Conseil des Droits de l'Homme: Guide Pratique pour l’Examen PĂ©riodique Universel

*Group de Travail sur le Conseil des Droits de l’Homme

 

Préface

 

Ce guide pratique se propose d’aider Ă  mieux comprendre l’Examen PĂ©riodique Universel (EPU) afin de faciliter la participation et la contribution des ONG Ă  un tel processus.

Le guide pratique est composé de:

ïżœïżœ une introduction
ïżœïżœ une explication du processus EPU et de son fonctionnement
ïżœïżœ un guide pour une participation efficace des ONG, en particulier pour celles actives dans le domaine des droits de l’enfant

Si vous disposez d’une connexion internet, vous pourrez aussi visiter le site CRIN et accĂ©der Ă  des informations supplĂ©mentaires sur l’ensemble du processus EPU.
Veuillez aussi prendre note du fait que l'EPU est un systĂšme tout Ă  fait nouveau dans le cadre onusien de protection des droits de l’homme et il est donc susceptible de variations. Il faut considĂ©rer, par exemple, que l’Office du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDR) est, Ă  l’heure actuelle, en train d’adapter ses lignes directrices pour la soumission des rapports.

Vous pouvez au fur et Ă  mesure vous mettre Ă  jour sur toute Ă©volution en accĂ©dant Ă  la page internet « Conseil des Droits de l’Homme » du site internet CRIN dĂ©diĂ©e entiĂšrement aux activitĂ©s du Conseil et en vous registrant au « CRINMAIL ».

Introduction

 

*Pour plus d’explications, veuillez consulter le site CRIN et cliquer sur le lien RĂ©vision PĂ©riodique Universelle*

L’EPU est un nouveau mĂ©canisme qui permet au Conseil des Droits de l'Homme (CDH) d’examiner la situation des droits humains dans chaque pays membre de l'ONU. Chaque Etat sera revu tous les 4 ans.

Il est attendu que l’EPU devienne la pierre angulaire du CDH. Il reprĂ©sente une excellente opportunitĂ© de faire passer les droits de l'enfant au premier plan du travail du Conseil.

La RĂ©solution A/RES/60/251 de l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale des Nations Unies (NU) a dĂ©cidĂ© que l’EPU doit :
‱ ĂȘtre coopĂ©rative impliquer le traitement Ă©gal de tous les États ;
‱ se fonder sur un dialogue interactif auquel toutes les parties intervenantes participent)
‱ associer pleinement le pays concernĂ©,
‱ prendre en compte les besoins et les capacitĂ©s de l’Etat concernĂ©,
‱ complĂšte et ne duplique pas le travail des organes de traitĂ© (tel que le ComitĂ© des droits de l’enfant)

Comment l’EPU va se dĂ©rouler

L’examen doit impliquer des informations de:

§ L’Etat: les informations fournies par l'Etat sous examen peuvent ĂȘtre prĂ©sentĂ©es oralement ou par Ă©crit, et dans le cas de l'Ă©crit le document ne doit pas dĂ©passer 20 pages.

§ SystĂšme de droits de l’homme de l'ONU : la compilation par le HCDR des informations pertinentes provenant principalement des rapports des principaux organes de TraitĂ©s et des rapporteurs spĂ©ciaux doit ĂȘtre limitĂ©e Ă  10 pages

§ Autres parties prenantes : le rĂ©sumĂ© des informations fournies par les ONG et les institutions nationales des droits de l’homme ne doit pas dĂ©passer 10 pages.
= 40 pages.

Processus « Interétatique »

L’EPU est un procĂ©dĂ© intergouvernemental : la situation relative aux droits de l’homme d'un Etat donnĂ© sera donc Ă©valuĂ©e par d'autres Etats et non par un groupe d'experts indĂ©pendants (comme dans le cadre du systĂšme de rapports au ComitĂ© des droits de l'enfant).

