La Tunisie réélue membre du comité des droits de l'enfant de l'ONU


Le 21 février 2007, la Tunisie a été réélue à New York, et pour la deuxième fois, membre du comité des droits de l'enfant de l'Organisation des Nations Unies (ONU).

Sa première candidature a été retenue lors des élections du 10 février 2003, à l'occasion de la neuvième réunion des parties contractantes de la Convention des Nations Unies sur les droits de l'enfant. Très active dans le domaine de la protection des droits de l'enfant, la Tunisie fait partie du comité onusien, l'organe chargé de superviser la mise en Å"uvre par les Etats contractants des dispositions de la convention de l'ONU sur les droits de l'enfant, qu'elle avait ratifiée le 10 novembre 1991.

Cette réélection est une nouvelle distinction, confirmée par les Nations Unies, de la politique adoptée par notre pays dans le domaine de l'enfance.

En effet, la mise en application par la Tunisie de la convention de l'ONU sur les droits de l'enfant à travers l'institution d'un ensemble d'instruments juridiques et de mécanismes administratifs pour promouvoir les droits de l'enfant en Tunisie est à l'origine de cette reconnaissance internationale.

Le passage progressif d'une stratégie de satisfaction des besoins élémentaires au palier de la reconnaissance des droits de l'enfant à la santé, à l'éducation, aux loisirs, à la protection et à la participation, est l'essence même de l'approche tunisienne.

Ainsi, les efforts consentis dans ce domaine ont été couronnés par des acquis avant-gardistes en faveur de l'enfance tunisienne. A ce titre, il est à signaler que la Tunisie s'est dotée depuis 1995, du code de protection de l'enfant, un texte qui introduit plusieurs nouveautés en faveur de l'enfance au plan de la législation. Mais c'est en créant la fonction de délégué à la protection de l'enfance (DPE) que le Code innove le plus.

Ayant pour mission la prévention, ce corps intervient dans tous les cas où il s'avère que la santé de l'enfant, son intégrité physique ou morale est menacée, ou exposée à un danger. Autre innovation, le Code institue un devoir de signalement au délégué, dans chacun des 24 gouvernorats.

Pour toute personne ayant été témoin d'une situation mettant un enfant en danger, un numéro vert gratuit 100.010 est en service. Une nouvelle fonction préventive est par ailleurs assignée au Juge de la Famille qui peut être saisi de la situation de l'enfant menacé, suite à une simple demande émanant du Juge pour Enfant, du ministère public, du délégué à la protection de l'enfance, des services publics d'action sociale ou des institutions publiques s'occupant des affaires de l'enfance.

Toutes les mesures utiles peuvent être prises afin de préserver son intérêt supérieur. Dans cette même direction, un autre acquis de taille mérite d'être évoqué. Il s'agit de la création le 14 février 2002 de l'Observatoire d'information, de formation, de documentation et d'études sur la protection des droits de l'enfant, structure chargée du suivi de la condition de l'enfance dans tous les domaines.

Pour initier les enfants, futurs citoyens, à l'exercice démocratique, un Parlement des enfants a été mis sur pied pour leur donner des opportunités durables de participer au processus démocratique local, national et international: Donner la parole à l'enfant c'est d'abord l'écouter.

C'est cet engagement dans le développement et la protection du bien-être des enfants, qui a valu à la Tunisie la considération unanime des experts internationaux en matière de droits de l'enfance.

Il est à rappeler que la Tunisie a été l'un des 24 pays (dont 12 pays Africains), à briguer l'un des 18 sièges du Comité des droits de l'enfant de l'ONU basé à Genève.

Les membres de ce Comité sont élus pour un mandat de quatre ans,conformément à l'Article 43 de la convention sur les droits de l'enfant

pdf: http://fr.allafrica.com/stories/200703050532.html

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