Tsunami deux ans après: bilan UNICEF

[NEW YORK, 21 décembre 2006] - Deux années ont passé depuis que le tsunami survenu dans l'Océan indien a fait plus de 200 000 morts, détruit sur une vaste étendue des logements, des écoles et des communautés. L'UNICEF travaille encore à rebâtir une vie pour les enfants et à leur offrir un avenir meilleur.

Dans son nouveau rapport - « Nombreux succès, encore du travail », un rapport sur l'avancement au bout de 24 mois des efforts en vue d'aider les communautés touchées par le tsunami à se redresser - l'UNICEF passe en revue le travail entamé après que le tsunami ait frappé, le 26 décembre 2004, et qui va se poursuivre pendant un bon nombre d'années. Dans ce rapport, on relève les progrès réalisés dans les pays les plus durement touchés par la catastrophe : l'Inde, l'Indonésie, la Malaisie, les Maldives, le Myanmar, la Somalie, le Sri Lanka et la Thaïlande.

« Depuis le début de sa réaction au tsunami, l'UNICEF a pu atteindre environ 4,8 millions d'enfants et de femmes dans huit pays », indique le rapport. « En près de deux ans, beaucoup a été réalisé, mais beaucoup reste à faire ».

On peut citer certains résultats auxquels on est parvenu à ce jour dans les zones affectées par le raz de marée :

  • L'UNICEF a apporté son soutien à la reconstruction et à la rénovation de plus de 50 installations sanitaires et fourni des équipements médicaux à près de 6 100 hôpitaux et centres de soins
  • Plus d'un million de personnes sont approvisionnées en eau salubre grâce à l'assistance fournie par l'UNICEF, notamment 250 000 écoliers, qui bénéficient de nouvelles installations d'eau et d'assainissement
  • Des moustiquaires traitées à l'insecticide - pour la protection contre le paludisme - ont été distribuées à près d'un million d'enfants et de femmes.

Des écoles neuves et reconstruites  

La reconstruction des écoles endommagées ou détruites par le tsunami constitue au autre élément clé dans les progrès réalisés.

Il y a quelques semaines, Mouri Yuniar, 10 ans, et ses camarades, ont eu accès à une salle de classe flambant neuf à l'école primaire de Kampong Baro, Province d'Aceh, en Indonésie. La nouvelle école de Mouri est l'une des 36 écoles de la région touchée par le tsunami qui ont été installées à titre définitif et achevées - et qui ont bénéficié de l'aide de l'UNICEF.

« L'ancienne école était toujours inondée et inconfortable », a dit Mouri. « Il n'était pas facile d'étudier dans ces locaux. La nouvelle école est confortable et pas bruyante ».

 

À présent, dans toute la région, il y a des dizaines de milliers d'enfants comme Mouri et ses camarades qui étudient dans de nouvelles écoles installées à titre définitif, dans 145 écoles « semi-définitives » et dans 900 écoles qui ont bénéficié de travaux de réparation. En outre, afin d'aider les familles à ce que leurs enfants restent scolarisés, l'UNICEF a distribué à plus d'un million d'enfants des fournitures didactiques pour la nouvelle année scolaire.

« Reconstruire les écoles est l'un des objectifs les plus importants », a déclaré le Représentant de l'UNICEF en Indonésie, Gianfranco Rotigliani. « Maintenant, il n'y a plus, nulle part, d'enfant étudiant sous des tentes servant d'école ». M. Rotigliani a ajouté que les écoles - neuves ou réparées - ont été « rebâties en mieux » avec des installations respectant les normes d'hygiène, des cours de récréation et d'autres éléments conçus pour les enfants.

 

Des partenariats renforcés

Par ailleurs, l'UNICEF et ses partenaires continuent à suivre la situation de près de 5 000 enfants que le tsunami a rendus orphelins et ils contribuent à l'élaboration de directives améliorées concernant les soins dispensés aux orphelins et aux autres enfants vulnérables, en particulier ceux qui sont contaminés par le VIH/SIDA. Près de 400 000 enfants ayant subi des traumatismes ont bénéficié d'actions psychosociales auxquelles l'UNICEF a apporté son appui.

Dans les pays touchés par le tsunami, les programmes de l'UNICEF en faveur de ces enfants et d'autres bénéficiaires ont permis à l'organisation de collaborer davantage avec les communautés et les partenaires locaux.

Avec l'aide de partenaires pour le développement, les gouvernements renforcent les systèmes et les politiques essentiels pour les enfants et fixent des normes plus exigeantes », note le rapport sur l'avancement au bout de 24 mois. « Grâce à ces efforts, la plupart des enfants ont accès non seulement aux services sociaux de base dont ils disposaient avant le tsunami, mais aussi à des services d'une importance cruciale qui auparavant n'étaient pas fournis ou seulement accessibles à certains ».

Mais le rapport prend la précaution d'ajouter : « L'élaboration de systèmes dans l'après tsunami constitue toutefois un processus à long terme et cela prendra du temps ».

pdf: http://www.unicef.org/french/emerg/disasterinasia/

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