La révision est guidée par un Groupe de Travail composé des 47 Etats membres du CDH dont un groupe composé de trois rapporteurs, (appelé Troïka) sera sélectionné au tirage au sort parmi les membres du Conseil pour faciliter notamment la préparation du rapport final du groupe de travail.

En étant un processus interétatique, le risque de politisation est trÚs élevé.
Les Etats sont d’ailleurs influencĂ©s par leur appartenance Ă  un groupe d’Etats sur base une rĂ©gionale, Ă  un certain nombre d’alliances multi et bilatĂ©rales, etc.

Se conformer aux obligations en matiùre de droits de l’homme.

La RĂ©solution 5/1 du CDH prĂ©voit que l’Etat en question soit rĂ©visĂ© sur la base du respect et de la mise en Ɠuvre effective des obligations prĂ©vus par :

1. La Charte des Nations Unies
2. La DĂ©claration Universelle des Droits de l’Homme
3. Les TraitĂ©s des Droits de l’Homme auxquels l’Etat en question est partie, comme par exemple la Convention relative aux droits de l’enfant
4. Tout engagement formulĂ© de maniĂšre volontaire, dont notamment les engagements pris lors de la prĂ©sentation de la candidature pour l’élection au CDH.
5. Le Droit International Humanitaire (si applicable).

Le processus de révision

Comment fonctionne le processus?

§ Les trois rapports sont examinés par le Groupe de Travail composé des 47 Etats membres du CDH.
§ Chaque Etat membre des NU est revu dans une période de 4 ans correspond à un cycle
§ La rĂ©vision a lieu pendant la pĂ©riode dans laquelle l’Etat est membre du CDH.
§ Le Groupe de Travail se réunit 3 fois par année pendant 2 semaines.
§ Le processus de révision est facilité par un groupe composé de trois Etats, appelé Troika

A propos de la Troika

Comme expliquĂ©e dans le RĂ©solution 5/1 du CDH : Un groupe de trois rapporteurs, tirĂ©s au sort parmi les membres du Conseil et reprĂ©sentant diffĂ©rents groupes rĂ©gionaux sera constituĂ© afin de faciliter chaque examen, ainsi que l’établissement du rapport du groupe de travail.
‱ Chacun des 16 pays examinĂ© lors d’une session a sa propre Troika.‱ La Troika est composĂ©e de reprĂ©sentants des Etats Membres du CDH.
‱ Chaque membre de la Troika appartient Ă  un diffĂ©rent groupe rĂ©gional.
‱ Il n’y a pas de qualification particuliĂšre exigĂ©e pour ĂȘtre nommĂ© en tant que membre de la Troika. En fait, il pourrait s’agir aussi bien d’un expert en droit de l’homme qu’un diplomate, selon la volontĂ© de l’Etat.
‱ La Troika prĂ©pare le rapport du groupe de travail.
‱ La Troika prĂ©pare les questions Ă  poser Ă  l’Etats sous examen pendant le dialogue interactif. Ainsi, la Troika dispose d’un pouvoir considĂ©rable d’orienter (ou pas) la discussion vers des questions concernant le droits des enfants.

§ Le Groupe de Travail dĂ©die trois heures de dĂ©bat Ă  l'Ă©tude de chaque Etat pendant lequel un dialogue interactif s’instaure entre le groupe de Travail, l’Etat sous rĂ©vision et les Etats observateurs.

§ Le rapport final sur l’Etat rĂ©visĂ© est adoptĂ© en sĂ©ance plĂ©niĂšre du CDH oĂč une demi-heure est consacrĂ©e Ă  l’adoption de chaque rapport.

Les ONG peuvent assister Ă  la revue du Groupe de Travail, mais elles ne participent pas au dialogue, Ă  moins que l’Etat sous rĂ©vision exprime la volontĂ© de les entendre.
Les ONG pourront faire des commentaires généraux avant l'adoption des rapports en séance pléniÚre du CDH.

Quel est le rĂ©sultat de l’examen?

