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Summary: Le but de cette rencontre était de proposer l’initiation d’un processus décisionnel sur la base duquel pourra s’établir une relation tripartite constructive: société civile africaine, représentants des instances officielles responsables et acteurs européens afin d’améliorer l’éducation des jeunes privés de liberté en Afrique.
Ce séminaire s’est déroulé durant une journée et demi avec un programme conçu en 3 temps : une première session destinée à tracer les contours de la problématique de l’éducation des mineurs privés de détention en Afrique, avec une table ronde entre les participants ; une deuxième session consacrée à des ateliers de travail sur quatre thématiques relative à la problématique et aux modes d’intervention des acteurs ; une troisième session de conclusions et recommandations. Ce séminaire avait pour ambition de rassembler les différents acteurs européens (publics et privés, Les participants ont exprimé les constats suivants: A. La question des mineurs privés de liberté en Afrique et du respect de leurs droits, dont celui à une éducation de qualité, est largement oubliée, négligée voire niée par une majorité d’acteurs concernés à tous niveaux.
gouvernementaux et non-gouvernementaux) engagés dans cette problématique – ou du moins intéressés – afin de sonder les conceptions et volontés de développer une action coordonnée de soutien – et non de remplacement – aux acteurs africains. Dans cette perspective, le séminaire s'adressait en priorité aux ONG et donateurs européens dans le but de les concerter et les mobiliser.
B. Les quelques acteurs recensés semblent intervenir de façon isolée, sans véritable coordination à l’échelle nationale ou régionale. Les actions sont rarement porteuses d’un plaidoyer, mais plutôt orientées vers une assistance directe aux détenus axée en priorité sur les besoins de base autres que l’éducation.
C. Il existe un grand flou sur l’ampleur du phénomène en Afrique : peu de données sont disponibles et peu d’études ont été menées.