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Summary: Ce rapport concerne les activités réalisées par l'ONG SILOE pendant l'année 2005. Ces activités se regroupent autour de quatre axes: La protection de la femme et de l'enfant, l'éducation à la paix, la santé communautaire et le développement rural.
RAPPORT DâACTIVITES 2005 MOT DU PRESIDENT DE LâONG Gloire soit rendu Ă notre Seigneur JĂ©sus Christ, lui qui par son amour et sa misĂ©ricorde ne cesse de nous soutenir et de nous fortifier dans la tĂąche quâil nous a confiĂ©e. A lui la Gloire aux siĂšcles des siĂšcles. AMEN ! Cela fait maintenant deux (2) ans que notre organisation travaille Ă la promotion des droits humains dans la rĂ©gion de DananĂ©. Cette annĂ©e encore, malgrĂ© les peines et les difficultĂ©s, nous sommes allĂ©s au bout de notre engagement : Faire de SILOE une vraie source de guĂ©rison, guĂ©rison du corps, guĂ©rison de lâĂąme et guĂ©rison de lâesprit pour les populations en dĂ©tresse, victimes de la mĂ©chancetĂ© et de lâĂ©goĂŻsme des hommes, mais aussi victimes de nos coutumes et de nos traditions qui bien que constituant des repĂšres pour nos sociĂ©tĂ©s, foulent par moment au pied nos droits Ă©lĂ©mentaires : droit Ă la santĂ©, droit Ă la vie. Oui, SILOE ne pouvait faire autrement quâĂȘtre le porte voie de ces jeunes filles dont on ote une partie prĂ©cieuse du corps qui pourtant a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par Dieu pour leur permettre de jouir de la vie. Et que dire de ces enfants qui par la faute des hommes ne peuvent pas avoir Ă lâĂ©ducation, de ces jeunes filles exposĂ©es Ă la prostitution, de ces enfants et femmes victimes ou exposĂ©s Ă des abus et exploitations de toute sorte. Toutes ces personnes ont besoin de protection de notre part. La Bible ne nous dit-elle pas de soutenir les faibles ? JĂ©sus ne nous a-t-il pas recommandĂ© dâassister les personnes en dĂ©tresse Ă travers la parabole du bon samaritain ? Les activitĂ©s entreprises par SILOE au cours de cette annĂ©e 2005 nâest quâune rĂ©ponse Ă ces recommandations. Tous nos remerciements Ă tous les membres de SILOE qui au prix de plusieurs sacrifices se mettent au service de leurs prochains dans des conditions de travail extrĂȘmement difficile. Nos remerciements Ă tous les partenaires qui au cours de cette annĂ©e ont bien voulu assosier notre organisation Ă lâexĂ©cution de leurs programmes. Il sâagit de SAVE THE CHILDREN, IRC, le PAM, le Programme National de Lutte contre le Paludisme. QUE DIEU VOUS BENISSE RICHEMENT ! RevĂ©rend Pasteur KOYA Troh Antoine  INTRODUCTION LâONG SILOE est une organisation humanitaire chrĂ©tienne qui a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e le 23 mai 2003 pour faire face aux consĂ©quenses de la guerre qui endeuille la CĂŽte dâIvoire dĂ©puis septembre 2002. Elle a pour objectifs : - Lâassistance humanitaire aux dĂ©placĂ©s de guerre et aux victimes de catastrophes naturelles - La protection et la promotion de la femme et de lâenfant - LâĂ©ducation Ă la santĂ© - LâalphabĂ©tisation. Pour atteindre ces objectifs, lâONG a entrepris dĂ©puis sa crĂ©ation plusieurs activitĂ©s. Le prĂ©sent rapport prĂ©sente les activitĂ©s qui ont rĂ©alisĂ©es au cours de lâannĂ©e 2005. Ces activitĂ©s se regroupent autour de trois (3) principaux axes Ă savoir : · La protection de la femme et de lâenfant · LâĂ©ducation Ă la paix · La santĂ© communautaire · Le dĂ©veloppement rural I/- LES ACTIVITES DE LâONG SILOE A/- LA PROTECTION DE LA FEMME ET DE LâENFANT 1/- LâĂ©ducation non formelle Dans la rĂ©gion de DananĂ©, sur les 