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Summary: Luanda – La médiatrice adjoint de Justice, Maria Sambo, a indiqué, mercredi, à Luanda, que le phénomène violence contre l'enfant en Angola était une réalité incontestable, et constituait une ménace contre cette couche sociale.
[Le 14 decembre 2011] - Maria Sambo, qui parlait au cours d'une “rencontre de réflexion sur les procédures de dénonciations, assistance et suivi" organisée par l'Institut National de l'Enfant (INAC), a indiqué que ce fait était pratiqué, dans la plupart de cas, par la famille, comme par la société. Selon elle, les enfants sont souvent traités non comme sujets de droit, mais comme objet de relations juridiques dans des zones urbaines, principalement dans des zones rurales. "On constate l'augmentation de ces situations, qui se traduisent par la violence contre les mineurs, à travers tout le pays, depuis la fin des années 80, bien que ces phénomènes soient contraires à la propre tradition de la famille angolaise, qui a toujours opté pour le maintien du noyau familial et de la protection des mineurs", a expliqué la responsable. Selon la médiatrice, on observe ces derniers temps une tendance de la violence d'atteindre davantage les enfants en situation de grande vulnérabilité. "En d'autres termes, les enfants sont le maillon le plus faible dans des scénarios de violence intra-familiale, marqués par des mauvais traitements, négligence et abandon", a-t-elle renforcé. Ainsi, elle a révélé l'existence de rituels traditionnels et religieux, tels que l'accusation de fétichisme, qui, avec les déclarations de membres des familles et des commuanutés, nuisent au développement de l'enfant, à cause des effets stigmatisants qu'ils produisent sur l'accusé. Maria Sambo a souligné que pour prévenir et combattre la violation des Droits de l'Enfant, il était nécessaire et impérieux une réflexion profonde sur les priorités stratégiques d'intervention existant, ainsi que sur les mécanismes de coordination, articulation et les actions en cours dans des départements gouvernementaux et non gouvernementaux.
“Il est nécessaire de rappeler ici le 8è compromis, l'un des 11 prévus en 2007, par le Gouvernement angolais, le Système des Nations Unies et Partenaires Sociaux sur l'Enfant en Angola, prévoyant la prévention et la réduction de la violence contre l'enfant”, a rappelé la responsable.
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