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[30 August 2006] - En raison de la reprise du conflit au Sri Lanka, qui a entraîné le déplacement de plus de 200 000 personnes supplémentaires dans le nord et l'est du pays, le Comité permanent interorganisations dans le pays a lancé aujourd'hui un appel aux dons s'élevant à 37,5 millions de dollars. « Il y a un besoin urgent de restaurer et de sécuriser l'espace opérationnel humanitaire afin de garantir un accès efficace qui permette la fourniture de services et la mise en oeuvre des programmes d'aide », a souligné aujourd'hui Rashid Khalikov, directeur du Bureau de coordination des Affaires humanitaires (OCHA) à Genève, dans un communiqué publié aujourd'hui. Rashid Khalikov a présenté aux Etats membres un Plan d'action humanitaire commun qui requiert 37, 5 millions de dollars entre le mois de septembre et le mois de décembre 2006. La reprise du conflit dans le nord et l'est du Sri Lanka, qui a fait voler en éclat un fragile cessez-le-feu dans le pays, a eu de graves conséquences humanitaires. « Aujourd'hui, les préoccupations liées à la protection des personnes et aux violations des droits de l'homme ont pris une place centrale, alors que plus de 200 000 personnes supplémentaires ont été déplacées ces derniers mois », souligne le communiqué. « Dans le même temps, l'assassinat sans précédent ce mois-ci de 17 employés de l'organisation non gouvernementale Action contre la faim a porté un coup violent à la sécurité des opérations humanitaires », rappelle-t-il. Le conflit récurrent a eu pour conséquence de faire exploser les structures familiales et sociales et de mettre les individus dans des situations d'extrême vulnérabilité, en particulier les personnes âgées, les femmes et les enfants. Le Plan d'action humanitaire commun est une stratégie autonome qui identifie les actions à mener en priorité afin d'assurer la protection, le logement, la fourniture de nourriture, d'eau, de services d'hygiène, de soins de santé, d'éducation et de soutien aux populations affectées, y compris les déplacés. Son double objectif est de trouver des fonds pour répondre aux nouveaux besoins et de redéfinir les affectations des fonds destinés au tsunami vers des actions ciblées d'assistance aux populations touchées. Les programmes financés par le plan viennent compléter les efforts du gouvernement face aux différentes évolutions possibles de la situation. « Un mécanisme consolidé de coordination entre les agences du gouvernement et de Comité interorganisations dans le pays a d'ailleurs été établi », indique enfin le communiqué.