Anders Kompass, le haut responsable des Nations unies qui était accusé d’avoir transmis à l’été 2014 aux autorités françaises un document confidentiel révélant des accusations de viols d’enfants par des soldats français en République centrafricaine, a été blanchi par l’ONU.
L'affaire éclatait au grand jour en 2010. Alors que l'enquête n'est pas encore finie, l'avocat Ulrich Weber a évalué à près de 700 le nombre total des victimes.
Ce rapport, très attendu, vient d’être mis en ligne et se penche sur la réponse apportée par les Nations unies après la découverte des abus sexuels commis sur des enfants par des casques bleus.
Les violences dont parlent les adolescents ont eu lieu entre l’été 2013 et l’été 2015. Seules ont été retenues pour la plainte celles pour lesquelles des témoins pouvaient confirmer leurs dires. Une enquête préliminaire a été confiée à l’inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices. La police n’a pour le moment pas souhaité réagir.
Un rapport, publié jeudi par des experts indépendants, accable la gestion par les Nations unies des accusations de viols d'enfants en Centrafrique par des soldats français, équato-guinéens et tchadiens.