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Summary: Le rapport ci-dessous relÚve des extraits des questions relatives aux droits des enfants dans les rapports de tous les organes de traités des Nations Unies et de leurs procédures de suivi. Ceci n'inclut pas les Observations finales du Comité des Nations unies sur les droits de l'enfant qui sont disponibles ici: http://www.crin.org/resources/treaties/index.asp
ComitĂ© des droits de lâhomme
Comité des droits économiques, sociaux et culturels
Comité des Nations Unies sur l'élimination de la discrimination raciale
Comité sur les travailleurs migrants
Comité sur les droits des personnes handicapées
Comité sur les disparitions forcées
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ComitĂ© des droits de lâhomme
CCPR/C/TCD/CO/1
Observations finales du ComitĂ© des droits de lâhomme , 11 aoĂ»t 2009
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DĂ©placement interne : Le ComitĂ© note avec prĂ©occupation quâentre 2007 et 2008, environ 160 000 Tchadiens ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s Ă lâintĂ©rieur de leur propre pays, principalement dans les rĂ©gions de Dar Sila et de lâOuaddai. Il regrette lâabsence de mesures prises pour garantir la protection des personnes dĂ©placĂ©es et de moyens mis Ă disposition afin de permettre leur retour dans des conditions sĂ»res et dignes. Le ComitĂ© note avec prĂ©occupation que la plupart des dĂ©placĂ©s ont moins de 18 ans et que des femmes dĂ©placĂ©es sont victimes de viols et dâautres formes de violences sexuelles de la part de milices et de groupes armĂ©es (articles 2, 3, 7, 12 et 24 du Pacte). (Paragraphe 13)
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Mutilations gĂ©nitales fĂ©minines : Tout en prenant note de la loi no 06/PR/2002 du 15 avril 2002, le ComitĂ© reste prĂ©occupĂ© du fait que les mutilations gĂ©nitales fĂ©minines sont pratiquĂ©es au Tchad sur un nombre considĂ©rable de femmes et que cette pratique contraire Ă la dignitĂ© humaine revĂȘt lâune de ses formes les plus graves (infibulation) (articles 3, 7 et 24 du Pacte).
LâĂtat partie devrait appliquer fermement la loi no 06/PR/2002 et traduire les auteurs de mutilations gĂ©nitales en justice. Il devrait aussi prendre les mesures nĂ©cessaires pour sensibiliser la population tchadienne afin dâĂ©radiquer totalement cette pratique, en particulier au sein des communautĂ©s de la frontiĂšre de lâest oĂč elle est encore trĂšs rĂ©pandue. (Paragraphe 15).
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DĂ©tentions de mineurs avec des dĂ©tenus adultes : Le ComitĂ© note avec prĂ©occupation que, bien que le principe de sĂ©paration des prĂ©venus des condamnĂ©s soit Ă©tabli Ă lâarticle 234 du Code de procĂ©dure pĂ©nale tchadien, il nâexiste pas de quartiers sĂ©parĂ©s dans les maisons dâarrĂȘt pour les condamnĂ©s et les prĂ©venus dâune part, les mineurs et les adultes dâautre part, faute de structures adĂ©quates (article 10).
LâĂtat partie devrait mettre en place un systĂšme pour assurer que les prĂ©venus soient sĂ©parĂ©s des condamnĂ©s et les mineurs des autres dĂ©tenus, en conformitĂ© avec lâarticle 10 du Pacte. (paragraphe 24) .
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Enfants non enregistrés : Le Comité note avec préoccupation le nombre trÚs élevé de naissances qui ne sont pas enregistrées, particuliÚrement dans les zones rurales (articles 16 et 24 du Pacte).
LâĂtat partie devrait adopter les mesures nĂ©cessaires, y compris sur le plan budgĂ©taire, pour garantir lâenregistrement de toutes les naissances ainsi que celui des adultes non enregistrĂ©s. La mise en place dâunitĂ©s mobiles dâenregistrement de lâĂ©tat civil devrait ĂȘtre renforcĂ©e. Le ComitĂ© invite lâĂtat partie Ă lui fournir dans son prochain rapport des informations sur les rĂ©sultats des projets de « modernisation de lâĂ©tat civil et dâappui aux renforcements de lâĂ©tat civil », mis en Ćuvre avec lâappui des institutions spĂ©cialisĂ©es de lâOrganisation des Nations Unies et de lâUnion europĂ©enne. (Paragraphe 27).
