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Summary: La nouvelle représentante spéciale de l’ONU, Leila Zerrougui, fait son premier discours au Conseil des droits de l’homme, mettant l’accent sur la responsabilisation et la prévention des violations commises contre les enfants touchés par les conflits.
[Genève, le 11 septembre 2012] - Aujourd’hui, la nouvelle Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Mme Leila Zerrougui, a prononcé son discours devant le Conseil des droits de l’homme, au cours duquel elle a souligné la nécessité d’agir davantage pour empêcher les violations contre les enfants touchés par les conflits armés, et la nécessité d’uneplus grande responsabilité pour de telles violations. Tout en saluant l’importance du précédent établi par les verdicts prononcés par la Cour pénale internationale et le Tribunal spécial pour la Sierra Leone respectivement contre Thomas Lubanga et Charles Taylor, RSSG Zerrougui a souligné quele recours à la justice internationale pour lutter contre l’impunité doit compléter, et non substituer, la justice nationale. La Représentante spéciale Zerrougui a souligné la complexité des situations et des facteurs qui conduisent à l’enrôlement et l’utilisation des enfants, et a insisté sur la nécessité de renforcer les capacités des institutions nationales en matière d’enquête et de poursuite judiciaire en ce qui concerne les recruteurs d’enfants. « L’expérience démontre que la justice et la réconciliation ne peuvent se réaliser qu’au travers de mécanismes nationaux qui engagent la responsabilité des auteurs de violations. Pour cela, il est primordialde renforcer les capacités nationales – avec le soutien de la communauté - afin que la justice puisse être administrée conformément aux normes et standards internationaux ». RSSG Zerrougui a également souligné la nécessité de prévenir l’association des enfants avec les forces et groupes armés. Elle a souligné le rôle important joué par les systèmes communautaires informels de protection de l’enfance envers les enfants qui peuvent être ciblés par les recruteurs. « La prévention, pour être efficace, doit s’attaquer aux causes du recrutement “volontaire”, telles que la pauvreté, les injustices sociales et la survie. Pour beaucoup d’enfants et de jeunes, la scolarité et l’emploi sont les seules alternatives à l’engagement dans les forces et groupes armés ». RSSG Zerrougui a également informé le Conseil des droits de l’homme des plans d’action signés entre l’ONU et les parties au conflit pour la libération des enfants dans leurs rangs. Elle a noté que le Gouvernement de la Somalie est devenu le premier signataire un plan d’action pour mettre fin et prévenir le meurtre et la mutilation d’enfants par ses forces. À cet égard, RSSG Zerrougui s’est dit préoccupée par le nombre croissant de meurtres et de mutilations d’enfants dus à des armes explosives, tels que obus de mortiers lourds, obus d’artillerie, roquettes multiples et engins explosifs improvisés. « Les principes humanitaires de distinction, de proportionnalité et de précaution doivent toujours guider l’utilisation des armes explosives », a-t-elle déclaré. Mme Zerrougui a pris ses nouvelles fonctions le 4 Septembre 2012, après quatre années en qualité de représentante spéciale adjointe de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au RD Congo, la MONUSCO. Documents Rapport du Secrétaire général Autres ressources:
Annual Report of the SRSG for Children and Armed Conflict to HRC
http://www.ohchr.org/Documents/HRBodies/HRCouncil/RegularSession/Session21/A-HRC-21-38_en.pdf
http://daccess-ods.un.org/TMP/827518.925070763.html