes et des enfants, l’article 116 de la Constitution accordant la primauté au droit international (Pays-Bas); 8. Renforcer le cadre national dans lequel s’inscrivait la protection des droits de l’homme, notamment par l’adoption de mesures législatives en faveur spécialement de la protection des femmes et des enfants (République tchèque); 10. Étendre le réseau de services qui empêchent la transmission du VIH de la mère à l’enfant et en faciliter l’accès (Irlande); 11. Renforcer les mesures prises contre la traite des enfants, transfrontalière en particulier, et le travail des enfants (République démocratique du Congo); appliquer des mesures efficaces pour lutter contre le travail et la traite des enfants (Brésil); 12. Adopter des mesures efficaces pour lutter contre toutes les formes de maltraitance des enfants, y compris les châtiments corporels (Italie); 13. Accélérer ses efforts pour développer la scolarisation et notamment favoriser la parité filles-garçons à cet égard (Afrique du Sud); améliorer sa politique en matière d’accès à l’éducation, des filles en particulier (Portugal); 14. Étendre le système de justice pour mineurs à l’ensemble du pays et instituer des peines de substitution à la privation de liberté pour les enfants en conflit avec la loi (Mexique); Les recommandations suivantes seront examinées par le Mali qui fournira ses réponses en temps voulu : 57-2. Adopter une loi proscrivant la pratique traditionnelle préjudiciable des mutilations génitales féminines sous toutes ses formes, conformément aux recommandations du Comité des droits de l’homme, du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes et du Comité des droits de l’enfant (Pays-Bas); envisager la possibilité d’adopter un texte de loi interdisant les mutilations génitales féminines (Japon); adopter une législation interdisant les mutilations génitales féminines sous toutes leurs formes (Irlande); en particulier adopter et mettre en œuvre une législation interdisant et sanctionnant les mutilations génitales féminines ainsi que la violence familiale et les autres formes de violence à l’encontre des femmes (République tchèque) : adopter rapidement la législation appropriée, interdisant l’excision et toutes les formes de mutilations génitales féminines et veillant à ce que toutes les personnes responsables d’excision soient sanctionnées comme il se doit (Suisse); prendre, parallèlement à l’organisation de campagnes de sensibilisation et d’information, les dispositions législatives nécessaires pour interdire les mutilations génitales féminines (Mexique); veiller à ce que les lois luttant contre les mutilations génitales féminines et les mariages forcés soient compatibles avec ses obligations internationales au titre des droits de l’homme et dégager des ressources, y compris par l’intermédiaire de la coopération internationale multilatérale, pour les appliquer pleinement (Portugal); faire le nécessaire pour mettre en œuvre les recommandations du Comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et du Comité des droits de l’homme concernant la violence à l’encontre des femmes et les mutilations génitales féminines (Canada); 3. Établir entre autres l’égalité des hommes et des femmes devant la loi afin d’abolir toute discrimination et toute violence, notamment la violence familiale dont souffraient les femmes et les filles, et interdire légalement les mutilations génitales féminines (Luxembourg);