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Summary: « Bilan mitigé » pour la situation des filles et des garçons dans les conflits armés, selon le nouveau Rapport annuel du Secrétaire général des Nations Unies sur les enfants et les conflits armés, publié lundi 11 juin à New York.
[Le 12 juin 2012] - « Bilan mitigé » pour la situation des filles et des garçons dans les conflits armés, selon le nouveau Rapport annuel du Secrétaire général des Nations Unies sur les enfants et les conflits armés, publié lundi 11 juin à New York. Le rapport, qui sera présenté au Conseil de sécurité mardi 12 juin, comprend sa traditionnelle « liste de la honte » des parties qui recrutent et utilisent les enfants, les tuent et les mutilent, et commettent des violences sexuelles à leur encontre dans le cadre des conflits armés. Pour la première fois, cette année la liste contient aussi un volet des entités responsables d'attaques contre des écoles et des hôpitaux. Il s'agit notamment des groupes armés en Afghanistan, en République démocratique du Congo, en Iraq et en Syrie. Le rapport souligne des progrès importants, tels que le retrait de deux partis aux conflits du Sri Lanka et du Népal de la « liste de la honte », suite aux mesures qu'ils ont mis en place pour mettre fin au recrutement des enfants. Aussi, cinq parties supplémentaires ont signé des accords pour en faire de même, en Afghanistan, en République centrafricaine, au Tchad et au Soudan du Sud. « Malgré le progrès qui persiste, la liste des parties qui font du mal aux filles et aux garçons sera toujours beaucoup trop longue , avec 52 parties y compris quatre nouveaux répartis entre le Soudan, le Yémen, et la Syrie », a déclaré la Représentante spéciale du Secrétaire général sur le enfants et les conflits armés, Radhika Coomaraswamy qui est chargée de produire ce rapport annuel. Parmi les mauvaises nouvelles, le nombre de parties sur la « liste des auteurs récalcitrants », qui se trouvent sur la « liste de la honte » depuis au moins cinq ans, a doublé cette année. Radhika Coomaraswamy lance un appel pour que plus de pression soit exercée sur les auteurs à travers des sanctions du Conseil de sécurité et à travers le système des Cours nationales et internationales.