§ Le rapport final consiste en:
– Un rĂ©sumĂ© des procĂ©dures du processus de rĂ©vision
– Des recommandations et/ou conclusions
– Des engagements volontaires formulĂ©s par l’Etat rĂ©visĂ©.

â–ȘToutefois, avant l’adoption du rapport l'Etat en rĂ©vision peut dĂ©cider quelles sont les recommandations avec lesquelles ils sont d’accord et celles avec lesquelles ils ne le sont pas.

╾ Les recommandations qui recueillent le soutien de l’Etat concernĂ© seront identifiĂ©es en tant que telles. D’autres recommandations, ainsi que les commentaires de l’Etat concernĂ©, seront mentionnĂ©es. Les deux seront incluses dans le rapport final adoptĂ© par le CDH.

La participation et la soumission de rapport de la part des ONG

**Note: les informations qui suivent sont susceptible de subir des changements. Il est ainsi trĂšs important de se mettre Ă  jour Ă  travers le site CRIN en cliquant sur la page dĂ©diĂ©e aux nouvelles du CDH: http://www.crin.org/chr/news/; ou Ă  travers le site de l’HCDH : http://www.ohchr.org/EN/HRBodies/UPR/Pages/UPRMain.aspx  

Le rapport de l’Etat

L’Etat en rĂ©vision est sensĂ© prĂ©senter un rapport (en version Ă©crite ou orale) oĂč il dĂ©taille dans quelle mesure il l’a respectĂ© ses obligations en matiĂšre de droit de l’homme.

Les Etats sont « encouragés » à procéder à des consultations de grande envergure au niveau national avec toutes les parties prenantes pour rassembler les renseignements pertinents.

Toutefois, il est important de souligner que les ONG nationales comprennent que l’Etat qui doit soumettre le rapport ne s’engage pas de maniùre automatique dans un dialogue avec les parties prenantes.

Par consĂ©quent, les ONG sont encouragĂ©es Ă  faire pression sur l’Etat pour qu’il les intĂšgre dans le processus de consultation et que ce dernier soit conduit de maniĂšre la plus inclusive possible.

Il faut se rappeler que les Etats peuvent opter pour la soumission du rapport soit oralement soit sous forme de rapport Ă©crit de 20 pages maximum.
L’exposĂ© Ă©crit de l’Etat et les rĂ©sumĂ©s Ă©tablis par le Haut Commissariat doivent ĂȘtre transmis au SecrĂ©tariat six semaines avant la session d’examen effectuĂ© par le groupe de travail.

Ainsi, si les ONG souhaitent que certaines problĂ©matiques soient abordĂ©es directement dans le rapport de l’Etat, elles doivent rapidement soumettre l’information pertinente au niveau avant la finalisation du rapport du l’Etat.

Le rapport le l’HCDH

L’Office du HCDH rĂ©sume les informations pertinentes contenues dans :

– les documents provenant des organes de TraitĂ©s
– les rapports des procĂ©dures spĂ©ciales.
– les observations et les commentaires de l’Etat concernĂ©.
- tout autre document officiel pertinent des NU.

Attention ! Les Observation Finales du ComitĂ© des Droits de l’Enfant (ainsi que les Observation Finales des autres organes de TraitĂ©s) sont inclues dans le rĂ©sumĂ© prĂ©parĂ© par le HCDH. Il est ainsi important ne pas dupliquer l’information.

Rapports des ONGs

Les rapports des ONG nationales sont au cƓur du processus de l’EPU. Celui-ci reprĂ©sente une opportunitĂ© pour les ONG de soumettre des informations fiables et objectives sur la situation des droits de l‘homme dans leur pays.

Donc, vos rapports revĂȘtent une importance cruciale.

Toutefois, il est important de rappeler que les informations fournies par les ONG ne sont pas confidentielles. Par consĂ©quent, il appartient aux ONG d’évaluer de maniĂšre appropriĂ©e les potentiels bĂ©nĂ©fices et les Ă©ventuels dangers liĂ©s Ă  la soumission de l’information sous cette forme.

