Les victimes présumées d'actes d'exploitation et d'abus sexuels commis par des soldats de la paix des contingents burundais et gabonais déployés en République centrafricaine, ont identifié 41 Casques bleus, selon l'enquête menée par le Bureau des services de contrôle interne des Nations Unies (BSCI). Au total 25 mineurs ont affirmé avoir été victimes de violence sexuelle.
Les Nations unies ont lancé une enquête sur deux nouveaux cas d’agressions sexuelles présumées de mineurs par des Casques bleus en Centrafrique, qui font déjà l’objet d’accusations similaires. Les agressions présumées se seraient produites dans la région centrale de Kemo.
Il avait révélé le scandale des abus sexuels sur des mineurs commis par des Casques bleus en Centrafrique : Anders Kompass démissionne de son poste de directeur des opérations de terrain du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.
Le troisième rapport sur la situation des enfants affectés par les conflits armés dans ce pays d’Afrique centrale décrit des violations généralisées et des actes de violence horribles commis entre janvier 2011 et décembre 2015 contre les garçons et les filles.
Alors que plusieurs enquêtes ont déjà été ouvertes par l’ONU sur des accusations d’abus sexuels commis par des soldats de trois pays participant à la Mission de l’ONU en RCA (Minusca), de nouvelles accusations ont été portées fin janvier à l’encontre de la Minusca. Plusieurs jeunes filles interrogées par l’ONU ont en effet déclaré avoir été agressées sexuellement ou exploitées par des soldats étrangers.
Anders Kompass, le haut responsable des Nations unies qui était accusé d’avoir transmis à l’été 2014 aux autorités françaises un document confidentiel révélant des accusations de viols d’enfants par des soldats français en République centrafricaine, a été blanchi par l’ONU.