102 Ă©coles primaires qui fonctionnaient avant la guerre, seulement 51 sont restĂ©es ouvertes et cela dans les villages qui constituent de grands centres. Plusieurs enfants sont restĂ©s donc oisifs, sans Ă©ducation. Ce sont en majoritĂ© des enfants dĂ©placĂ©s de guerre, enfants traumatisĂ©s ou affectĂ©s par le conflit armĂ©. Au cours de lâannĂ©e 2004 - 2005, on a enregistrĂ© dans les centres SILOE, un effectif de 155 enfants ĂągĂ©s de 10 Ă 17 ans dont 69 filles et 86 garçons. Les centres SILOE sont des centres de mise Ă niveau et dâĂ©ducation de base. Ainsi des enfants ayant subi avec succĂšs lâĂ©preuve de lâentrĂ©e en 6e peuvent intĂ©grer le cirucuit de lâĂ©ducation classique. Câest ainsi quâau cours de cette annĂ©e, 20 enfants ont pu intĂ©grer le circuit dâĂ©ducation formelle. Dans les CSER/SILOE sont Ă©galement dĂ©veloppĂ©es des activitĂ©s dâĂ©veil, des jeux qui permettent aux enfants victimes de traumatismes, de retrouver la joie de vivre. 2/- Le « Cross Border Monitoring ( Suivi des migrations transfrontaliĂšres dâenfants » 3/- Lâidentification dâenfants nĂ©s pendant la crise 4/- La recherche et la mĂ©diation familiale 5/- La sensibilisation sur les droits de lâenfant 6/- La lutte contre les mutilations gĂ©nitales fĂ©minines Avec la guerre et lâabsence de lâadministration, le phĂ©nomĂšne des mutilations gĂ©nitales a refait surface dans la quasi-totalitĂ© des villages du dĂ©partement de DananĂ© avec tous les dangers que cela comporte : tĂ©tanos, hĂ©morragie, anĂ©mie, perte de sensbilitĂ© lors des relations sexuelles, stĂ©rilitĂ©, risques de contamination des IST et VIH-SIDA, puisque un mĂȘme couteau sert Ă exciser 20 Ă 30 filles sans aucune prĂ©caution sanitaire. 7/- La lutte contre les abus et exploitations basĂ©s sur le genre 8/- LâIntĂ©gration sociale des filles vulnĂ©rables B/- LâEDUCATION A LA PAIX C/- LA SANTE COMMUNAUTAIRE D/- LE DEVELOPPEMENT RURAL II/- LES DIFFICULTES A/- LES DIFFICULTES DâORDRE MATERIEL B/- LES DIFFICULTES DâORDRE FINANCIER III/- PERSPECTIVES CONCLUSION --------------
Fait à Danané le 15 janvier 2006
PrĂ©sident de lâONG SILOE
Au niveau de la protection de la femme et de lâenfant, les activitĂ©s suivantes ont Ă©tĂ© mises en Ćuvre :
Ce sont ces enfants qui sont pris en charge par lâONG SILOE dans trois (3) centre dâĂ©ducation non formelle dĂ©nommĂ©s Centre SocioĂ©ducatifs et RĂ©crĂ©atifs (CSER) et qui ont Ă©tĂ© mis en place dans les localitĂ©s de DOUATOUEU et BOUAGLEU.
Grùce au PAM, les enfants inscrits dans les CSER reçoivent réguliÚrement des vivres pour leurs familles.
Ce programme consiste en la surveillance des mouvements migratoires dâenfants Ă la frontiĂšre ivoiro-libĂ©rienne.
Cette activitĂ© vise Ă prĂ©venir tout trafic dâenfants et tout enrĂŽllement dâenfants dans les conflits, Ă partir de la frontiĂšre ivoiro-libĂ©rienne.
Ainsi, un comitĂ© spĂ©cial de suivi de cette activitĂ© est installĂ© dans le village de KANTA-YOLEU Ă la frontiĂšre pour surveiller les mouvements dâenfants.
Il sensibilise Ă©galement les populations environnantes sur les dangers des mouvements dâenfants Ă lâintĂ©rieur des frontiĂšres.
Câest un programme menĂ© en collaboration avec SAVE THE CHILDREN UK.
La déclaration des naissances des enfants est un devoir pour les parents mais aussi un droit pour les enfants.
Mais Ă cause de lâabsence de lâabsence de lâadministration Ă DananĂ©, plusieurs enfants nâont pu ĂȘtre dĂ©clarĂ© Ă lâĂ©tat civil.
Lâobjet donc de ce programme est dâidentifier ces enfants pour faciliter leur dĂ©claration Ă lâĂ©tat civil avec le retour de lâadministration.