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Abus sexuels et traite des enfants : Le ComitĂ© note avec prĂ©occupation la situation des enfants tchadiens qui est caractĂ©risĂ©e par des violations des droits de lâhomme tels que lâexploitation sexuelle Ă des fins commerciales, lâenlĂšvement, la traite, le mariage prĂ©coce et lâesclavage moderne sâagissant des enfants bouviers et domestiques. En outre, le ComitĂ© note que des enlĂšvements peuvent ĂȘtre passĂ©s facilement pour des actes dâadoption, et que les enfants vivant dans la rue sont particuliĂšrement susceptibles dâĂȘtre victimes de tels actes.
LâĂtat partie devrait prendre les mesures nĂ©cessaires et appropriĂ©s pour:
a) Ă©radiquer lâexploitation des enfants bouviers et domestiques et trouver des solutions durables pour les familles en situation de pauvretĂ©, afin quâelles puissent dĂ»ment prendre soin de ces enfants et assurer leur protection;
b) mener des investigations sur lâenlĂšvement et le sort des enfants disparus;
c) adopter un cadre juridique pour lâadoption des enfants en conformitĂ© avec lâarticle 24 du Pacte, et pour sa mise en Ćuvre;
d) appliquer strictement sa législation en matiÚre pénale en sanctionnant les auteurs de crimes et violences perpétrés contre les enfants, et octroyer la assistance nécessaire aux victimes. (Paragraphe 31).
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Mariages prĂ©coces : Le ComitĂ© relĂšve avec prĂ©occupation le cas de la mineure Khadidja Ousmane Mahamat, qui a Ă©tĂ© forcĂ©e Ă un mariage prĂ©coce Ă lâĂąge de 13 ans et demi et accusĂ©e dâavoir empoisonnĂ© son mari de 70 ans. Non encore jugĂ©e, elle est en prison depuis 2004, oĂč elle a Ă©tĂ© violĂ©e par un responsable de prison des Ćuvres duquel elle a eu un enfant et oĂč elle continue Ă ĂȘtre victime dâabus sexuels (articles 2, 7, 8,24 du Pacte).
LâĂtat partie devrait protĂ©ger Khadidja Ousmane Mahamat, lui octroyer toute lâassistance nĂ©cessaire, et juger et sanctionner les auteurs des violences perpĂ©trĂ©es contre elle. LâĂtat partie est invitĂ© Ă inclure dans son prochain rapport pĂ©riodique des informations Ă ce sujet. (Paragraphe 32).
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Enfants soldats : Le ComitĂ© note avec prĂ©occupation la prĂ©sence dâenfants soldats au sein de groupes armĂ©s ainsi que le recrutement dâenfants dans lâArmĂ©e nationale tchadienne, notamment dans les camps de personnes dĂ©placĂ©es (articles 8, 9 et 24 du Pacte).
LâĂtat partie devrait mettre un terme Ă tout recrutement dâenfants soldats, y compris de filles, dans les groupes armĂ©s. Ă cette fin, il devrait mettre en place un systĂšme de contrĂŽle, comprenant des visites rĂ©guliĂšres de contrĂŽle dans les camps militaires et les centres dâentraĂźnement militaire, afin dâĂ©viter tout nouveau recrutement de mineurs. LâĂtat partie devrait prendre des mesures dâaccompagnement et de rĂ©insertion des enfants engagĂ©s dans lâarmĂ©e. (Paragraphe 33).
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Comité des droits économiques, sociaux et culturels
E/C.12/TCD/CO/3
Observations finales du Comité des droits économiques, sociaux et culturels  : 4 and 5 Novembre 2009
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Mutilations gĂ©nitales fĂ©minines : Le ComitĂ© est prĂ©occupĂ© par lâĂ©tendue des pratiques traditionnelles violant lâintĂ©gritĂ© physique et la dignitĂ© humaine des femmes et des jeunes filles et note avec prĂ©occupation que la loi n° 06/PR/2002 portant promotion de la santĂ© de reproduction, qui interdit notamment les mutilations gĂ©nitales fĂ©minines, les mariages prĂ©coces, la violence familiale et la violence sexuelle, ne prĂ©voit pas de sanctions pour les auteurs de ces actes.
