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Summary: Mais Dladla est à Kangcamphalala et elle vit au Foyer des orphelins et enfants vulnérables de 'Cabrini Ministries', qui finance également ses études au Collège Saint Philip. Elle est l'un des 130 orphelins dont les parents sont morts principalement de maladies liées au SIDA, qui vivent ici. Douze des orphelins sont infectés par le VIH et ils sont sous thérapie anti-rétrovirale. Cette organisation confessionnelle est une oasis d'espoir dans cette communauté qui présente un taux de chômage d'environ 90 pour cent. Selon la sœur Barbara Staley, la directrice de la protection de l’enfance à 'Cabrini Ministries', la moitié des 6.000 personnes qui ont fait le test du VIH dans la région depuis 2004 ont été déclarées séropositives. "Cela a conduit à un très grand nombre d'orphelins dans cette zone", a déclaré Staley. Elle a dit que 'Cabrini Ministries' a créé le foyer pour offrir une maison sûre aux orphelins du SIDA. Economiser pour créer des points de soins dans les quartiers, des infrastructures où les orphelins du SIDA reçoivent de la nourriture et l'éducation de base pendant la journée, le gouvernement n'est pas parvenu à une solution qui règlera la question des ménages dirigés par des enfants. Il y a 130.000 orphelins et enfants vulnérables au Swaziland et la plupart n'ont pas de parents avec qui vivre, ce qui les rend vulnérables à des abus tels que le viol. Par exemple, a expliqué Staley, lorsque les parents de Dladla sont morts de maladies liées au SIDA pendant qu’elle avait 10 ans, cette fille vivait avec son oncle qui lui demandait de vendre de la bière traditionnelle et de danser pour les clients dans sa maison. Plus tard, elle a été recueillie par sa tante séropositive. "Conséquence: elle (Dladla) était accro à l'alcool parce qu’elle avait l'habitude de boire avec les clients et c'est ainsi qu'elle ne pouvait plus s’en passer. Nous étions obligés de l’aider à dominer sa dépendance", a indiqué Staley. "D'autres filles finissent par être victimes d'abus sexuels". Bien que Dladla ait dit qu'elle aurait aimé vivre avec sa tante avec qui elle avait une relation très étroite, elle a préféré rester dans le foyer parce que ici, elle a des repas réguliers et quelqu'un pour l'aider à faire ses devoirs de maison. Ce sont des choses que sa tante malade ne pouvait pas lui offrir. "Tout le monde est enthousiaste ici et nous nous sentons à l’aise mais, bien sûr, ma tante me manque", a confié Dladla avec tristesse. Les motivateurs de santé rurale, des femmes de la communauté qui encouragent les gens à mener une vie saine, proposent environ 1.000 enfants nécessiteux dans la région pour qu’ils soient admis dans le foyer. 'Cabrini Ministries' évalue ensuite ces enfants selon leurs besoins. Staley a dit que certains enfants ont besoin de soins complets qui comprennent l'internat, les repas, l'éducation, les services de santé et un appui psychosocial. On aide certains enfants avec les frais de scolarité, les uniformes et les frais de transport pour aller et revenir de l'école. L'organisation construit également des maisons pour les enfants dont les domiciles sont délabrés et fournit des médicaments, y compris des anti-rétroviraux, pour les enfants qui en ont besoin. "Nous classons les enfants en fonction de leurs besoins et amenons environ 150 dans le foyer pendant qu’on aide les autres sous la tutelle de leurs familles", a indiqué Staley. L'organisation dépense environ 170.000 dollars par an sur ce programme. Elle reçoit environ 700 dollars de financement du gouvernement et le reste auprès des donateurs internationaux. Toutefois, Staley souligne que ce n'est pas un orphelinat, mais un foyer où le personnel de 'Cabrini Ministries' élève les enfants avec l'aide des parents, des voisins et de la communauté. Les enfants passent toutes leurs journées d’école dans le foyer, qui se trouve dans l’enceinte de l’Ecole primaire Saint Philip, et les jours fériés, ils rendent visite à leurs familles. Staley a dit que 'Cabrini Ministries' ne veut pas que les enfants perdent leurs valeurs culturelles et veille à ce qu’ils communiquent autant que possible avec leurs familles et leurs communautés. Bien que cette organisation soit basée sur la foi catholique, les enfants ne sont pas forcés de se convertir. "Les parents ou les tuteurs sont libres de rendre visite aux enfants dans le foyer et nous permettons aux enfants de rentrer chez eux pour des événements familiaux comme les mariages et les funérailles", a déclaré Sharon Singleton, la responsable du soutien psychosocial. S'il y a un problème avec un enfant tel qu’un mauvais comportement, a-t-elle affirmé, le parent ou le tuteur est appelé pour aider à parler à cet enfant. "Le principe directeur est de travailler en tant que co-parents avec la famille de l'enfant afin d’entretenir les liens familiaux existants, et renforcer ainsi tout le tissu communautaire", a indiqué Staley. Lorsqu'ils rentrent chez eux pendant les vacances scolaires, ils prennent des paniers de vivres comprenant de la farine de maïs, de haricots, d'huile de cuisine, de bougies et de savon pour une semaine. 'Cabrini Ministries' dépose des paniers de vivres pour les deux semaines restantes dans les maisons des fermes des enfants. C'est pourquoi la fermeture des écoles est toujours une bonne nouvelle dans une maison à Maziya où trois des six enfants vivent dans le foyer. "Au moins lorsque les enfants sont à la maison, nous avons quelque chose à manger, parce qu’ils reçoivent des vivres auprès du foyer", a affirmé Cebisile Sithole, une tante des enfants. Si cette femme de 29 ans n'est pas infectée par le VIH, ses deux sœurs et sa mère sont sous traitement anti-rétroviral. La nourriture est une denrée rare dans cette famille parce qu’aucun des membres ne travaille. Et elle est heureuse qu’au moins trois enfants soient pris en charge dans le foyer. *Le nom a été modifié pour protéger l’identité de la mineure. (FIN/2010)
KANGCAMPHALALA, Swaziland, 24 août (IPS) - Dans la communauté de Kangcamphalala, pauvre et frappée par la sécheresse, Nomvula Dladla*, une orpheline du SIDA, est en larmes. Cette fille de 17 ans a été informée que sa tante, le seul parent survivant avec qui elle pouvait vivre, venait de décéder d'une maladie liée au VIH.
Et si elle vivait ailleurs dans le pays, cela aurait amené Dladla à être indigente.
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pdf: http://www.ipsinternational.org/fr/_note.asp?idnews=6061