Une des activitĂ©s rĂ©alisĂ©e dans le cadre de ce programme est la sensibilisation des parents sur la nĂ©cessitĂ© de dĂ©clarer la naissance dâun enfant.
Les agents de SILOE ont enregistrĂ© 1562 enfants dans 42 villages. Les agents de santĂ© communautaire de SILOE se chargent dâenregistrer les naissances des enfants au niveau de chaque village.
Pendant la guerre, dans la fuite, plusieurs enfants ont suivi des personnes ou des familles quâils ne connaissent pas, parce que leurs parents ont pris des directions quâils ignorent.
Plusieurs cas dâenfants non accompagnĂ©s (ENA), Enfants seuls (ES), Enfants orphelins de guerre ont Ă©tĂ© conduits vers SILOE par des organisations internationales comme la croix rouge, lâUNICEF, Save the Children, IRC.
Des enfants ont mĂȘme Ă©tĂ© dĂ©couverts pendant les sĂ©ances de sensibilisation dans les villages et leurs parents recherchĂ©s et retrouvĂ©s.
Câest ainsi que SILOE a rĂ©ussi Ă rĂ©unifier 4 enfants retrouvĂ©s dans le dĂ©partement de DananĂ© avec leurs familles qui se trouvaient Ă Guiglo et Biankouma.
LâONG SILOE a installĂ© dans les villages 37 comitĂ©s de protection de lâenfant (CPE), dans la rĂ©gion de DananĂ©.
Ces comitĂ©s ont pour rĂŽle de veiller Ă la sĂ©curitĂ© des enfants, la protection de leurs droits, et la sensibilisation de la population sur les droits de lâenfant. Ces comitĂ©s composĂ©s de 10 Ă 20 personnes se rĂ©unissent chaque fois quâil ya violation des droits de lâenfant pour rappeler Ă lâordre les auteurs et les sensibiliser.
Chaque comitĂ© organise dans sa localitĂ©, des activitĂ©s rĂ©crĂ©atives et sportives pour les enfants. Des formations sont dispensĂ©es rĂ©guliĂšrement aux diffĂ©rents comitĂ©s pour les tenir informĂ©s des diffĂ©rentes violations des droits de lâenfant et des mĂ©canismes de protection prĂ©vus par les instances onusiennes.
LâONG SILOE a entrepris une sensibilisation de masse contre cette pratique qui est une grave violation de la dignitĂ© de la femme et qui est condamnĂ©e par la lĂ©gislation ivoirienne.
LâONG recherche les moyens pour continuer la sensibilisation dans les villages et pour mettre en place des activitĂ©s gĂ©nĂ©ratrices de revenus pour emmener les exciseuses Ă abandonner cette pratique et sâadonner Ă dâautres activitĂ©s.
Lâabus est dĂ©fini par les instances de lâONU comme « toute action ou nĂ©gligence causant des sĂ©vices physiques, sexuelles, Ă©motionnelles, ou psychologiques. » Lâexploitation quant Ă elle, est dĂ©finie comme « tout emploi dâun individu Ă un travail ou une activitĂ© pour un bĂ©nĂ©fice personnel, de maniĂšre Ă compromettre lâĂ©ducation ou le dĂ©veloppement de cet individuou qui nuit Ă sa santĂ© physique ou morale. »
Ainsi, lâONG SILOE sâest donnĂ© pour mission de sensibiliser les populations sur ces questions pour les familiariser avec les questions ayant trait aux droits de lâhomme.
Elle a mis sur pied en collaboration avec lâONG internationale International Rescue Comittee (IRC), un comitĂ© local de lutte contre les violences basĂ©es sur le genre (Gender Based Violences en abrĂ©gĂ© GBV.) Ce comitĂ© comprend des agents de SILOE et de IRC.
Un comitĂ© propre Ă SILOE est en activitĂ© contre toute forme de violence sur les femmes. Il est frĂ©quemment interpellĂ© sur les cas dâabus sexuels sur les jeunes filles et sur les cas de femmes torturĂ©es pour accusation de sorcellerie.
Une des franges de la population qui a subi des séquelles de la guerre est constituée par les filles violées ou enrÎlées de force dans le conflit. Elles se sont retrouvées soit malades, soit porteuses de grossesses non désirées et par moment infectées par le VIH-SIDA.