Le ComitĂ© constate avec prĂ©occupation le taux de filles et de femmes victimes dâune forme ou une autre de mutilation gĂ©nitale est de 45 % dâaprĂšs le Rapport du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral sur les enfants et les conflits armĂ©s au Tchad (S/2007/400).
Le ComitĂ© recommande Ă lâĂtat partie de lancer des campagnes de sensibilisation pour lutter contre les pratiques traditionnelles nĂ©fastes et sensibiliser les parents, en particulier les mĂšres, les enfants et les chefs communautaires aux effets nĂ©fastes de ces mutilations qui sont constitutives de traitements cruels, inhumains ou dĂ©gradants, et dâamender urgemment la loi n° 06/PR/2002 afin de prĂ©voir des sanctions appropriĂ©es Ă la gravitĂ© des actes prĂ©vu dans cette lĂ©gislation. Le ComitĂ© demande que lâĂtat partie prenne les mesures nĂ©cessaires pour Ă©liminer les pratiques traditionnelles nĂ©fastes, telles que les mutilations gĂ©nitales fĂ©minines, et fournisse dans son prochain rapport pĂ©riodique des informations dĂ©taillĂ©es Ă ce sujet. (Paragraphe 19).
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Violences sexuelles : Le ComitĂ© est gravement prĂ©occupĂ© par lâampleur des violences sexuelles, y compris des viols, Ă lâĂ©gard des femmes, des jeunes filles et des fillettes, en particulier dans les sites de personnes dĂ©placĂ©es et les camps de rĂ©fugiĂ©s et leurs alentours. Il est particuliĂšrement prĂ©occupĂ© par les informations selon lesquelles les femmes, les jeunes filles et les fillettes ne sont pas protĂ©gĂ©es comme il convient contre toutes les formes de violence au sein des communautĂ©s de rĂ©fugiĂ©s et de personnes dĂ©placĂ©es et ne disposent pas des voies de recours adĂ©quates. Il est Ă©galement prĂ©occupĂ© par le recours aux mĂ©thodes traditionnelles de rĂ©solution des conflits qui perpĂ©tue lâimpunitĂ© et favorise la violence.
Le ComitĂ© prie lâĂtat partie de fournir dans son prochain rapport des informations dĂ©taillĂ©es sur la situation des femmes et des enfants rĂ©fugiĂ©s et dĂ©placĂ©s au Tchad, en particulier sur les moyens utilisĂ©s pour protĂ©ger ces femmes et enfants contre toutes les formes de violence et les mĂ©canismes en place pour quâils disposent de voies de recours et puissent se rĂ©insĂ©rer dans la sociĂ©tĂ©. Il demande Ă©galement instamment Ă lâĂtat partie de prendre des mesures pour que des enquĂȘtes soient menĂ©es et que tous les responsables de violences contre les femmes et les enfants rĂ©fugiĂ©s et dĂ©placĂ©s soient chĂątiĂ©s. Le ComitĂ© prie instamment lâĂtat partie dâaugmenter les effectifs et lâintĂ©gration des femmes dans les rangs des policiers chargĂ©s de la sĂ©curitĂ© des camps de rĂ©fugiĂ©s et de personnes dĂ©placĂ©es. Il encourage Ă©galement lâĂtat partie Ă continuer de collaborer avec la Mission des Nations Unies en RĂ©publique centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) et les agences onusiennes spĂ©cialisĂ©e sur le terrain. (Paragraphe 20)
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Travail des enfants : Le ComitĂ© est profondĂ©ment prĂ©occupĂ© par la prĂ©valence du travail des enfants, notamment par lâexploitation Ă©conomique et lâabus frĂ©quent dâenfants utilisĂ©s pour garder le troupeau dâĂ©leveurs nomades (enfants bouviers), des « mahadjirines » ou celui des domestiques de maison.
