Caucus sur les Droits de l'Enfant: Briefing matinal sur la vente des enfants, la prostitution d'enfants et la pornographie d'enfants

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[GenĂšve, 22 mars 2007] – Jean Miguel Petit, le Rapporteur spĂ©cial sur la vente d’enfants, la prostitution d’enfants et la pornographie mettant en scĂšne des enfants, a expliquĂ© aux ONGs que son rapport au Conseil des droits de l’homme, qui traite du trafic d’organes et des « enfants disparus » est une façon « de frapper aux portes des gouvernements » et de leur demander de combattre ces problĂšmes.

Il continue en disant que les gouvernements devraient considĂ©rer les ONGs comme des « sources d’aide » et non comme des ennemis. En effet, les ONGs ne devraient pas avoir une attitude passive et attendre que le Conseil des droits de l’homme agisse, dit-il, mais devraient avoir un rĂŽle proactif.

M. Petit pense que les procĂ©dures spĂ©ciales sont des mĂ©canismes positifs pour les droits de l’homme en gĂ©nĂ©ral. Les ONGs devraient se battre pour les conserver et les amĂ©liorer en prĂ©sentant des suggestions et des dĂ©clarations et en envoyant des lettres aux Missions des pays.

Petit Ă©voqua Ă©galement le rĂŽle clĂ© que les coalitions nationales ont dans sa recherche, soulignant que les diffĂ©rences culturelles ne devraient pas rĂ©duire le travail des ONGs mais qu’elles devraient au contraire aider Ă  trouver diffĂ©rentes façons d’aborder un mĂȘme sujet dans diffĂ©rents pays et parmi diffĂ©rentes cultures.

Concernant le suivi des recommandations, M. Petit considĂšre que passer une ou deux semaines dans un pays ne lui permet pas d’avoir un tableau complet de la situation, mais qu’il se repose entiĂšrement sur les informations qu’il a reçus non seulement des gouvernements et des ONGs mais Ă©galement de ceux qui travaillent sur le terrain et les journalistes.

Lorsqu’on lui demande comment hisser dans l’agenda mondial la vente d’enfants, la prostitution d’enfants et la pornographie mettant en scĂšne des enfants alors qu’il y a dĂ©jĂ  tant de problĂ©matiques Ă  combattre, M. Petit rĂ©pond que c’est une question de sensibilisation des gouvernements ainsi que des citoyens d’un pays qui doivent considĂ©rer ces questions comme de rĂ©els problĂšmes. La communication doit ĂȘtre amĂ©liorer dit-il pour Ă©duquer l’opinion publique et sensibiliser dans les Ă©coles.

Il espÚre que le livre annuel contenant les résumés des rapports des procédures spéciales sera publié afin que ces derniÚres ne soient pas oubliées.

Pour terminer, M. Petit rĂ©vĂ©la que son prochain rapport portera sur des questions liĂ©es Ă  l’adoption.

Lire le rapport du Rapporteur spĂ©cial sur la vente d’enfants, la prostitution d’enfants et la pornographie mettant en scĂšne des enfants. (en Anglais)


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