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Summary: Le Groupe d'action pour la protection des enfants contre l'exploitation sexuelle dans le tourisme est un regroupement mondial d'acteurs clés du domaine du tourisme, issus du secteur public et de l'industrie touristique, d'organisations internationales et non gouvernementales (ONG) et d'associations de médias dont le but est de prévenir, dépister, isoler et éliminer les cas d'exploitation sexuelle des enfants dans le tourisme. [LONDRES, le 13 novembre 2007]-Le président du comité exécutif du groupe d'action, Dawid de Villiers a ouvert la séance en mettant de l'avant les nouveaux problèmes que rencontre le SECT. Tout d'abord, l'émergence de nouveaux défis reliés à l'expansion du réseau internet et du nombre de plus en plus important de voyageurs. De ce fait, le SECT devrait élargir son champs d'action, parce que de nos jours le problème n'est pas uniquement l'exploitation sexuelle mais plutôt toutes sortes d'exploitations, comme par exemple le travail des enfants qui peut conduire à une exploitation sexuelle. M. De Villiers termina sa présentation en attirant l'attention sur le tout nouveau Code d'éthique du tourisme, qui a été conçu pour les personnes travaillant dans ce domaine. Ruth Allen, du centre de protection internet sur l'exploitation d'enfant (CEOP), a parlé de l'application de la loi sur les délinquants sexuels dans la législation cambodgienne et comment le CEOP a développé des techniques d'entraînement avec la complicité de l'Académie de police et des autres autorités. Le CEOP veut développer ce système dans d'autres pays également. Anita Dodds, la coordinatrice du groupe d'action pour l'ASEAN travaille avec 10 agences différentes qui tentent d'appliquer la loi dans d'autres Etats de l'ASEAN. Selon elle, "un pays comme le Cambodge développe son secteur touristique, mais le pays devrait mettre l'emphase sur un tourisme de qualité". Le groupe d'action pour l'ASEAN se rencontre une fois par an pour discuter des actions régionales à prendre pour protéger les enfants contre l'exploitation sexuelle. Ils ont aussi conçu un plan d'action. Elle ajouta que" les délinquants sexuels ne sont pas uniquement des touristes, et que certains d'entre-eux vivent dans la région". Un autre intervenant, Hamish McCulloch qui est consultant de projet technique pour INTERPOL, souligna qu'il ne servait à rien de prendre des actions si le lieu de résidence des victimes n'était pas connu. En fait, INTERPOL examine attentivement les photographies sur internet afin de déterminer le lieu d'origine de ces victimes de prédateurs sexuels. Ce procédé à conduit à plusieurs arrestations et plusieurs enfants ont été sauvés. Cheryl Perara, la présidente et la fondatrice de One Child-Canada, est elle-même allée au Sri Lanka à l’âge de 16 ans. Elle s’est fait passée pour une enfant des rues, et a vécu l’enfer de plusieurs centaines d’enfants sri-lankais. D’après elle : « les enfants ne doivent pas seulement être prévenus, ils doivent surtout être écoutés. » Cheryl a fondé One Child, une ONG qui s’efforce à combattre l’exploitation sexuelle d’enfants. Son organisation est principalement dirigée par des enfants et des jeunes. Ces derniers ont réalisé une vidéo sur les enfants abusés qui a été projetées sur les vols longs courriers d’Air Canada depuis 2005. La prochaine rencontre du groupe d’action sera tenue à Berlin à la fin du mois. En ce qui concerne le groupe d’action : Le Groupe d'action pour la protection des enfants contre l'exploitation sexuelle dans le tourisme est un regroupement mondial d'acteurs clés du domaine du tourisme, issus du secteur public et de l'industrie touristique, d'organisations internationales et non gouvernementales (ONG) et d'associations de médias dont le but est de prévenir, dépister, isoler et éliminer les cas d'exploitation sexuelle des enfants dans le tourisme. Il s'agit d'un réseau ouvert créé en 1997 par l'Organisation mondiale du tourisme à la suite du Congrès de Stockholm contre l'exploitation sexuelle commerciale des enfants.