Le ComitĂ© prie instamment lâĂtat partie dâindiquer dans son prochain rapport pĂ©riodique les mesures prises, et leurs rĂ©sultats, en vue de lutter contre le travail des enfants et mettre fin Ă la pratique des enfants bouviers, des « mahadjirines » ou celui des domestiques de maison, et de fournir des informations sur lâassistance accordĂ©e aux victimes de ces pratiques et Ă leurs familles. (Paragraphe 21)
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Enfants soldats : Le ComitĂ© note avec prĂ©occupation la prĂ©sence dâenfants soldats, y compris de filles, dans les camps militaires et au sein des groupes armĂ©s ainsi que le mode de recrutement employĂ© qui consiste Ă encourager les familles des enfants Ă envoyer leurs enfants contre rĂ©tribution.
LâĂtat partie devrait mettre un terme Ă tout recrutement dâenfants soldats, y compris de filles, dans les groupes armĂ©s. Ă cette fin, il devrait mettre en place un systĂšme de contrĂŽle, comprenant des visites rĂ©guliĂšres de contrĂŽle dans les camps militaires et les centres dâentraĂźnement militaire, afin dâĂ©viter tout nouveau recrutement de mineurs. LâĂtat partie devrait renforcer les mesures dâaccompagnement et de rĂ©insertion des enfants engagĂ©s dans lâarmĂ©e. (Paragraphe 22)
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PauvretĂ© : Le ComitĂ© note avec prĂ©occupation que les fonds consacrĂ©s aux services sociaux et aux infrastructures publiques sont loin dâĂȘtre suffisants, malgrĂ© la grande richesse des ressources naturelles et lâarticle 212 de la Constitution qui prĂ©voit quâun pourcentage sur le produit des ressources du sol et du sous-sol revient aux collectivitĂ©s territoriales,
Le ComitĂ© recommande Ă lâĂtat partie de prendre toutes les mesures voulues, grĂące notamment au produit des recettes pĂ©troliĂšres, pour accĂ©lĂ©rer la rĂ©novation et la reconstruction des infrastructures publiques et des services sociaux dans les zones aussi bien urbaines que rurales et de sâassurer que lâexploitation des ressources naturelles s'exerce dans l'intĂ©rĂȘt du dĂ©veloppement national et du bien-ĂȘtre de la population. (Paragraphe 23).
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MortalitĂ© maternelle et infantile et de mortalitĂ© des moins de 5 ans : Le ComitĂ©, tout en notant les statistiques dĂ©taillĂ©es et informatives fournies aux paragraphes 193 Ă 206 du rapport de lâĂtat partie sâagissant de lâarticle 12 du Pacte, est prĂ©occupĂ© par les taux de mortalitĂ© maternelle et infantile et de mortalitĂ© des moins de 5 ans, par la forte prĂ©valence du VIH/sida, le manque de personnel soignant dans les zones rurales et la qualitĂ© mĂ©diocre des services de santĂ©. Le ComitĂ© regrette lâabsence dâinformation sur les rĂ©sultats de la politique nationale de la santĂ© initiĂ©e en 1998.
Le ComitĂ© demande instamment Ă lâĂtat partie dâagir pour remĂ©dier Ă la situation actuelle dans le domaine de la santĂ©, qui ne rĂ©pond pas aux besoins essentiels de la population en la matiĂšre, notamment en amĂ©liorant les services de santĂ© de base par lâaugmentation des allocations du budget de lâĂtat dans le domaine de la santĂ© et en prenant les mesures prĂ©ventives et thĂ©rapeutiques nĂ©cessaires pour combattre la pandĂ©mie de VIH/sida et autres maladies transmissibles. Le ComitĂ© recommande aussi Ă lâĂtat partie de tenir compte de son observation gĂ©nĂ©rale n° 14 sur le droit au meilleur Ă©tat de santĂ© susceptible dâĂȘtre atteint. Le ComitĂ© demande Ă lâĂtat partie de fournir dans son prochain rapport pĂ©riodique des renseignements dĂ©taillĂ©s et actualisĂ©s, y compris des indicateurs et des donnĂ©es statistiques ventilĂ©es, qui lui permettront dâĂ©valuer lâampleur des progrĂšs rĂ©alisĂ©s dans ce domaine. (Paragraphe 29).
