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Summary: Dans un communiqué daté du 22 mai, l’Unicef a indiqué qu’une vingtaine d’enfants ont été signalés parmi les victimes des violences récentes dans le Nord et le Sud-Kivu.
[Le 24 mai 2012] - L’agence onusienne voit dans de tels actes une violation de la loi sur la protection de l’enfance et de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant. Dans un communiqué daté du 22 mai, l’Unicef a indiqué qu’une vingtaine d’enfants ont été signalés parmi les victimes des violences récentes dans le Nord et le Sud-Kivu. Parmi ceux qui auraient été assassinés, il y avait deux enfants brûlés vifs, le 9 mai, dans leur maison avec deux adultes au Tanzanya, regroupement des Unfamandu 1, Masisi, au Nord Kivu. L’agence a aussi cité neuf enfants tués lors du massacre de 37 personnes dans Kamananga ainsi que six enfants et deux femmes enceintes qui sont parmi les 32 civils tués, le 13 mai, à Lumendje, territoire de Bunyakiri, au Sud-Kivu. Le 17 mai, deux autres enfants et neuf adultes ont aussi été tués au Chambucha, dans le territoire de Walikale, au Nord-Kivu, à la frontière avec le Sud-Kivu. L’Unicef a sollicité que les auteurs de ces actes soient jugés et punis par les autorités compétentes. L’agence onusienne a également rappelé à toutes les parties leur responsabilité directe de protéger la vie des enfants et de tous les autres civils pris dans un conflit, conformément à la loi sur la protection de l’enfance adopté en juin 2008 et promulguée par la RDC en janvier 2009, ainsi que de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, signée par le pays. Cette recommandation est appuyée par les articles 6 et 19 de la Convention relative aux droits de l’enfant qui stipule que chaque enfant a le droit inhérent à la vie et que toutes les mesures doivent être prises pour le protéger contre toutes les formes de violence, de blessures ou de violence physique ou mentale.