Soumis par crinadmin le
SRSG Coomaraswamy. 30 août 2007. Recommandations J’invite instamment toutes les parties compétentes, à titre prioritaire, à appliquer les recommandations figurant dans mon premier rapport sur la situation des enfants et le conflit armé en Côte d’Ivoire (S/2006/835) et des conclusions et recommandations subséquentes du Groupe de travail sur les enfants dans les conflits armés (S/AC.51/2007/7). Je demande à mon Représentant spécial pour la Côte d’Ivoire, en étroite collaboration avec l’équipe de pays des Nations Unies, de continuer à assurer un suivi effectif des résolutions du Conseil de sécurité sur les enfants dans les conflits armés, notamment en renforçant plus avant la surveillance des violations et l’établissement de rapports connexes et en veillant à ce qu’il y ait une réponse coordonnée en la matière. Je demeure profondément préoccupé par la persistance de la culture d’impunité pour les violations graves commises contre les enfants et j’engage les autorités compétentes à prendre des mesures concrètes manifestes pour faire face à cette préoccupation, notamment en diligentant des enquêtes rigoureuses en temps voulu sur les incidents et en poursuivant les auteurs. Je me félicite des mesures prises par les Forces nouvelles et les milices pour coopérer avec l’ONU et le programme national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion aux fins de la pleine application du plan d’action convenu avec l’ONU, en novembre 2005 et septembre 2006 respectivement, pour mettre un terme à l’association des enfants avec leurs forces. J’engage les parties à respecter ces engagements et à continuer d’autoriser l’accès sans entrave à leurs zones militaires aux fins de vérifications. Je demande instamment aux entités compétentes des Nations Unies de continuer à surveiller le respect des obligations de façon systématique et à communiquer les informations connexes, et à mettre en évidence les enseignements tirés et les meilleures pratiques concernant le dialogue et les plans d’action. Je demeure profondément préoccupé par la prévalence des sévices sexuels, en particulier de la violence contre les filles en Côte d’Ivoire, et je demande instamment au Gouvernement d’accorder de toute urgence la priorité à l’élaboration d’un plan national d’action pour s’occuper de cette question. Un plan de ce type peut comprendre une campagne concertée de sensibilisation; des formations et le renforcement des capacités aux niveaux national et local en vue de renforcer la protection et l’assistance aux victimes; et des enquêtes rigoureuses réalisées en temps voulu et la poursuite des auteurs des crimes de violence sexuelle. L’ONU et les donateurs devraient fournir un appui au Gouvernement aux fins de l’élaboration et de l’application de ce plan d’action. Je me félicite de la signature de l’Accord de paix de Ouagadougou et engage toutes les parties compétentes à faire en sorte que les questions relatives aux enfants soient pleinement prises en considération dans l’ensemble de l’application de cet accord et dans le cadre des phases de relèvement et de reconstruction après le conflit. J’encourage le Gouvernement ivoirien, avec l’appui de l’ONU, à élaborer et mettre en place des arrangements institutionnels appropriés pour faire en sorte que les enfants constituent une priorité dans le cadre des processus de paix, de reconstruction et de développement. (paragraphes 47 à 51)