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Education : Le ComitĂ©, tout en notant que lâarticle 35 de la Constitution garantit Ă tout citoyen le droit Ă lâinstruction, que lâenseignement public est gratuit et que lâenseignement fondamental est obligatoire, regrette que lâĂtat partie nâait pas fourni de rĂ©ponse satisfaisante quant Ă la mise en Ćuvre de cette disposition, en particulier pour les enfants pauvres des zones urbaines et rurales et pour les enfants autochtones, lâempĂȘchant dâĂ©valuer dans quelle mesure cette garantie constitutionnelle est mise en Ćuvre. Le ComitĂ©, tout en apprĂ©ciant le programme dĂ©cennal dâappui Ă la reforme du systĂšme Ă©ducatif 2004-2015 adoptĂ© par lâĂtat partie, note avec prĂ©occupation le taux Ă©levĂ© dâabandon scolaire, notamment dans les rĂ©gions les plus pauvres du pays et en particulier dans les rĂ©gions rurales.
Le ComitĂ© prie lâĂtat partie dâindiquer, dans son prochain rapport, dans quelle mesure lâenseignement primaire obligatoire et gratuit est dispensĂ© Ă tous les enfants, y compris aux enfants pauvres des zones urbaines et rurales et aux enfants autochtones. Ă cet Ă©gard, le ComitĂ© rappelle Ă lâĂtat partie les obligations qui lui incombent en vertu de lâarticle 14 du Pacte aux termes duquel il doit garantir «lâenseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous». Le ComitĂ© recommande Ă lâĂtat partie, dans le cadre de la mise en Ćuvre de son plan national pour lâĂ©ducation, de prendre en compte les observations gĂ©nĂ©rales no 11 et no13 (1999) du ComitĂ© et de crĂ©er un mĂ©canisme de contrĂŽle efficace dudit plan. LâĂtat partie est Ă©galement encouragĂ© Ă solliciter les avis et lâassistance techniques de lâOrganisation des Nations Unies pour lâĂ©ducation, la science et la culture (UNESCO) en ce qui concerne la mise en Ćuvre de son plan. (Paragraphe 32)
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AnalphabĂ©tisme : Le ComitĂ© est prĂ©occupĂ© par la persistance du taux Ă©levĂ© dâanalphabĂ©tisme dans lâĂtat partie, lequel taux est plus Ă©levĂ© chez les femmes que chez les hommes. Il note Ă©galement avec prĂ©occupation la prĂ©fĂ©rence en matiĂšre dâĂ©ducation donnĂ©e traditionnellement aux enfants de sexe masculin.
Le ComitĂ© invite instamment lâĂtat partie Ă prendre toutes les mesures efficaces pour amĂ©liorer le taux dâalphabĂ©tisation, en particulier celui des femmes. Il recommande Ă lâĂtat partie dâintensifier ses efforts en vue de permettre lâĂ©gal accĂšs des filles et des garçons Ă lâĂ©ducation. Il engage lâĂtat partie Ă mettre en Ćuvre un plan national global dâĂ©ducation pour tous, comme le prescrit le paragraphe 16 du Cadre dâaction de Dakar, en tenant compte des observations gĂ©nĂ©rales no 11 et no 13 (1999) du ComitĂ©, ainsi que de lâobservation gĂ©nĂ©rale no 1 (2001) du ComitĂ© des droits de lâenfant sur les buts de lâĂ©ducation. Il demande Ă lâĂtat partie de fournir aussi dans son prochain rapport pĂ©riodique des informations dĂ©taillĂ©es sur les mesures prises pour amĂ©liorer la qualitĂ© de lâenseignement et promouvoir lâĂ©galitĂ© des chances pour tous dans le domaine de lâĂ©ducation, y compris dans celui de la formation professionnelle. Le ComitĂ© encourage lâĂtat partie Ă envisager de ratifier la Convention de 1960 de lâUNESCO concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de lâenseignement. (Paragraphe 33)
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Comité des Nations Unies sur l'élimination de la discrimination raciale
(CERD/C/TCD/CO/15)
Dernier rapport : 20-21 août 2009
Observations finales publiées le 21 Septembre 2009
Aucune mention des droits des enfants
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Comité de l'ONU sur les travailleurs migrants
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Comité de l'ONU sur les droits des personnes handicapées
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