Ces filles qui se retrouvent mĂšres dâenfants non dĂ©sirĂ©es les Ă©lĂšvent dans des conditions extrĂȘment difficiles sans lâassistance de leurs parents et de leurs conjoints qui leur abandonnent des enfants sans filiation.
LâONG SILOE pour soulager ces filles, a mis en place un centre dâĂ©coute active oĂč elles reçoivent une formation professionnelle en couture, tricotage, broderie et coiffure. Cela en vue de faciliter leur intĂ©gration dans la vie sociale.
Des femmes de bonne volontĂ© assurent la garde de leurs enfants pendant quâelles sont en apprentissage.
LâONG SILOE a identifiĂ© dans les villages 460 filles mais seulement 60 filles sont accueillies dans le SILOE. Les autres qui ne sont pas dans le centre reçoivent des conseils dans leurs localitĂ©s respectives en attendant que SILOE ait les moyens pour sâoccuper dâelles.
La reconciliation des communautĂ©s est Ă©galement un objectif de lâONG SILOE. Il ne peut avoir de dĂ©veloppement durable sans entente et paix entre les individus et les communautĂ©s.
Câest pourquoi sensibilise les populations Ă se pardonner mutuellement et Ă pardonner Ă tous ceux qui leur ont fait du tord.
Câest ainsi que les agents de SILOE ont pu dĂ©celer des poches de conflit qui ont fait lâobjet dâune MĂ©thode Active de Recherche Participative ( MARP) conduite par lâONG Care International et la coordination des ONG exerçant Ă DananĂ© et prĂ©sidĂ©e par lâONG SILOE.
Ainsi, les populations qui ne se parlaient plus depuis prÚs de dix ans pour un conflit qui opposait les chrétiens et les animistes ont commencé à travailler ensemble dans un projet communautaire financé par CARE International à BOUAGLEU.
LâONG dispose dâun centre de santĂ© dans la ville de DananĂ© oĂč sont dispensĂ©s des soins primaires pour les maladies telles que les cas de paludisme, les maux de tĂȘtes, les plaies et autres soins de premiĂšre nĂ©cessitĂ©.
LâONG est Ă©galement engagĂ© dans la lutte contre le VIH-SIDA avec des agents de santĂ© communautaire qui sensibilisent les populations dans les villages. Ces agents ont Ă©tĂ© formĂ©s par Medecins sans frontiĂšre ( MSF).
Les agents oeuvrent également auprÚs des communautés chrétiennes qui sont opposées au port du préservatif.
Au niveau de la lutte contre le paludisme, lâONG fait la promotion des moustiquaires impregnĂ©s. Les ASC de SILOE ont parcourru 42 villages pour faire la promotion des moustiquaires impregnĂ©s.
LâONG SILOE appuie 26 groupements de femmes de la sous-prefecture de DananĂ©.
Elle a mis Ă la disposition de ces groupements de femmes, des semences de maĂŻs et de haricot.
Cette distribution de semences a permis aux femmes de se réinvestir dans leurs activités agricoles.
Il ya à cet effet une forte demande de semences de riz irrigué.
Les difficultĂ©s sont de deux ordres : les difficultĂ©s dâordre matĂ©riel et les difficultĂ©s dâordre financier.
Pour lâensemble des activitĂ©s, lâONG SILOE ne dispose que de trois mobylettes offertes par Save the Children UK. Ces trois mobylettes servent donc Ă effectuer des dĂ©placements dans 192 villages qui composent le dĂ©partement de DananĂ©.
Avec lâĂ©tat dĂ©fectueux des routes, les mobylettes connaissent des pannes frĂ©quentes.
Le manque dâengins de dĂ©placement est donc un sĂ©rieux handicap Ă lâefficacitĂ© de lâONG dans ces activitĂ©s.
Il est donc urgent pour lâONG dâacquĂ©rir deux (2) motos cross et une voiture de liaison de type 4x4.
Il faut aussi souligner le fait que SILOE ne dispose que dâun vieil ordinateur offert par un membre de lâONG et qui tombe rĂ©guliĂšrement en panne.
Tout cela constitue des obstacles au bon dĂ©roulement des activitĂ©s. A cela sâajoutent des difficultĂ©s dâordre financier.
Toutes les activitĂ©s mises en Ćuvre par SILOE au cours de cette annĂ©e lâont Ă©tĂ© par lâengagement de ses membres qui ne reçoivent aucune indemnitĂ© pouvant leur permettre de se prendre en charge.
LâONG ne reçoit aucune subvention pouvant lui permettre de prendre en charge ses frais de fonctionnement.
