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Summary: ABIDJAN, 17 janvier 2011 (IRIN) - La crise politique en CÎte d'Ivoire frappe un systÚme éducatif déjà bien endommagé. Des coups de feu perturbent les cours, des professeurs sont absents pour raisons politiques et les familles sont de plus en plus inquiÚtes pour la scolarité de leurs enfants.
Le manque dâinvestissement et lâinstabilitĂ© des rĂ©centes dĂ©cennies ont affaibli lâĂ©ducation en CĂŽte d'Ivoire et de nombreux projets de dĂ©veloppement â dĂ©sormais abandonnĂ©s â recommandaient le renforcement des services de base comme la santĂ© et lâĂ©ducation. MĂȘme avant cette crise, estime la Banque mondiale, le pays avait peu de chances dâatteindre en 2015 lâObjectif du MillĂ©naire pour le dĂ©veloppement (OMD) de scolarisation primaire universelle. Aujourdâhui, Ă cause des consĂ©quences chaotiques des Ă©lections prĂ©sidentielles, les Ă©lĂšves sont « pris en otage », comme lâexplique un Ă©ducateur. Parents et professeurs craignent que lâannĂ©e scolaire 2010-2011 ne soit perdue. Plus dâune semaine aprĂšs la date de reprise des cours aprĂšs les vacances de NoĂ«l, beaucoup de classes restent vides. « Il est dommage que lâĂ©cole soit prise en otage par la politique, » a dit Claude Kadio, prĂ©sident de lâOrganisation nationale des parents dâĂ©lĂšves et Ă©tudiants de CĂŽte dâIvoire (lâOPEECI). « Les Ă©lĂšves ne doivent pas ĂȘtre sacrifiĂ©s sur lâautel des intĂ©rĂȘts partisans et Ă©goĂŻstes. » Alassane Ouattara et le prĂ©sident sortant Laurent Gbagbo revendiquant tous deux la prĂ©sidence, le Rassemblement des HouphouĂ«tistes pour la dĂ©mocratie et la paix (RHDP), une coalition pro-Ouattara, a appelĂ© Ă la dĂ©sobĂ©issance civile. Dans le nord - coupĂ© du sud, contrĂŽlĂ© par le gouvernement de M. Gbagbo depuis la rĂ©bellion de 2002 â les Ă©coles ont Ă©tĂ© fermĂ©es en rĂ©ponse Ă cet appel, selon Save the Children CĂŽte dâIvoire qui Ă©tudie les effets de la crise sur lâĂ©ducation. Lire la suite de l'article