Thomas Hammarberg: 'Rien ne peut justifier la violence contre les enfants'

[STRASBOURG, 10 octobre 2006] - Une étude capitale sur la violence à l'égard des enfants sera présentée, cette semaine, à l'Assemblée générale des Nations Unies. Préparée par l'expert indépendant Paulo Sérgio Pinheiro, elle est le résultat de trois années de recherches et d'analyses approfondies sur le phénomène de la violence contre les enfants, un problème caché et très peu rapporté.

Le Commissaire Hammarberg a accueilli cette première étude complète sur la violence contre les enfants, soulignant que "le temps est désormais venu de mettre un terme à cette violence sous toutes ses formes". "Ni les traditions, les cultures, ni le besoin de discipline ne peuvent justifier ou légitimer la violence contre les enfants".

"La violence peut prendre plusieurs formes, du châtiment corporel à ceux imposés par les tribunaux, de la pression psychologique au travail forcé. Les enfants ne sont entièrement protégés dans aucun pays, car la violence peut se manifester à la maison, à l'école, dans les centres spécialisés, au travail ou au sein de leurs communautés", a ajouté le Commissaire.

M. Hammarberg a insisté sur l'importance de la recommandation faite par l'étude de l'ONU de prohiber la violence contre les enfants par voie législative. "L'Europe devrait être un continent sans châtiments corporels. Tous les pays devraient adopter une législation qui interdise de frapper, ou d'infliger d'autres violences aux enfants à la maison comme au sein des institutions. Je me tiens à la disposition des gouvernements pour les aider dans cette tâche certes ambitieuse, mais fondamentale".

Informations supplémentaires

pdf: http://www.coe.int/t/commissioner/Activities/news2006/061010UNstudy_fr.asp

Please note that these reports are hosted by CRIN as a resource for Child Rights campaigners, researchers and other interested parties. Unless otherwise stated, they are not the work of CRIN and their inclusion in our database does not necessarily signify endorsement or agreement with their content by CRIN.