Câest pourquoi malgrĂ© la bonne volontĂ© des membres, des moyens financiers manquent par moment pour effectuer certaines missions pourtant trĂšs urgentes.
Par manque de moyens financiers, le centre SILOE ne dispose que de deux machines Ă coudre pour 60 filles. Les ateliers de coiffure se font de façon artisanale par manque de moyens pour se procurer de moyens modernes (casques, produits cosmĂ©tiques, etcâŠ)
Au niveau par exemple de la lutte contre les mutilations gĂ©nitales, il est urgent de faciliter la reconversion des exciseuses. Or sans moyens financiers cela nâest pas possible.
MalgrĂ© les difficultĂ©s, lâONG a pu mener Ă bien ces activitĂ©s grĂące Ă lâengagement de ses membres et grĂące Ă leur esprit de sacrifice.
Toutefois, nous lance un appel Ă toutes les bonnes volontĂ©s afin de nous aider Ă promouvoir la dignitĂ© humaine en CĂŽte dâIvoire et plus particuliĂšrement dans la rĂ©gion de DananĂ©.
MalgrĂ© les difficultĂ©s, nous pouvons dire que le bilan des activitĂ©s est nettement positif car SILOE se prĂ©sente comme lâONG la plus active dans la rĂ©gion de DananĂ© et plus particuliĂšrement dans le domaine de la protection de la femme et de lâenfant.
Câest pourquoi, au cours des annĂ©es Ă venir, nous comptons poursuivre dans ce sens en nous spĂ©cialisant dans la protection de la femme et de lâenfant.
Pour cela, nous envisageons rechercher des bourses en vue de la formation du personnel dans le domaine des droits de lâenfant, de la planification basĂ©e sur les droits.
LâONG envisage renforcer le programme de lutte contre le VIH-SIDA avec un accent particulier sur les jeunes et les enfants.
La lutte contre les mutilations génitales démeure une priorité à cause de son ampleur actuelle dans la région de Danané.
Il faut Ă©galement rendre opĂ©rationnel les agents de santĂ© communautaire en leur attribuant Ă chacun une mobylette ou du moins un vĂ©lo pour leur permettre dâenregistrer toutes les naissances dâenfants dans les villages reculĂ©s.
Aussi, concernant les centre socio-éducatifs et récréatifs, seul celui de la ville de Danané est pris en charge par Save the Children alors que ceux qui sont dans les villages ne reçoivent aucun appui, les enseignants étant dans un dénuement total. Il faut donc rechercher les moyens en vue du financement de ces CSER.
Il faut par ailleurs rechercher des moyens pour rendre plus professionnelle les formations dans les centres pour filles vulnérables en les transformations en véritables centres artisanaux.
Aussi, faut-il rechercher les moyens pour doter le siĂšge dâun vĂ©hicule de liaison et de matĂ©riels informatiques adĂ©quats.
Au plan purement administratif, bien que lâONG dispose dâun recĂ©pissĂ© dâenregistrement, il est nĂ©cessaire de poursuivre les dĂ©marches pour lâobtention dâun recĂ©pissĂ© dĂ©finitif.
Au cours de cette annĂ©e Ă©coulĂ©e , lâONG SILOE par la pertinence des activitĂ©s rĂ©alisĂ©es, sâest positionnĂ©e comme lâune des ONG digne de confiance en CĂŽte dâIvoire et plus particuliĂšrement dans la rĂ©gion de DananĂ©.
Sans grand moyens, elle sâest engagĂ©e dans la promotion des droits de la femme et de lâenfant dans la rĂ©gion de DananĂ© en entreprenant des actions dans le domaine de lâĂ©ducation, la sensibilisation sur les doits de lâenfant, la mise en place de comitĂ©s de protection de lâenfant, la mise en place de comitĂ©s de lutte contre les abus, les exploitations basĂ©s sur le genre, la lutte contre les mutilations gĂ©nitales fĂ©minines, la prĂ©vention de traffic dâenfants par la surveillance des migrations dâenfants Ă la frontiĂšre ivoiro-libĂ©rienne.
Avec plus de moyens matĂ©riels et financiers, lâONG pourra renforcer ses activitĂ©s et assumer avec plus de professionnalisme la promotion des droits de lâenfant Ă DananĂ©.
ONG SILOE
08 BP 20 Abidjan 08
Tel: 08-03-15-49 / 07-06-33-79
E-mail: siloedev@yahoo.com
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