RCA: Laissés à L'abandon: Enfants déplacés en République Centrafricaine

Les enfants déplacés en République Centrafricaine (RCA) font face à des problèmes importants de protection liés à une insécurité et une violence continuelle, selon un rapport de l’Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC) du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC).

Le rapport, intitulé « Laissés à l’abandon : Enfants déplacés en République Centrafricaine » décrit les violations des droits de l’homme dont sont victimes les enfants déplacés dans quatre zones du Nord du pays, et présente des recommandations afin d’améliorer leur protection et leur garde.

« Malgré le cessez-le-feu, la stabilité du processus de paix en RCA demeure précaire », déclare Elisabeth Rasmusson, la Secrétaire Général du NRC. « La sécurité de la plupart des populations dans le Nord de la RCA s’est à peine améliorée, et de violentes attaques menées par des groupes de « coupeurs de route » continuent à déplacer des communautés entières. »

Les enfants de moins de 18 ans représentent presque 50 pour cent des personnes déplacées en RCA, mais le gouvernement et la communauté internationale ne sont pas suffisamment intervenus pour les protéger et les assister. Il n’existe pas de cadre législatif visant à protéger les enfants déplacés, et l’Etat n’assure quasiment pas la sécurité ni l’accès aux services sociaux dans le Nord du pays. Les organisations humanitaires internationales n’ont pas centré leurs programmes sur les besoins des enfants déplacés et les organisations spécialisées dans les droits de l’enfant devraient accroître leur présence dans les zones de déplacement de toute urgence.

« Les fonds humanitaires et de développement doivent être utilisés afin de donner aux enfants déplacés en RCA une chance de reconstruire leur vie après les effets dévastateurs de la violence et de l’abandon » dit Elisabeth Rasmusson.

pdf: http://www.crin.org/docs/CAR_SCR_Nov08_fr.pdf

Please note that these reports are hosted by CRIN as a resource for Child Rights campaigners, researchers and other interested parties. Unless otherwise stated, they are not the work of CRIN and their inclusion in our database does not necessarily signify endorsement or agreement with their content by CRIN.