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Summary: Contrairement à l'Europe, tous les Etats américains n’interdisent pas les châtiments corporels à l'école. Un district scolaire texan veut réintroduire la fessée.
[Le 15 juin] - Le comité des droits de l’enfant des Nations unies ayant exigé l’élimination de tout châtiment corporel, même léger, et ces derniers ayant été interdits dans des dizaines de pays, on pourrait croire le débat sur la fessée à l’école clos. Surtout aux Etats-Unis, où les parents européens expatriés au pays de l’over-parenting sont parfois critiqués quand ils grondent leurs enfants en public. Pourtant, «le district scolaire d’Irving (dans l’agglomération de Dallas-Fort Worth, au Nord du Texas) envisage de restaurer les châtiments corporels», a annoncé le Dallas Morning News. Et seuls 31 des cinquante Etats qui composent les Etats-Unis les interdisent, indique le Centre pour une discipline efficace, une association qui milite contre les châtiments corporels. Le Texas en fait partie et «près des trois quarts des 1033 districts scolaires de l’Etat les autorisent, indique le quotidien du Nord du Texas en citant les chiffres de l’association des conseils scolaires de l’Etat. Seuls 124 les ont interdits et le reste d’entre eux n’ont pas défini de politique.» «Mais les proportions sont inversées dans la région de Dallas», où seuls cinq districts scolaires les autorisent, alors que quinze les interdisent, et «si les mouvements pour leur restauration ressurgissent parfois, les renversements d’interdictions sont rares», signale l’auteur. A Irving, où les punitions corporelles n’ont été interdites qu’en 2008, après que les parents d’un élève rentré de l’école avec des bleus ont menacé de porter plainte, cela pourrait toutefois être le cas. La mesure en faveur de la restauration de la fessée est portée par le nouveau président du district scolaire, élu en mai. Et s’il a dû reculer devant la polémique suscitée par l’annonce il y a peu, alors que des membres de son propre conseil scolaire ont estimé qu’«on ne pouvait pas revenir en arrière», il pourrait remettre le sujet sur la table le mois prochain, selon le Dallas Morning News.