A cet Ă©gard, une coordination entre les ONG de diffĂ©rentes tailles pourrait ĂȘtre utile.

1. Prenez contact avec d’autres ONG travaillant dans les mĂȘmes domaines que le votre. Si elles ne sont pas familiĂšres du processus de l’EPU, prenez le temps de le leur expliquer.
2. Discutez ensemble des problématiques à mentionner.
3. DĂ©cidez vous quant Ă  l’opportunitĂ© de vous concentrer toutes sur le mĂȘme domaine, ou plutĂŽt de vous partager les sujets pour couvrir une plus large palette de matiĂšres.

Les ONG qui ont leur siùge à Genùve peuvent jouer un rîle de coordination et aider à organiser l’information de maniùre la plus efficace possible compte-tenu de leur expertise dans le domaine du plaidoyer.

Comment le rapport doit ĂȘtre rĂ©digĂ© ?

Le HCDH a produit des directives détaillées pour la préparation et la soumission des rapports par les parties concernées.
Les éléments à prendre en considération sont :
1. Le nombre limité de pages
2. Le choix des thématiques abordées
3. La période de temps
4. Le délai
5. La langue

Veuillez prendre note du fait que les extraits des rapports soumis lors de la1er et 22Ăšme session faisant mention des problĂ©matiques relatives aux droits de l’enfant sont disponibles sur le site CRIN. Cliquez ici pour y accĂ©der.

Vous pouvez aussi consulter les rapports complets soumis lors des deux premiùres sessions de l’ EPU sur le site de l’HCDH: http://www.ohchr.org/EN/HRBodies/UPR/Pages/search.aspx

Le nombre limité de pages

Le rapport des ONG ne doit pas excĂ©der les 5 pages. Des informations plus dĂ©taillĂ©es ou supplĂ©mentaires peuvent figurer en annexe, mais il est fort probable qu’elles ne soient pas lues.

D’oĂč l’importance d’identifier clairement les problĂ©matiques principales qui mĂ©ritent d’ĂȘtre portĂ©es Ă  l’attention du CDH.

La soumission peut prendre la forme :
1. D’un rapport court spĂ©cifiquement rĂ©digĂ© pour l’EPU
2. D’un court rĂ©sumĂ© avec en annexe le rapport original.

Le choix des thématiques abordées

‱ Le document devrait mettre en Ă©vidence les problĂ©matiques principales concernant les droits de l’enfant dans votre pays.
‱ Faites des rĂ©fĂ©rences spĂ©cifiques aux instruments et standards internationaux en la matiĂšre.
‱ PrĂ©cisez l’urgence et la prioritĂ© des problĂ©matiques abordĂ©es.
‱ Formulez des recommandations concrĂštes et que vous considĂ©rez pouvoir avoir un impact rĂ©el sur la situation des enfants dans votre pays.

Prenez note du fait que si un nombre consistant d’ONG soulĂšve le mĂȘme problĂšme, il y aura plus de chance que le HCDH l’inclut dans le rĂ©sumĂ© des informations reçues des ONG et des autres parties prenantes.

Dans le choix des thĂ©matiques Ă  aborder, les ONG peuvent s’inspirer des observations finales du ComitĂ© des Droits de l’Enfant et analyser les problĂ©matiques que le ComitĂ© considĂšre comme prioritaire dans le pays. Rappelez-vous que, de toute façon, le HCDH produira un rĂ©sumĂ© des rapports des Organes de TraitĂ©s sur le pays concernĂ© ; faites donc attention Ă  ne pas dupliquer les informations disponibles.

La période de temps

‱ L’EPU aura lieu tous les 4 ans, pour chaque Etat Partie des NU.
‱ Ainsi, les informations fournies par les acteurs concernĂ©s (Etats, HCDH, ONG) ne peuvent couvrir que les 4 annĂ©es prĂ©cĂ©dant la rĂ©vision.

