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Summary: Cette section résume les questions des droits de l'enfant soulevées par les titulaires de mandats des procédures spéciales de l'ONU
L'expert indépendant chargé d’examiner la situation des droits de l’homme au Burundi
Communiqué de presse de l'Expert indépendant sur les droits de l'homme au Burundi
Rapport du représentant spécial du Secrétaire Général sur les groupes et individus particuliers : exode massif et personnes déplacées, Burundi
Dernier rapport : 06/03/2000
Représentant du Secrétaire Général ; Mr Francis Deng
Numéro du rapport: E/CN.4/2001/5/Add.1
Déplacement : L'éducation est un autre sujet de préoccupation (de même que pour les autres personnes déplacées à l'intérieur du pays qui ne sont pas regroupées). Bien qu'il existe des établissements scolaires, beaucoup d'enfants déplacés ne sont pas scolarisés parce que les familles n'ont pas les moyens d'acquitter les frais de scolarité qui sont de l'ordre de 1 000 à 1 500 francs burundais par semestre ni de payer les fournitures scolaires. Il existe apparemment une instruction officielle du Gouvernement demandant que les enfants déplacés soient exemptés des frais de scolarité, mais elle n'est pas appliquée partout. (paragraphe 25)
Rapport intérimaire de l’Expert indépendant chargé d’examiner la situation des droits de l’homme au Burundi
Dernier rapport : 26/02/2007
Expert indépendant : Akich Okola
Numéro du rapport : A/HRC/4/5
Mr Okola a exprimé ses préoccupations sur les questions suivantes
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Viol : Le nombre de viols contre des femmes et des mineures signalés au cours des cinq derniers mois de 2006 dans l’ensemble des provinces du pays s'élevait à 389
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Justice pour mineurs : En octobre 2006, il a été signalé 34 cas de mineurs détenus avec des adultes. Les observateurs des droits de l’homme et les responsables de la protection de l’enfance de l’ONUB ont continué d’évaluer la situation dans la prison de Mpimba afin d’enquêter sur le cas des mineurs accusés de collaboration avec les FNL et ils ont pu examiner la situation de 65 mineurs accusés de participation à des groupes armés. Ces mineurs avaient entre 12 et 17 ans et seuls neuf d’entre eux ont été libérés. (paragraphes 41, 42)
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Sécurité alimentaire au Burundi Affectant particulièrement les enfants : La situation a empiré cette année à cause des pluies inhabituellement fortes qui ont détruit les cultures. Mr Okola s’est rendu dans un centre du nord du pays qui s’occupe d’enfants souffrant de malnutrition. Pendant la durée de sa visite, une centaine d’enfants ont été admis dans le centre. L’ONG Action contre la faim s’efforce de nourrir les enfants les plus nécessiteux de la commune de Mwumba, mais le nombre croissant d’enfants souffrant de malnutrition et le manque de moyens rendent son action de plus en plus difficile. Tous les enfants qui en auraient besoin n’ont malheureusement pas accès à ce programme. L’administrateur de la commune a informé l’Expert indépendant que plus de 50 personnes étaient déjà mortes de faim. Toutes les provinces du nord du pays étant touchées par la crise, la population continue d’émigrer vers d’autres provinces, le Rwanda ou la Tanzanie. À cet égard, beaucoup d’enfants auraient abandonné l’école en 2006/07 à cause de la pénurie de vivres. Le Gouvernement burundais a déclaré que neuf provinces sur 14 se trouvaient en état d’urgence alimentaire et avaient besoin d’aide .Conséquemment, Mr Okola a appelé la communauté internationale à augmenter son soutien pour l'assistance humanitaire et de développement dans le but de régler le problème de la famine. (paragraphe 66)
Mr Okala a recommandé que la communauté internationale augmente son aide pour les programmes suivant :
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L'enseignement primaire gratuit : Cette mesure a permis à de nombreux enfants qui n’en auraient pas eu la possibilité autrement d’obtenir une instruction élémentaire. La communauté internationale a appuyé pleinement ce programme, et, malgré les nombreuses difficultés rencontrées, celui-ci fonctionne assez bien. Elle doit continuer de prêter son aide afin d’en faciliter la mise en œuvre.
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Gratuité des soins de sante : Début 2006, le Gouvernement a entrepris un programme destiné à instaurer la gratuité des soins de santé pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. Ce programme, quoique sous-financé, a été bien accueilli et gagnerait à bénéficier d’un appui plus important de la part de la communauté internationale.
Communiqué de presse de l'Expert indépendant sur les droits de l'homme au Burundi
Dernier rapport : 30/01/2009
Résumé
M. Okala a félicité le gouvernement pour les réalisations qu'elle a accomplis dans les domaines de l'enseignement primaire et l'assistance médicale gratuite pour les enfants et les femmes enceintes. Il a félicité la communauté internationale pour son soutien et l'encourage à continuer d'aider le gouvernement à ces programmes.