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[OUAGADOUGOU, Le 15 novembre 2007]- Depuis la ratification de la Convention relative aux Droits de l’Enfant en 1990, des efforts ont été faits par les gouvernements d’Afrique de l’Ouest pour améliorer les conditions de vie de milliers d’enfants pauvres de la sous-région. Cependant, une grande partie des droits de l’enfant ne sont toujours pas respectés. C’est dans le but d’assurer un meilleur suivi des observations finales du Comité des Droits de l’Enfant à l’endroit des 8 pays francophones de la CEDEAO(Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Guinée Mali, Niger,Togo et Sénégal), et les aider à mieux remplir leurs obligations vis-à -vis de la Convention qu’un colloque sous-régional est organisé du 06 au 08 novembre à Ouagadougou, Burkina Faso, par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (OHCHR), Plan et l’UNICEF. « Impliquer étroitement les enfants de la sous-région dans le suivi et la mise en œuvre de leurs droits » a déclaré, Lazare Kambiré, représentant les enfants à ce colloque. En marge de ce colloque, Ouagadougou abritera du 06 au 08 Novembre, dans la salle de conférence de Ouaga 2000, une exposition photographique sur la gouvernance réalisée par des enfants du monde entier, et un concert pour la promotion des droits de l’enfant, organisé par le réseau AURA (Artistes Unis pour le Rap Africain), et qui réunira, le 08 novembre prochain à partir de 17 heures au siège du SIAO, plusieurs artistes du Burkina et de la sous-région. «Il faut une meilleure coordination interministérielle et une répartition budgétaire conséquente sur les droits de l’enfant en Afrique de l’Ouest » a déclaré, à l’ouverture du colloque, Jim Emerson, Directeur Général Adjoint de Plan, organisation humanitaire de développement centré sur l’enfant. En effet, peu d’avancées ont été enregistrées en matière d’enregistrement des naissances, de protection des enfants (travail, traite des enfants, violence), de santé, d’éducation, et de justice pour mineurs, etc. Les entraves à ces avancées sont en partie liées au manque de collaboration systématique entre sociétés civiles et gouvernements, à la non prise en compte ou au manque de transparence dans les budgets nationaux sur les questions relatives aux droits de l’enfant. Aussi, Plan lance-t-il un appel à aux gouvernements ouest africains pour qu’ils fassent des enfants la priorité de leurs priorités car ils représentent près de 60 % de la population de la sous-région. Informations supplémentaires:
Cet atelier réunit principalement des représentants des structures gouvernementales concernées, de la société civile, des médias, de mouvements et d’associations d’enfants, ainsi que ceux du Cameroun, invités en tant qu’observateurs.