Soumis par crinadmin le
Summary: 29 ans de cela que certaines enfants
périssaient dans les rues de Soweto à cause
du comportement de l'homme. Est-il
nécessaire de le rappeler? Oui parce que cette
triste situation vécue par les enfants se
répète aujourd'hui dans nos maisons, dans
nos familles, dans nos services, dans les rues
et partout en Afrique.
COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'ONG AUTRE VIE A L'OCCASION DU 15 ème
JOURNEE DE L'ENFANT AFRICAIN
Réf : AV/DE/SA-05- JUIN
L'année 2005 n'a pas écharpé à cette triste situation. Sinon comment
imaginer que l'éducation qui est la base du développement, de
connaissances et qui prépare l'avenir d'un pays à été complètement mitigé
au cours de l'année scolaire 2004-2005 en Afrique.
Des milliers d'enfants africains et particulièrement béninois, Togolais,
Nigériens, Sénégalais, Ivoiriens, Congolais, Burkinabais etc. se sont vus
refuser l'accès à l'éducation de base. C'est ce qui justifie d'ailleurs le taux
élevé de la déperdition scolaire dans les pays africains, de l'augmentation
du travail précoce des enfants, du retour de centaines d'enfants dans les
rues et de la traite des enfants.
La situation qui nous interpelle actuellement est celle des milliers d'enfants
sauvés du trafic grâce aux nombreuses stratégies mises en oeuvre par les
acteurs. Si rien ne se fait pour occuper ces derniers nous risquons de
créer une autre situation qui serait difficile à gérer.
C'est en cela que le thème de cette année "Protection et Education: Une
responsabilité familiale", interpelle plus les géniteurs à abandonner la
pratique du placement des enfants, et considérer l'enfant comme un
véritable trésor qu'il faut protéger contre tout et le garder précieusement
en assurant son avenir quel qu'en soit sa condition de vie.
A cet effet L'Ong Autre Vie invite :
- Les gouvernants Africains à tout faire pour ne plus mettre en cause tous
les efforts que ne cessent de fournir tous les acteurs convaincus du
respect des droits de l'enfant en adoptant des stratégies susceptibles de
résoudre les problèmes des grèves des enseignants, du système éducatif
qui ne cessent de pénaliser l'enfant et mettent en cause tous les efforts de
renforcement du taux de la scolarisation.
- Les acteurs engagés dans le développement du continent Africain de
penser à conjuguer leurs efforts pour répondre aux flux de notre combat
contre le placement et le trafic des enfants en pensant à une action
capable de préoccuper ces derniers afin qu'ils ne se retrouvent plus dans
la situation du départ
- Toute la population africaine, à un bilan de conscience pour que
désormais l'enfant puisse jouir pleinement de ces droits.
DIRECTEUR EXECUTIF
Romuald DJIVOESSOUN