Le délai

‱ Les informations sur le dĂ©lai de soumission peuvent ĂȘtre consultĂ©es sur le site du HCDH.
‱ De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les ONG doivent soumettre leur rapport 3-4 mois avant la session du Groupe de Travail consacrĂ© au pays en question.
‱ Toutefois, les dĂ©lais prĂ©cis seront disponibles sur internet pour chaque session. Il est important de les respecter.

Dans le cas oĂč une ONG aurait besoin de repousser le dĂ©lai, elle devra prĂ©venir le HCDH le plus tĂŽt possible car une certaine flexibilitĂ© est tout de mĂȘme possible.

La langue

‱ Les rapports doivent ĂȘtre Ă©crites dans une langue officielle de l'ONU : anglais, français, espagnol, russe, Chinois, Arabe.
Le HCDH a exprimĂ© quand mĂȘme sa prĂ©fĂ©rence pour l’anglais, le français et l’espagnol.

La Participation au-delĂ  de la soumission

§ Groupe de Travail de l’EPU
– Fournir des informations Ă©crites ou orales aux reprĂ©sentants en dĂ©placement ou basĂ©s Ă  GenĂšve pour qu’ils plaident auprĂšs des Etats membres et influencent le contenu des questions Ă  poser au pays en rĂ©vision.
§ Participation à la séance pléniÚre
– Pendant la session plĂ©niĂšre du CDH dĂ©diĂ©e Ă  l’adoption des rapports de l’EPU, les ONG peuvent lire des dĂ©clarations et poser des questions aux pays examinĂ©s.
§ La participation dans la phase de suivi
– Organisez des rĂ©unions rassemblant les ONG actives dans le domaine de droits de l’enfant pour examiner la pertinence des rĂ©sultats de la rĂ©vision vis-Ă -vis des droits de l’enfant.
– Etablissez votre propre stratĂ©gie pour vĂ©rifier la mise en Ɠuvre des recommandations finales.
– VĂ©rifiez que le dĂ©fenseur ou ombudsman national pour les enfants (s’il est prĂ©vu dans le systĂšme du pays en question) est impliquĂ© dans le processus de suivi.
§ Assurez une participation significative et active des enfants dans les discussions et dans la rédaction des rapports.

Pour plus d’informations

§ Visitez le site CRIN et sa page dĂ©diĂ©e aux news du Conseil des Droits de l’Homme : http://www.crin.org/chr/news/

§ Inscrivez-vous au CRINMAIL-Conseil des Droits de l’Homme: http://www.crin.org/email/subscribe.asp

§ Le guide pratique de CRIN pour les mĂ©dias est disponible sur le site CRIN Ă  l’adresse: http://crin.org/resources/infoDetail.asp?ID=15268&flag=report

§ Des difficultés avec le jargon ? Visitez la page de A à Z du site CRIN

§ La page du HCDH sur l’EPU, notamment tous les rapports soumis : http://www.ohchr.org/EN/HRBodies/UPR/Pages/UPRMain.aspx

Pour en savoir plus sur Groupe de Travail des ONG sur le Conseil des Droits de l’Homme, veuillez contacter :
CĂ©cile Trochu Grasso, co-Coordinatrice, OMCT, Email: ct@omct.org
ou, Jennifer Grant, co- Coordinatrice, Save the Children UK, Email:J.Grant@savethechildren.org.uk,

Visiter le site :
http://www.crin.org/docs/resources/publications/NGOCRC/subgroup-CHR.asp

 

CoordonnĂ©s et Contact de l’Organisation:

Groupe des ONG sur la Convention relative aux droits de l’enfant
1 rue Varembé, 1202 Geneva
Tel: + 41 22 740 47 30.
Email: ngo-crc@tiscalinet.ch
Site internet: www.crin.org/NGOGroupforCRC

 

Owner: Traduit par Federica Morvaypdf: http://www.crin.org/docs/PR_toolkitfr.doc

Pays

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