SENEGAL: Réinsertion des Enfants de la Rue: l’ONG "La Lumière" Tente une Expérience (25 Août 2005)

Summary: Sur une quarantaine d’enfants de la rue en
situation difficile et ou en rupture avec leur
famille, l’Association "La Lumière" est
parvenue à ramener dans leur famille onze
enfants, assurant ainsi leur insertion.

Sur une quarantaine d’enfants de la rue en situation difficile et ou en
rupture avec leur famille, l’association "La Lumière" est parvenue à
ramener dans leur famille onze enfants, assurant ainsi leur insertion. Au
cours de l’atelier de réflexion sur les thèmes de la journée consacrée à la
protection des droits des enfants, il a été défini une meilleure prise en
charge de l’orphelin. Ainsi, il a été beaucoup question de l’avenir des
enfants. La mendicité des enfants sous toutes ses formes a été décriée
afin de rendre à l’enfant toute sa dignité.

Le gouverneur Mamadou Diaboula qui a présidé la cérémonie, a mis
l’accent sur la convention des Nations Unies relative au droit de l’enfant et
la charte africaine des droits de l’homme. M Diaboula a aussi parlé de
l’engagement du Sénégal à renouveler sa promesse de construire un
monde digne des enfants. Cet engagement s’adresse à l’intérêt de l’enfant.

Dans ce sillage, il a salué les efforts de l’ONG "La Lumière" qui se distingue
merveilleusement dans la gestion de l’enfant déshérité. Il a lancé un
vibrant appel pour renforcer la vigilance pour l’enregistrement à l’état civil
des enfants, dés leur naissance. Egalement, selon lui, il faut veiller à leur
éducation et leur formation pour leur meilleur épanouissement. Pour sa
part, le secrétaire exécutif de l’ONG, Ibrahima Sory Diallo, a déclaré que
son organisation a déjà réalisé différentes actions envers les enfants en
situation difficile. Il s’agit des enfants en rupture familiale qui mobilisent
depuis trois ans l’ONG dans la région de Tamba, compte tenu de sa
situation transfrontalière. L’enfant est réorienté soit dans le cursus
scolaire, soit dans un métier selon son choix. Aussi sa formation religieuse
est assurée et son retour en famille est préconisé.

A présent, avec la proximité des frontières, le travail est bien mené. C’est
le cas pour les deux Guinées, Conakry et Bissau d’où viennent la plupart
des enfants de la rue. Le travail est aussi mené dans les "daaras" de
concert avec les marabouts. Les enfants, dira-t-il, sont toujours les
victimes des ruptures familiales.

PAPE DEMBA SIDIBE

Source: Le Soleil, Sénégal - Edition du jeudi 25 août 2005

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